
SFINAj» ville de l ’Italie, dans -la Gaule Gîfpa-
„dane.
Cette petite yilîe fut fondée à l'embouchure du
PÔ , par des Péhifges, oui y vinrent, dit - on ,
Rivant la guerre de Troye. Pline dit qu’elle le fut
fa r Diomède, qui y employa desricheflès enlevées
•au temple de Delphe (i) .
Selon Strabon, c’étoit une colonie grecque,
0U avoit été très-florifiante ; il ajoute qu’elle étoit
.réduite en l’état d’un fixmple village.
SINÆ, ville de l’île d’Albion, fur la route
jd'Ica à Cûiieva , entre Durocornovium & Callcva,
félon Pitinéraire d’Antonin,
SPINAMBRÏ, nom de peuples Grecs établis
•fians la To foane, & de qui -les, T;arquins tiroient
le:.xr .origin?î , felon Juftin,
SPINES», fleuve de ritalie, félon Denys d’HalyjCa:
mafte.
SPIRA T A U R IC A , nom d’un Xieu de la Cherfo
nèft Tavxrique. On difeit , félon le rapport de
PxO r> O
:ké par Ortélius, qu’il y avoit eu en
ice liai un temple de Diane
SPIRÆUM, promontoire du Pélpponèfe, dans fegolfe Saitonique, entre Epidaure & le port des
A ihéniens, felon Ptolemée.
SPIREOSTOMA , nom .de l’urHl des embou-
.chures du Danube, félon Pline,
SPODENDUM, lieu que Conftantin Porphyrogénète,
cité par Ortélius femble mettre aux
environs de la petite Arménie.
SPOLETINI ., Pline nomme aitdi les habitans
de Spchdvm , ville d’Italie.
SPOLETINUM, ville de l’Hifpanie, dans la
Bétique. Elle appartenoit aux Turdétains, félon
Ptolemée.
SPOLETIÜM (Spolette). Cette ville d’Italie, fituée
/dans l’intérieur des terres, à une égale diftance à-peu-
près de l’une & l’autre mer, étoit près du Na r ,
à la droite de ce fleuve. On fait peu de chofe de
fes commeucemens : on voit qu’elle devint colonie
romaine fous le confulat de Manlius Torquatus,
de Q . Lutatius, & de Q . Lntatius Celer, dans
l ’année, félon Vglfeius Paterculus (X. i 9 c. ty)
pii furent inftitués les jeux floraux, c’eft-à-dire ,
Pan de Rome 512: elfe devint municipale.
SPORADES , îles d e . l’Archipel, dont partie
font dans la mer de Ctète,, partie dans la mer
Carpathienne , & 'partie dans la mer Icarienne, où
font les plus confidérables , félon Pline.
Cétoit le nom générique par lequel on défignoit
foutes celles qui, fituées plus ou moins près des
côtes, étoient en quelques fortes diperfées, & c’eft
ée que fignifie leur nom. On l’oppofoit à. celui de
(1) Sçylax, qui avoit écrit fur des mémoires antérieurs
de dix fiècles à l’ère vulgaire , dit expreffément
/que Spina étoit fur le bord de la mer. Strabon, vers
fan 18 de cette même ère, dit qu’elle en étoit à neuf
iîades dans le continent.
Les veftiges de cette ville font fubmergés par le lac
^©mmsçhio, ■ ■■ ■ < .
ÇycUdesJ donné à celles qui formatent , ou à"
peu-près, un cercle: ainft, Ços , Pathnos, Icaria*
S anus, &c. étoient des Sporades.
On a aufii défigné par ce nom quelques îles du
gqlfe’ Arabique.
SPORGAS , ruilfeau .de l’Afie mineure, qui fe
jette dans le Bofphore de Thraee, au nord dit golfe
Manolli.
SPORGILUS , bourgade de Grèce, dans l’At-
tique, félon Etienne de Byfanee.
SPORI ou Spo r ad e s . Proc,ope rapporte que
dans l’antiquité on appeloit ainfi. fes Antes & fes
Slavons.
S PO RO N , nom d’une île fur la m.er Méditerranée,
dans 1e voifinage des Pyrénées, félon
la table de Peutinger, cité par Ortélius."
SPYNTUMA, ville de l’Ethiopie, fous l’Egypte,
félon Pline.
STABATENSIS, fiêge épifçopal de l’Afrique ,
félon les a&es du concile, de Carbafufa.
