
Apollonia, . . . . . . •
Amphipoli, . . . . . . .
Philippis. , ....................
Neapoli. , .....................
. . MP. XV1T.
. . MP. XXX.
. . MP. XXXIII.
. . MP. XII.
Topiro................................, . MP. XVII.
Poifulis qua modo Maximianopolis..........................
. . MP. XX1IÏ.
Brendice............................ . . MP. XXI.
Milolito, , . ................. . . MP. XII.
Timporo...............« « • • . . MP. XVI.
Trajanopoli,.................... . . . MP. IX.
Dymis.............................. . . MP. XVI.
Servis, ........................... . . . M?. XXIV.
Plotinopolim, . -. . MP. XXIV.
Hadrianopolim................. . . . MP. XXI.
Oftudi^o............................ . . . MP. XIX.
Burdhpo........................... . . . MP. XIX.
Bergula............................. . . . MP. XVII.
Drußparo.......................... . . . MP. XVI.
Tirallo, ........................... . . . MP. XVI.
Perintho Heraclea. , . . . MP. XVIII.
Cenophrurio....................... . . . MP. XVIII.
Melandada....................... . . . MP. XXVII.
Byfar.no, qua eft Conftantinopolis..............................
. . . MP. XIX.
Le fécond chemin, commençant a Velone
prenant fa route à gauche , s’étendoit par le nva«
de la mer ionienne oc nuiwi^u^ , r :
dans les terres par la ville de Delphes, il alloit
. oagner le rivage de la mer Egée , paffant par les
villes les plus célèbres de la Grèce, telles que
Mégare , Eleufis , Athènes , Thèbes, Ghalcis,
Thefialonique. Les voici, avec les autres moins
confidèrables, rangées fous le titre fuivant :
Evc.no. •
Delphi, .
Pholidc.,
T/ufpias.
Megara. .
Ekujinn.
Athenis. ,
Oropo. .
Thcbis. \
Chalcide,.
Opunte, .
Dcmctriade
Larijja. ,
Dio. . .
Berna, ,
Thejfalonica.............
MelliJJurgin............
Comme le titre de cet
MP.
MP.
MP.
MP.
MP.
MP.
MP.
MP.
MP.
MP.
MP.
MP.
MP.
MP.
XL.
XL.
XIII.
XI’J.
XLIX.
XXXVI.
XXIX.
XLVIII.
XIV.
XL1V.
XXIV.
MP. XVIII.
MP. LI.
MP. XXI.
article manque du nombre
général des milles & du nom de la dernière ville
où fe termine la route, on pourroit', felon Bergier,
les rétablir ainfi :
Le premier, par fes nombres finguliers, qui donnent
enfemble le nombre de 752 milles.
Le fécond , par le nom de la dernière ville, qui
eft Mellifur fits, Voici alors quel feroit le titre en
fon entier.
I t e r p e r LOCA M A R IT IM A A B A u S ONE IN
E p IR V M E T T H ESS A L I AM M A C E D O N IAM M.EL-
L T SU R G IM . . .................... MP. DCCLII.
30. La troifième voie part de la ville même de
Velone, & prenant fa dire&ion vers Apollonie,
pafte à travers la Macédoine & la Thrace auffi
bien que le premier , avec lequel il va joindre
Conftantinople. Il eft compris fous le titre fuivant :
Item, recto itinere ab Hydrunte A ulo-
N AM , S T A D , I ,
Inde per Macedoniam usque Constanti-
Iter a Brvkvusio s ir s ab Hyrdunte tra- NOPOLIM.................. .................. MP. DCCLVI.
jectus A ulonam. Stad. NUM I , Sic.
Inde per loca maritima IN Epirum ET Apolloniam. . . . . . XXV.
Thessaliam et Macedoniam, Ad Novas................ . . . . . MP. XXIV.
Sic. Clodianas................... .................. MP. X X V .
A n Acroceraria. .................. MP. X X X III.' Scàmpim..................... ................. MP. XXÎI.
Photnice. ............................................... MP. XLI. Très Tabemas. , . . .................. MP. XXX.
Butroto. - • . MP. LVI. Lychoridum..................... ................... MP. X XVII.
Clycis Limen............. .... MP. XXX. Scirdanam..................... ................. MP. X X V II.
