
SCSmonâ. à Sïnnium , entre Sifcia & Mwithrrroe ,
félon l’itinéraire d’Antonin.
V A R IC A , ville de l’Ibérie A fia tique, félon
Pt demie
V A R IN A , ville de la Dacie Rîpenlè, félon
la notice des dignités de l’empire.
VARINI ( les Varins ) : c’étaient des peuples
de la Germanie, & qui faifoient partie des Van«-
dales, félon Pline.
V A R IS , lieu de l’île d’Albion , fur la route
de Diva à Segoncium , entre Conovium & Deva,
félon l’itinéraire d’Antonin.
YAR ISTI ou Narisci , peuples de la Ger-
manie, félon Ptolemée. Tacite les nomme Narifci.
V A R N A , ville de l’Afie, dans l’intérieur delà
Mêdie, félon Ptolemée.
VARNALIS ou V arualis , fiège épifcopal
de l’A fie , dans la Syrie, fous la métropole
d'Hieropolis, félon la notice du patriarchat d’An-
tioehé , publiée par Schelftrate.
V A R N I , peuple del’Afiè, dans la Baâriane,
félon Ptolemée.
VARNON ou V atnoN , fîège épifcopal' de
l’A fie , félon la métropole d’Edefle, félon la nptice
du patriarchat d’Antioche, publiée par Schelfirate.
VARNUS A G ER , territoire de l’Italie, dans
la Calabre, airifi nommé d’une ville qui y étoit
fituée, félon le livre des limites.
VARODOPA ou V erodopà , province aux
environs de la Macédoine, félon Eutrope. Ortclius
en fait une contrée de la Thrace ; mais il écrit
Rodopa..
V A R PN A , nom d’une ville de l’A f ie , félon
’ Pfolemée.
VARUANI : peuple de l’Italie Tranfpadane ,
félon quelques éditions de Pline.
VARUà RIA , nom d'une ville de la Liburnie,
félon Ptolemée.
VARUBARINI ; Pline nomme ainfi des peuples
qu’il indique dans la Liburnie
VARUS ou V arumflumen ( h Fa r ), fleuve
qui, du temps de Strabon & de Pline, faifoit la
leparation des Gaules & de l’Italie.
Ce qui diflingue particuliérement cette rivière,
c’efi d’avoir été regardée comme fàifant la réparation
de la Gaule d’avec l’Italie : Varus ,
quia Italiam finit , en me fervant des termes
de Mêla. Strabon, Pline, Prolemée, Vibius Se-
quefter, font d'accord fur ce point, & on croiroit
n’avoir rien à oppofer à un témoignage qui paroît
univerfel. Cependant, c’eft en reculant les limites
de Tltalie au-delà dé leur terme naturel, ou du
fommet de YAlpis maritima que le Var fera cette
féparation ; & dans ce vers de Lucain ,
Finis & Hefperim, Promoto limite Varus,
Le Promotus limes ne peut s’entendre que de
rette manière. On fait que l’Italie a été appelée
Hefperia par les Grecs ; & cette {^nomination lui
efi refiée, lors même qu’on connoifibît des pays
plus reculés vers le côté du monde appelé Hef-
perus ou Vefpems, Les poètes en fourniraient plu-
fieurs exemples, & je me contenterai de citer Silius
Italicus en deux mots : Cannas, tumulum Hefperice.
Mais ce qu’il y a de réel, ç’efi que la Gaule a
confervé ce qui lui appartenoit.
Les dépendances de la province des Alpes
maritimes ont embraffé Camenelium & fon diftriél,
au-delà du Var. On lit dans .la vie de S. Pons,
publiée par Baluze: Fines Italien tranfiens ( Pondus)
urbem fub Alpium jugo procul Jitam petiit nomine
Cimelam. Ainfi, pour arriver à Cimela, qui efi la
forme que prend le nom de Camenelium dans les
écrits du moyen âge, S. Pons , qui, félon Ufuard ,
fouffrit le martyre fous Valérien & Gallien, avoit,
en traverfanr les Alpes, franchi les bornes de
l’Italie: il efi à remarquer que Nice, qui, pendant
un temps, a reconnu pour évêques ceux de Came-
nelium, ne borne pas précifément l’extenfion de
fon diocèfe à YAlpis maritima dans Eginhard. Sous
l’an 813 , il efi mention de Nice, comme étant
provincice Narbonenfis. Les comtes de Provence ont
pofledé Nice jufques vers l’an 1400 : cette ville *
par un cas de rébellion , s’étant donnée alors ii
Amédée V I I , comte de Savoie, elle lui fut cédée
en forme quelques années après, par Joland ,
mère de Louis d’Anjou , comte de Provence &
roi de Sicile. J’ai .cru. qu’il étoit néceflaire d’entrer
dans cette difeuflion , pour qu’on ne trouve point
à redire que dans notre carte les limites de la
Gaule ne s’arrêtent point au V a r , nonobfiant ce
qu’on lit dans les auteurs nommés ci-deflus.