S T A BA T IO , lieu de la Gaule. On trouve ce
lieu nommé dans la table de Peutinger, fur la route
qui alloit de Viennce ( Vienne ) à Cularo (Grenoble).
Ce lieu eft placé entre Durotincum & Alpis Coma.
M. d’Anville croit retrouver la pofifiôn de Stabatio
dans celle de Monflier.
STABIÆ , ville de l’Italie, dans la Campanie,.’
Pline rapporte qu’elle fut détruite par Sylla, fous
le confulat de C. Pompée, & de L. Caton.
STABLO { Stoublon ) , village de la Gaule Nar-
bonnoife, au fud-fud-oueft de Dinia.
Paul Diacre & Grégoire de Tours en parlent
aiifujet de l’irruption que les Saxons & les Lombards
firent en Provence vers la fin du fixième fiède.
STABULA, lieu de la Gaule, fur le Rhin,
à une petite diflance au nord de Bajilia (Bâle).
Rhenamis dit 'que l’on trouvé des reftes d’antiquités
entre Ôtmars - Heim & Bantz - Heim. Elles font
probablement des reftes de Stabula.
STABULUM, ville de l’Afie mineure, dans la
Myfie, félon Pline.
S t a è u lu m ou a d St a b u .lum , lieu fur
la route des Gaules en Hifpanie, entre Salfuls
( Salfe ) , & ad Pyrmceum ou Summüs Pyrznoeus|
félon l’itinéraire d’Antonin. Ce lieu conferve fon
nom dans celui de Boulon.
St a b u lu m D iom ed is , lieu de Thraee, fur
la route de la Macédoine à Conftantjnopfe, entre
Otopifium & Impara, félon l’itinéraire d’Antonin.
St a bu lu m N o v u m , lieu de l’Hifpanie, dans
la Tarragonnolfe, entre Barcelone & Tarragône.
STACHIR, fleuve de la Iibye intérieure. Il
prend fa fource ail mont Ryfandius , auprès duquel
il forme le marais Colonla, félon Ptolemée.
S T A D IA , l’un des noms que porta anciennement
llle de Rhodes.
STADISIS, ville de l’Eskiopie, fous l’Egypte ?
près de la grande catarafle du N il, félon Pline.
“ • STAGIRA
STAGIR A ou St a g ir u s , ville de la Macédoine,
dans le voifmage du mont Athos, fur 1e golfe
Strimonique entre Amphipolis , au nord, & Acanthus
, au fud, félon Etienne de Byfanee. . »
Thucydide écrit Stagirus. Il en fait une colonxe
des Anclriens, & qui, conjointement avec la ville
d ’Acanthus, abandonna le parti des Athéniens.
Cette ville étoit la patrie d’Ariftote.
STAGNA VOLCARUM. On doit entendre
-fous cette dénomination , dit M. d’Anville, cette
fuite de lagunes ou d’étangs qui bordent la mer
éntre Aigues - Mortes & Agde, & qui ne font
fépgrées du rivage que par u,ne plage ou langue
de terre étroite & plate, à l’exception de l’endroit
où étoit fe mont Setius, & ou eft actuellement
Cette. Voyeç ci-de(fous.
STAGNUM/' Ce nom fxgnifie-un étang : Procope
le donne à un port de l’Afrique, qui etoit a
quarante ftades du fud-dueft de Carthage, & qoil
jdit être aftez grand pour contenir toute une flotte.
St a g n u m p u b l icum : les anciens nommoient*
ainfi la partie .vde l ’Océan qui baigne les cotes de
l ’Aunis. / vr
St a g n u m VOLCARUM , étangs de la Gaule Nar-
bonnoife, près de la mer & de l’embouchure du
Rhône-, dans le pays des Vokes Arécomiques.
Celui de-la- partie occidentale étoit qommé Stagnum
Taure, & étoit bordé par deux montagnes , le mont
Setius & 1e mônr Fecïus. Celui de la partie orientale
étoit appellé Stagnum Laters. I nom qix’il prenoit-
d’un château voifin, Cajiellum Later ce, dont fait
mention Pomponius Mêla, X. n , c. $.
St a g n u m salsüm (#^ ïétang faU). Cluvier le
place danis la Lucanie.
- STA L IA , lieu dont il eft fait, mention dans 1e
^cinquième concile de Conftantinople. Ortélius penfe.
.que ce lieu devoit être aux environs de la Glicié.