Aetia Nicopoli............. .... , . . MP. X X . Cajlra......................jj ..................MP. XV.
' , 9 1 /I * XII.
Cell,
m a s, ; / ; . . . . . . . . MP. XXXIII.
Edejfam, MP. XXXIII.
Dicxopolitni. . . . . . . . MP.
T/icJJalônicim. . . MP.. 'sX.XIX.M'
Apolloniam, • . . . . . . . . ‘ MP. XXXVI.
Amphipolirn. . . . . . . . . . MP. XXXII.
Phïliplpos, , ■ . . ., . j V ; v ., m p . XX x y .
Aconitßna,. . , . ,, . MP. , XXI. 3
Olçpifçum.' . 1 ; L .' . .! ■ MP-. . : x v in .
Stahiluin 'Diàmdts.. '. l u,- .< / ' M?. - XXIïo 1
hripkràjn five Pyrfialïni nunc
Maximianopolim. . . . . . . MP. ... XVIII.
Briçiçern. . . . ii i ' vH . . . . MP. ; XX. -
Trajnnopolimi J MP.. ; X X y il.
Cyp/élam. . . . y ;; ;. . . . . MP. . XX^X.
Syraccllam*. . ; •. V • ‘ . . ; MP. I XXX. '
Apros' . i , i . . , ; !, . . . . . ■ mp.L X xV.
Refifion, . . . . '. . . . . MP. ' XXVI.
ïîtracléairi' - , ,< . . ,•. . .. .. MP./ XXVI.'
' Ccéhophrunon. . . . . . . . d . ' MP.' 'XXIX.
, Melandada. ; . ■ ■.« > •. v >, MP.’ , XXYrlII.
: Bÿjatitium, y ; . . '. • Sm-p .- -Xkx;-v-!
, ;, Ce hchemin p’avok- rien de .>eomrmm aVed de
premier, fmon les deux dernières dations-;-favèir,
;Cceh0pkrurion $0 .>Melandada: J Ce- fui 'dans 'là première
dé ces <viiies. qu’Aurélien fut mis à mort.--
C’e f î , fanV doute -, ce troifièmè' cfi'emnï~qub
Strabori appelle Viafiè Epfàûah, en d’eqx endroits
du L. v u de'" fa géographie/ )
Dans le : premier endroit il -dit Ionit-‘Sinus
prima pof{.es ' ffint .Epidamnus fiyp. fiXyuhas^iiNn^ &
Apoîloniâ. \ Ex Appïïoida r in . Macedoniam. Jïynpda
in ''0 rien terri'via èfi'fi quant pèr milita. ' pàjfüiirh menfi i
Junt : lapidcfty. e Cùlufnnis'-u/què ÇypfcMnù &. Meürurn
grnncm, mil. paf. D. atque XXXV difiinxerunr. Çorn-
putatis ver?) per'fingilîn 'rdaiias' fiadiïs' oSto 9 Jl'/diorum
trunt milita quatuor, ducenta & LXXX.
Dans un autre endroit il prèhxLle côftlniehce-
-tnent. de. ee grand chemin'dès la ville tl& Dyrnha-
cfiium, & le conduit par Apolîonie' à traversins
nations de.- la Macédoine, doqt il. p^ple- en^çes
termes: Per lias gentes Egndtia via à Dyrrhachia &
Apoîloniâ ptrducituY.
Dans cette route on troiivoit deux villes portant
le nom d’Apollonie. La première eft celle
dont parle Stràbok. dans dès-deux paftigeiy fituêè
entre Dyrrhachium & VeUyie, fur fe rivage de
.la Macédojne , , tout auprès qu, lieu, où la. mur
^Adriatique,, eft divilée, de. la .mer.,Ionienne. :_Lp
cétojstyjQtuée çqtr.e Thqfljilçnique & Amîia
if c# oipR»jîfsrs^ftStrïfflçiu
idéographie ancienne. Tome III,
V - I M 5 7 7
, O r , quoique Strabèn ifembleiterminer ce chemin,
à.îa'vjillé- de GypfduP't fitiiée fui? île'fleuve Pleines ,i
entre ■ Tmjandp'oiis 1 :& 3Sivhcdk; .cependant elle ne(
taiffem pas de 's^étendre- d’ùrr :c<ké jufqu’àiConfr.-
fcintÜaoplè-} de l’autre‘ jnfqu’à: THellsfporit; car
cetteyroute fe partagéoit- en deux à . Traj.anopolts.