V A RU SA , fleuve de l’Italie, dans la Gaulé
Cifalpine. Il fe jetoit dans le Pô , au-deflbus du
confluent de ce fleuve & du Ticini.
V A R U TH A , ville de l’Afie, dans la grande
Arménie, fçlon Ptolemée.
V ASADENSIS, fiège épifcopal de l’Afie, dans
rifaurie , félon les ades du concile d’Antioche.
VASÆDA , nom d’une ville que Ptolemée indique
dans l’Ibérie Afiatique.
VA SA G A B A ou V a z a g a d a , ville de l’Afrique
, dans la Mauritanie céfarienfe, félon Ptolemée.
VASALETUS , V asalætus ou Usaletus ,
montagne de l’Afrique propre, félon Ptolemée.
V A SAM A , ville de l’Hifpanie citérieure, fur
la route à'Ajhirica à Sara go fie , entre Rauda &
Voluce , félon l’itinéraire d’Antonin.
VAS AN A , ville de l’Afrique, dans l’intérieuï
de la Mauritanie céfarienfe, félon Ptolemée.
V A SAR II, peuples de la. Gaule Aquitanique
au midi des ltïobriges, félon Ptolemée.
VASATES. Ils ont été connus de Ptolemée,'
quoique leur nom y foit Fajarii, au lieu de Fajddi,
& que leur remplacement , qu’il fait plus fepten-
trional que la pofition de Bordeaux , & fuivi
immédiatement des Gabali, ne foit guère convenable.
On trouve le nom de Fafates, comme il
?lo>t être écrit dxns Aufone; & la capitale de ce
„euple efl appelée Vafatee par Ammien Marcellin
& par d'autres écrivains- Indépendamment de ce
qu’il eft anfli mention des Vttfotts, il eft tres-
fraifemblable que le nom de Vocates qu’on, trouve
dans le trolfième livre des commentaires, eft celui
des Vafates. Craffus, lieutenant de Céfar, ayant
réduit à compofition la ville des Sociales, Sqs ,
dans le nord du diocpft d’Aucli, s’avance dans le
territoire des Vocates, qui eft en effet limitrophe &
chez les Tamfates, qu’on croit avoir été compris dans
le diocèfe d’Aire, contigu à celui de Bafas, qui
repréfente les Vantes. Dans le dénombrement des
peuples de l’Aquitaine qui fe foumettent, on remarque
de fuite les noms de Vocales., Tamfates ,
Elujaus. Ainfi, voilà les Vocates également adhé-
rans aux EluJ'ates, qu’à deux autres peuples nommés
précédemment, ce quLne convient pas moins au
diocèfe de Bafas. Il ne paroît pas douteux que le
nom qui, dans Pline, fe lit Bafabocates, ne défigne les
Fafates, quoique fous une forme qui paroît étrangère,
par la confufion du nom de Fafates avec
celui de Vocates, le nom de Latufates, qui l’accompagne
immédiatement, tenant la place de
Tamfates, comme plufieurs critiques l’ont eflimé ;
on voit qu’il en efi de même pour la proximité,
que dans les commentaires fur les Vocates & les
Fafates: ainfi, quelque réferve qu’on doive garder
pour n’être point trop libre en çonjedure, M. 1 abbé
de Longuerue, dans fa defeription de la France,
fe rend trop difficile fur l’identité des Fafates avec
les Vocates de Céfar, &. les Bafabocates de Pline.