STALIOCANUS PORTUS, port de là Gaule
Lyonnoife, fur la côte de la mer Britannique, entre
le promontoire Gohceum & l’embouchure du fleuve
Titus, félon Ptolemée.
M. dlAnville, en a trouvé la fituation ftir lâ côte
méridionale de la Bretagne*, dans un petit lieu que
l’on appelle poft Sliocan.
ST A MENA, nom, trime ville qui appartenait •
aux Chalybes, félon Etienne de Byfanee.
STANACUM ou St a n a g u m , lieu de-la No-
Tiqne, entre Joviacum ' & Boiodurum, félon l’itxne-
•raire d’Antonin.
STANDITANUS, fièee épifçopal de l’A fie-
îqineure, dans la Lydie , félon les acîes du concile
de- Nicée ,
ST AO ou- St AON-, fleuve de l’Afie, dans la
Médie. Ptolemée en place l’embouchure fur la. côte
de la-mer Cafpienne, entre Alcola & Mandagarjis.
STASIS, ville de l’Afie., dans la Perfide. Elle
étoit bâtie fur., un gros rocher , -félon Etienne de
Byfanee.
STAT AMUM, nom d’une forte de vin, qui étoit
Géographie ancienne. Tente III.
ainfi nommé du lieu où on le recueilloit, dans le
voifinage de Falerne, félon Pline.
STATHENI, peuples de l’Inde, du nombre de
ceux qui furent fubjligués par Alexandre, félon
Grofe.
STATHMI, nom d’un lieu dans le voifinage de
Pitane, félon Athénée.
STATIELLI, peuple del’ïtalie, dans la Ligurie.
On n’a d’ailleurs fur eux aucun détail intérefiànt.
STATINÆ A Q UÆ , eaux de l’Italïe, dans la
Campanie.* Il en eft fait-mention dans Stâce.’
S T A T IO N A , ville de l’Itahe, dans l’intérie-ur
de l ’Etrurie fé lon Strabon.
Elfe étoit fituée vers l’eft de Cofa.
STATONES. Strabon nomme ainfi le peuple
de Statonia , ville d’Italie. .
STAVANï-, peuples de la Sarmatie européenne,
félon Ptolemée.
ST avant , peuple de l’Afie, dans 4a païtie fëp-
tentrionale de l’Arie , félon Ptderhée. ‘
STAURI,-peuples de l’A fie , aux environs de
l’Hyrcânie, félon Pline.
STEGTORIUM , ville épifcopale de l’Afie, dans
la Plirygie falutaire, félon les aâes du concile de
Ghalcédoine.
STE LÆ , nom -d’une ville de l’île de Crè te ,
près de Pars fus & du Rythimiie, félon Etienne
de Bÿfartce.
Stelæ , îlle de la mer d’Afrique, félon Cédrène ,
cité par Ortélius..
STELENDENA, contrée de i’A f ie , dans la
Syrie, près des déferas de Palmyre, félon Pline.
STELESTA o« Etëlèstà, village de l’Hifpanie,
dans fe pays des Carpétains, félon Ptolemée.
STELLATIÜM AGER. Cluvier indique un
champ de ce nom dans l’Etrurie.
STELLATIS AGER ou Campus, plaine ou
campagne d italie, dans la Campanie, félon Tite-
Live.
STENA ou Sthena, c’eft ainfi que les Grecs
appelloient fes défilés des montagnes de la Chaonie,
près de la ville d’Antigonie, félon Tite-Live.
STENÆ DE IR E , îles du golfe Arabique^
dans 1e voifinage du mont PtntadaElyhs, félon
Pline.
STENIMACHUM, lieu fortifié de la Thraee,
dans la province dé Philippopolis, félon Nicétas.
STENTORIDIS LA CU S , Lie de la Thraee ,
dans le voifinage de la ville Aenos, félon Hérodote.
STENTORIS, port de la TÎirace, auprès de
la ville Aenos, félon Pline.
STÈNYCLARUS, ville de la Laconie, fur ie
fleuve Pamifus, au nord du golfe de Meflîne.
Elle eft peu connue. On voit cependant par le
témoignage de Strabon & de Pauftmias, que Cref-
phonte , l’un des chefs des Héraclidespayant eu
la Meffinie en partage, établit-fa réfîdence dans
-cette ville &' en fit fa capitale, que l’auteur grec
appelé la ville • royale, Bccif/As/oy.