
& en 10 1 7 ) , fans favoîr fe maintenir ni dans l’un ni dans l’aittfe de ces pays. Enfin;
Canut le Grand fournit en 1017 l’Angleterre, & en 1028 la Norvège. La fuite de ces
révolutions appartient à l’hiftoiré & à la géographie moderne.
Parties du milieu.
- -/ ■ G A L L I A.
L a G aule. J’ai traité avec une étendue convenable les articles G a l l i , 1 . 1. page 683 &
ftr'rv. col. a. & l’article G allia , ïbid. page 6 9 7, col. a.
L’article G a l l ia préfente d’abord les grandes divifions de Belgique , Celtique &
Aquitanique, avec les noms des peuples que ces provinces renfermoient. Ces divifions font
d’autant plus curieufes à recueillir pour l’étude de l’hiftoire, que notre nouvelle divifion
par départemens les fait abfolument difparoître. If y a ceci à remarquer dans la Gaule ,
que les grandes divifions romaines qui avoient pour lieu principal une métropole, fervirent
de modèle aux divifions eccléfialïiqnes ; 8c les peuples qui avoient une certaine importance
, dont le territoire étoit d’une certaine étendue,. eurent leur évêque. Ainfi, à l’àide de
l’étude des diocèfes 8c de leurs anciennes limites, on parvenoit à reconnoître l’étendue des-
pays qu avoit habité tel ou tel peuple. J’invite donc ceux qui ont des cartes de diocèfes :
ou des détails fur leur étendue, à les conferver pour les temps où ces connoiffances,
devenues plus anciennes,. feront auffi plus rares.
Après avoir donné différentes divifions de la Gaule, fous différens Empereurs, j’ai
donné dans un premier tableau, la divifion connue en dix-fept Provinces. J’ai adopté l’opinion
de Danville quant aux peuples placés dans ces différentes provinces , en obfervant que
•ceux attribués à la Lyonnoifè fécondé, par cet auteur, ne l’étoient pas par Bélay. La difficulté
confifte à trouver la place d’un peuple appelé J'adicajfcs par Ptol'émée, 8c que cet
auteur place près de Meldi. Danville ne pouvant les comprendre dans ta quatrième Lyon-
noife où étoient les Parifi 8c les Meldi, les plaça dans la Belgique. Bélay objefla qu’aucun
peuple de la Belgique n’a porté le nom de Nadicajfes ; mais que puifque l’on trouvé par
Pline, 8c par des monumens qu’il y avoit en Normandie, des peuples appelés Vadiocajfes ou
Vidncajfes, ce n’étoit qu’un même peuple, fur la pofition duquel Ptolémée s’étoit mépris.
La ville de Bayeux, dans ce cas, auroit alors porté le nom de Noeomagus. Au furplus
voyez les articles V iducasses 8c V adicasses. t. III. p. 457, col. b ; 38 r, col. b.
A la fuite de ce premier 'tableau , j’ai donné, un tableau figuré pour chaque province. La
première colonne offre les. noms des peuples , la fécondé celui de leurs villes en latin, la
fùivante le nom moderne de ces mêmes v ille s , 8c enfin dans la dernière colonne ,. les noms
des provinces où étoient fitués ces peuples. Il fera aifé de retrouver par ces noms de provinces
, ceux des Départemens r les noms des. villes même donneront plus de facilité 8c de
précifion à cette recherche.
Pour les détails, il faudra lire les articles r
Par is ii, ou plutôt Lutetia, t. II. page 294. col. a.
Nota ben}. Il y a une faute d’impreffion- col. b „ à la fin du deuxième alinea, contrée plus ancienne,
Efei d’une encore plus ancienne.
B rituriges; 1 . 1. page 325. co’. b.
L ugdunum. t. II. page 288. co'. b.
E lisii C ampi. t. I. page 622. col. b.
Bi.rDK.a la . ibid. page 355. col. et.
M arsilia. t. II. page 339. col. b.
V olcæ. t. III. page 39 6 , col. a.
Aqlttani 8c Aquitamia. t. I. page 173. col. I.
N. B. J’obferve qu’au nombre des villes qui ont porté le nom de B o n o n i a j’ai omis'celle de la
Gaule, qui n’eft placée dans cet ouvrage que fous celui de Ges'oriacum. , t; I , p. 743, col. b.
Voici cet article à-peu-près comme je l’aurois fait.
Bo n o n ia , ville de la Gaule dans la fécondé Belgique', elle étoit nommée d’abord
Geforiacum, 8c conferva long-temps ce nom. Elle ne lé quitta que vers le temps de Confi
tantin. En voyant le mot Bol lignifier, en Celte, 'élévation, 8c fachant que le nom actuel
de la riviere eft Liane , on efl bien tenté de faire venir fon nom de fa fituation, éc de
donner, au nom Bolorna, ce fens très-naturel, lieu élevé fur la Liane , ce qui répond
parfaitement à la pofition de Boulogne-fur-mèr. Je fens que l’on peut repouffer cette étymologie,
en objeftant qu’il y avoit une Bononia en Italie, qui n’étoit pas fur la Liane,
puifque le petit fleuve qui paffe fout auprès, étoit nommé Remis. Cependant cette opinion
a quelque chùfe de bien plaufible, 8c c’eft peut-être une altération caufée par la reffetnblance
des deux noms.
A quæ Se x t iæ . t. I. page 173. col. b,
A quÆ NERÆ. ibid. col. a . 8cc.
G e rg oria . t. I. page 736. col. b.
Au refte, je ne placerai pas ici les noms de beaucoup ^’articles, parce que la leébire des
tableaux les offrira d’une manière à en faire bien mieux fentir la connexité.
Mais j indiquerai le mot fuivant, comme appartenant à la Gaule , puifque la Gaule, com-
prenoit non-feulement toute la France aûuelle, mais auffi prefque toute la partie fepteq trionalé
de l’Italie.
A l p e s . 1. 1. page 1 13. col. b.
B E L G I C A .
L a Belgique-, Cette partie de la Gaule s’étendoit jufqu’à l’embouchure du Rhin.’
Voyez l’article Belgica. 1. 1. page 306. col. b. 8c Belgæ. ibid. col. a.
N. B. II y a une faute d’impreflion à la première ligne du fécond -alinea, page 309, col. a. On y
l i t , la fécondé Belgique ; life[ la première Belgique ; & plus bas life[ la fécondé.
La première Belgique renfermoit les cités ou ci-devant diocèfes de Trêves, de M e tz , de Verdun
de T ou l, de Nancy Sc de Saint-Diez.
La fécondé Belgique fut divifée au feizième fiècle, à la follicitation de Philippe I I , en trois provinces
eccléfiaftiques, favoir, celles de Reims, de Cambrai & de Malines.
Ainfi la Lorraine ,,les Trois-Éyêchés, en très-grande partie,de comté de Chini & le Luxembourg
ftançois étoient dans la première.
S s s s 2