
Je vais rentrer afluellement dans le pays appelé proprement l’Italie ; mais encore faut-il
parler de la Ligurie que les Romains ne comprirent pas d’abord dans cette partie de l’Eu-
ro p e , parce qu’ils n’en connoifloient pas bien ni la fituation ni l’étendue.
Liguria & Ligures, t. II , p. 17 7 , col. b. Ces peuples durent leur nom , félon
MM. Cazena & Gébelin, à deux mots Celtes qui lignifient près des eaux , h & & lignifiant
l’eau, & gur, ger, p rè s , voilin. Ils s’étendoient le long de la cô te, fur toute la
riviere de Gênes, mais ils pénétroient bien plus avant dans le pays , & s’avançoient.
jufqu’au Po.
J’ai indiqué à cet article quels en étoient les principaux fleuves & les principales villes ;
ainli je ne les répéterai point ici.
ErRURiA, Etruscï. t. I , p. 6 4 5 , col. b. Le peu que l’on fait de ce pays dans la
tres-haute antiquité, a été recueilli dans un ouvrage très-favant intituléEtniria regalis. Je
m en fuis aidé dans tout cet article: quant à quelques étymologies, je les dois à l’amitié
de feu Court de Gébelin. Mais je n’ai pas indiqué à la fuite du grand article les articles
particuliers que l’on peut confulter; je vais les placer ici.
Les principaux fleuves étoient l’Arnus , t. I , p. 2 14 , col. a ,\ ’Umbro.
N. B. Le nom de ce fleuve ne fe trouve pas à la place qu'il devrait occuper ;'t. III, p. 799.
Il y aurait eu peu de chofes a en dire. Voici 1 article que l’on y pourra placer quelque jour i Ü mbro
( 1 Ombrone) fleuve de 1 Etrürie : il commence au nord-eft de Sena J & venoit fe jeter tjans la
mer par le fud-oueft de RujJ'elU. Pline en parle comme d’un fleuve propre à la navigation.
Le Clams, t. I , p. 506, col. a , le Tiberls ou Tibre, t. III, p . 353 , col. «.-
Les principaux lacs étoient le lac Trafimenm , t. III, p. 3 7 1 , col. é , ou de Trafimbne,
& le lac Vuljlnimfis, t. III, p. 606 , col. a , à préfent lac de Bolfenà.
Les principales villes étoient les capitales d’autant de cités: les uns en comptent douze,
d’autres, feulement dix. Les plus célèbres entre toutes les villes de l’Étrurie’étoient Luna
t. II, p. 289 ; P i f a , t. I I , p. 584, col. b ; Luca, t. I I , p. 2 8 ? , col. b; Pifioria, t. II,
p. 583 , col. b ; Florentin, t. I , p. 660, col. b , qui pourtant ne paroît pas avoir appartenu
aux Étrufques ; Fefubz, lune des plus anciennes ; Portas Hercules, t. II, p. 6 0 1 , col. a;
Labronis, t. II, p. 245 , col. a , actuellement Livourne ; Volaternz, t. III, p. 575, co l, h;
Sena Julia, t. II, p. 2 39 , col. b ,■ Arreàum, t. I ,p . 2 13 , col. b ; Cortona', t. I , p. 5 3 7 ,
col. b ; Perufia, t. I I , p. 334, col. a ; Clujium , 1 .1, p. 3 10 , col. b ; Ketulonii, t. III, p .4 9 9 ,
c o l a , abfolument détruite; Populonium, t. I l , p. 600 , col. b; Çofa, 1 .1, p. 340, col. b ;
Vuljînii, t. III, p. 606 , col. a; Tarquimi , t. III, p. 218 , col. a ; Faltrii , t. I , p. 633,
col. b , Caere. J’ajoute à l’étymologie grecque que j’ai donnée d’après Strabon, qu’il eu
eft une plus naturelle & plus Ample. Dans la plus ancienne langue de fEurope, en celte,
le mot Cer ou Ker fignifioit v ille , habitation : le mot Cer ou Caere peut très-bien s’en être
formé.
Veii. t. III, p. 488, col. a.
Umbri. t. I , p. 1 2 6 , col. b. Les Ombriens ou Gombriens étoient une nation fèpten-
tri%iaje, Je vois même que le P. Jacob Duranti, dans fbn ouvrage DeU’ -antïco Stato H talia,
n’en fait aucune mention; mais il dit que les Sicules, apres avoir habité FOmbrie, s’avancèrent
le long de l’Italie, & pafsèrent enfin en Sicile. L’Ombrie étoit fur la mer Adriatique.