L’hne; des branches sVvançoit juiqii’à. Conftanti-
nople.y pour piaflef de-là. à Calcédoine 8c à Ni-
cbmédiei:, l’autre uiroit-vers .ladroitre; direélement
à Callipolïs, fur le détroit de PHellefpont, pour
aller reprendre, au-delà:,-à' la ville de Lampfaqüe.
On en: a la 1 preave^daos*- Ciçérony qui i dans, (oa
traité , dt\>Provincïis tioonjalarihus parle, de >cette
grande Voie ' qui' .pafToit ) par-1: la Macédoiné :8c
s’étendok ..jnfqu’à/^i’Heliefpoxit.. Jdia*■ xllajAuiflra.^
dit-il, qù&.per Macedoniam ejl ufque ad Helhjpon-
tum 'milifqris*'-’ ; .
%iii5?. De 'ces' deux^.palTages, l’un de Straboh i
l ’autre ; de. Cicéron!^ lil rélùlte, plufieurs .cétihoiL-
faèces;; relativgsi aux? cheminsi -, 1 : ..
: La première? eft-que- ce ! chetnirr: eft un. de ceux
quelles Bonrapis uvoient cdoftruks aii,tra.v:«rs des
provinfcës i avant! Aûguftey Ce que:l’on peijt : conK
dure .de. c é s y i d - ’im- miteiar ^gut/ le piécedoit
au imoinâ der quelqiàe bemjîS^i '.iKi^ nofira militarisa
O’eft comme®!il difoirquéic’eft uinoiivragç romain y
pareil aux antres chemins qui portoienti le nohu
de .cheaTiinsi.hiiirtpLtidïl::ni îl .v: i .. '.-)3 ni
''}'La;}fecdndb y!deftlmiè'f'.ce..m’etéstslpas feulement*
une., partie>üur cheaâtri qui ïétoit ainft pâvé.e y mais
qù’il'kyôîti éîéîconttnué qufqu’k. ilextrérfi usé de ££«-*
Eopé ,!i:oùy;e'iï cétcemlroit y ’elle. .touché là
. lefpont. • • :■ n ^ " :
. ’ La t r é if ièm e r ’eftî que : C^far. .hn’a.-rpas : été le-
premier: quii aÊtuiiefuré .les ;gfàno!s- chemins . desj
provinces pÿt milies<iîalmiie^ip'fkiidivdé.S':par .des'
cojoxihes ':aîUiiàired>3 putfque celui: ciU’é3£iit:dejà;;aii-
tein ps elfe iLiCéron. , , ■ '• ■ > 'n - ! - ■?
1 ! LaLquairième iéflp'quq la I melùre :obfetvée -cîans
l’étêndaen do iè S r è€e:2Tlè'ft; 3pàs diffécen te ; de* ceîip
donfc piîife:,feri^)tt,'inc îtalfô; ifavfeir ; :ihr mefurê»
appelée mille r s au '' lieu que. rcéMe . qui étoit en
ufagë’parij'ii lea.Grëci,- éfoir la ftade. Mais comme
cette mefure eft bien-moins étendue que le mille ,
il en eût iréfnlréitleï double xléiavantage d!aug-*
menter.le travail^!Têu-' multipliant- le nombre,"d;S
colonnes ,àiilliairës.‘ !) : ’ j
Gn/voit déplus , par.le,témoignage de iStrabon,
que le mille italique1 dont, dit :fe fervoit ..pour.-Ja
meâirèildes grands- chanins , comprenoit ‘huit
ftades:i(ii^.'.ÿ :.
Bërgier finit fon chapitre, xlviii.
6°. Nous - ,v,6ilà donc , enfin parvenus , dit-ily
aUiderniej?_cheniiirdel’mnéFaire^- non pas en Forëre
quïl ÿ a rangée mais en celui' que nous .avons
'(i):'Gn'trouvera a ‘la fin dé ce,v'dlüfflô,'entre autres
'tnerdéÀix* relatifs'a :Ia••'gëd'grà’phie;aiteierine , iXn petit
.précis de ce qu’adonné .M. ü’Aaville-.liiD.les mefures
gÇjWifif^sM^baStê^Boil ebuiftel i£tj bsL : i
D d d a