Comme on peut dire en général que les limites
des diocèfes repréfentent les cités des premiers
temps, à moins que des faits particuliers d’union
ou de démembrement de territoire n’y fafle déroger :
en ce cas, le diocèfe de Bafas donne aux Fajates une
portion de pays entre la Garonne & la Dordogne ;
cependant je ne fais fi cette portion de pays n’a
pas fait partie d’un ancien comté d’Agenois. Elle a
été poffédée, dans le dixième fiècle, par Guillaume
Sanche, duc de Gafcogne, qui rétablit le
nionaftère de Squiers fous le nom de Régula, ou
de Réole, de concert avec fon frère Gombaud,
évêque de Bafas ; qui s’eft intitulé Rafconenfis
epifeopus, dans un temps où les eglifes de la
Gafcogne manquoient de pafteurs. O r , de-là on
pourrôit foupçonner que cette extenfion du duché
de Gafcogne aiiroit donné lieu à celle du diocèfe
de Bafas dans cette partie. Elle eft diftinguée par
le nom de Pagus Alliardtnfis dans le titre du renouvellement
de la Réole.
VASATICA URBS, ville de la Novempopu-
lanie, félon la notice des provinces des Gaules.
VASB A R IA , ville de l’Afrique , dans l’intérieur
de la Mauritanie céfarienfe, félon Ptolemée.
VASCO ou V asiorum Cïvitas , ville de la
Gaule Narbonnoife, félon Ptolunèe & Pline. Ce
dernier écrit Fafco.
VASCONES, peuple de l’Hifpanie citérieure,
au pied dos- Pyrénées. Ce peuple , qui s’eft depuis
étendu en pafiant dans les Gaules, où il a pris
le nom de Gafcons.,. étoit à l’eft des Cantabres,
dans lq pays appelé aujourd’hui la Navarre ; il
s^étendoit depuis les Pyrénées au nord, jufqu’à
Y Iù crus au fiid.
Leurs principales villes étoient Pompelo, Cala-
guris & Grascuris.
VASCÔNIÆ SALTUSo^Vasconum Saltüs,
contrée de l’Hifpanie citérieure, entre les Pyrénées
& l’Océan Cântabriqüe, félon Aufone & Pline.
VASINABRONCÆ, peu.ples;d’éntre les Goths,
félon Jornandès. Ils furent vaincus par les Vandales.
VASIO. Cette ville efi citée par Mêla, entre
les plus opulentes de la Narbonnoife. On lit dans
Pline yFocontiorum civitatïs jeederatee duo capita ,
Fafio & Fucus Augufii. Ptolemée ne nomme point
d’autre ville que Fafio chez les. Facondi ; dans
la notice des provinces de la Gaule, Civitas Va-
fienfium, efi une de celles de la Viennoife. Sidoine
Apollinaire l’appelle Fafionenfe oppidum.. Cette
v ille, en confervant fon fiège épifcopal, eft réduite
prefque à rien, & on diftingue l ’ancien
Vaifon , qui eft fur la gauche:'cependant plufieurs
veftiges des édifices qui décoroient la capitale des
Vocondi témoignent qu’elle exiftoit dans un état
floriflànt, conformément à l’idée qifen donne
Mêla. Une infetiption confacrée Marti & Vafioni %
fait connoître que les Focontii, ainfi que d’autres
peuples, avoient divinifé leur ville principale. Par
les iriferiptions, l’ethnique de Fafio eft. Vaficnfes,
comme on a pu remarquer qu’il eft employé dans
dans la notice. ( M. d'Anville ). J’ajouterai deux
mots aux notes que l’on trouve dans la.nouvelle histoire
de Provence de M. l’abbé Papon.
Cette Ville étoit de la Gaule Narbonnoife , &
l’une des deux capitales des Vocondi <, au nord-
eft dYAveniene.
Cette ville a été totalement ruinée , mais on
voit encore dans fon emplacement, quantité de
débris d’édifices romains, les reftes d’un amphithéâtre
, un pont d’une feule arche, des ruines de
bains celles de diftérens aqueducs.
A Fafio on rendoit un culte aux Proximis. Le
P. Papon dit que c’étoit vraifemblablement les
dieux pénates, ou les génies que les anciensdon-
noieiit à chaque homme au moment de fa naifi-
lance.
V ASS E l, peuples de la Gaule Aquitanique,
fclon Pline,
VASSIADIUM ou Usadium, promontoire de
l’Afrique , dans la Mauritanie Tingitane , felom
Ptolemée.
VASSIATES, ville de la Gaule Aquitanique,'
félon Aufone.
V ASSINASSENSIS , fiège épifcopal d’Afrique,
dans la Byfacène, félon la notice épifcopale de
cette province.