C ’étoit fur les limites feptentrionales de ce paÿs, qu’étoit le petit ruifleau appelé Rubico l
t. III, p. 17 , col. b ; & , defcendant vers le fud-efl, on trouvoit 1 cMetaums, t. III, p. 14 ,
col. b.
i Les principales villes étoient Ariminium, 1 . 1, p. 208, col. 'b ; Pifaumm, t. I I , p. 383 '
col. a; Fanum Fortune, t. I , p. 656 , col. a ; Urb'inum Hortenfe, t. ÏII5• *p. 6b I , coL a;
Urbimrn Metaurenfe, t. II, p. 3 7 7 , col. b; Forum Sempronii, t. I , p. 6 6 2 , col. a ; Sena
Gallica, t. III, p. 93 , col. a ; Iguvium, t. II, p. 173 , col. b; Tiferinum Tiberinum, t. III,
P- 3 57» c°b a l Nùceria, t. II, p. 448 , col. a ; Camerinum, t. I , p. 383 , col. b ; Tuder,
t. III, p. 4 3 6 , col. a; Spoletium, t. III, p. f6 o ; col. a; Amena, t. I ,: p. 1 2 7 , cOlriÆ.
Picenum , t. II, p. 372, co l;a. Je préviens que la plupart des villes que je vais nommer
ne fe trouvent pas fur la petite carte d’Italie de lIAtlas encyclopédique : au refte, toute
la géographie ancienne y a été traitée avec une incurie impardonnable.
Les principaux fleuves étoient la Potentia , t. I I , p. 5 9 1 , col. b ; le Truentus, t. II,
p. 3 7 0 , col. a ; & l’Aternum, t. I , p. 2 3 9 , col. b.
Les principales villes étoient Ancona, t. I , p. 1 4 1 , col. a; Auximum, t. I ,p . 274,
col. b; Potentia , t . II, p. 604, col. a; Firmum, t. I , p. 639, Col. a; Afculum, t. I ,
p. 223 , col. a; Interamna, t. II, p. 190, col. bH a d r ia -, 1.1 , p. 4 6 , co l.« .
Sabini. t. III , p. 2 3 , col. a. Ce peuple s’étendoit du fud au n o rd, beaucoup plus
que de l’eft à l’oueft. C ’eft à tort que fur la carte déjà citée , jls ne font pas féparés
des ' Peligni.
t Lès principaux fleuves étoient le AW, t. II , p. 4 13 , coli é ; dans la partie feptentrionale
le Felinus, t. III, p. 489, col. b , qui paffoit près de Rente , ï . I I ,p . 6 2 7 , col. b ; VAnio,
t.-I‘ , p. 14 7 ; c o l .’« , qui bornoit le pays au fud. C ’efl: le fleuve qui paffe à Tibur, t. III,
P- 3 54» c°b J’en indique à-peu-près le cours-,-parce qu’aucun des noms ne fe trouve
fur la carte.
.Les principales, villes,étoient Nurjia, t. I I , pi 432 , col. a , to u t - à - fa it au nord;
Rente , t. II, p. 6 2 7 , toi. b , q u i, fous le nom-'de Rietti qu’elle porte encore , fit ,
dans5 le moyen âge, partie du duché de Spolette ; Cuàlice, t . I , p. 3 3 7 , col .b ; Cures,
u I» -p-, 55 3 5 co'- a '> Carfeoli, t. I , p. 4 20, Col. « ; Tibur, t. III, p. 3 5 4 , col.«.
Samnium & Samnites. t. III, p. 3 7 , col. a 3 6 , col. b. J’avertis dans ces articles,
que 1,’on comprenoif différens peuples fous le nom de nations Samnites :
Marfi, t. I I , p. 3 3 6 , col. a. C ’étoit chez ce peuple que fe trouvoient le Sagrus &
1 e- Lin s , t. Il ,■ pt zS 1 , col. b, aufîi bien que .le lac Fucinus ou Fucius, t. I , p. 6 6 7 ,
col: a.
Leurs villes principales étoient Marmbium, ■ t. I I . p. 355,001. b , dont il ne refte que
des veftiges; Alba Fucentia.,■ t. I , p. 9 8 , col. b.. On voit que ce furnom lui venoit de
ce qu’elle étoit dans le voifinage dullgc Fucin.
,Peligni. t. II, ,p, ,518 y col. ï«. Les Pélignes étoient vers le nord-eft des Marfes.