
ce nom foit aSuellçment r.eftraint au canton qui
eft au midi de la Seine, jufqu’aubord delà Rifle
ou ie diocèfe de Rouen confine au diocèfe de
Lizieux.
VELISCUM, lieu de l’Afrique, dans la Mauritanie
céfarienfe, fur la route de Rujuccurum à
Celama , entre Sufafar Si Taranamufa cajlra, félon
l’itinéraire d’Antenin.
V E L IT IÆ , nom d’une ville de l’Italie, félon
Feftus'.
VELITRÆ ou V elletri , ville d’Italie, dans le
Latium, au pays des Volsquès. Elle étoit fur la
gauche, à quelque diftance de la voie Appienne,
au ftid-efl d’AIbe. Elle devint confidérable fous
les Romains. Une infcription confervée dans fon
hôtel-de-ville, atteflé qu’il y avoit à Velitres un
amphithéâtre ; mais il n’en ' refle aucune trace.
Deux voies conduifoientà Velitres; l’une à l’oueft,
fe déîachoit delà voie Appienne ; l’autre, à l’eft,
communiquoit avec la voie Latine. On a trouvé
affezprès, en 1763 , le defl'us d’un farcophage qui
préfente une infcription en grec & en latin : elle
eft de Julie Solémie, mère de l’empereur Hélio-
gabale, laquelle l’âvoit en l’honneur de Sextus
Varius Marcellus, fon époux.
VELITRANI ou V eliterni, félon les différentes
éditions de Denys d’Halycarnaffe. Cet
auteur défigne les habitans de la ville"de Vdurai.
V E L LADIS , ville de l’Hifpanie, dans la Lu-
fitanie , félon quelques éditions latines de Ptolemée.
VE L LANIS, ville de la haute Mcefie. Elle
étoit éloignée du Danube, félon Prqleméé.
VEL LATES, peuples de la Gaule Àquitanique,
entre les Aufcii & les Rhuteni, félon Pline.
VELLA VI. Cette leçon eft préférable à celle
de VtLiimi, que donnent quelques éditions des
commentaires , & à laquelle Ptolemée eff conforme.
Selon Strabon, ValLavL La notice des provinces
de la Gaule, où la capitale de Vdlavi eff
appelée civitas Vellavorum urbs , confirme la
leçon de Vcllavi. Du temps de Céfar, les.Vdlavi
étoient fournis aux Arvemi, ainfi que les Gabali
leurs Yoiflnsr Sub impcrio Afx'ernorum ejje cohfue-
veram. Mais , affranchi vraifemblablement par
Augufte, ils formoient, félon Strabon, une cité
particulière. Le diocèfe du Pui repréfente leur
territoire ; ce qu’on ne faurok dire également de
la petite province qui porte le nom de Vellai,
annexée au gouvernement de Languedoc: car
^ancienne capitale des Pellavi, qui porte a.éluelle-
ment le nom de S. Paulin ou Paulhan, comme
on dit dans le pays, eft enclavée dans la province
d’Auvergne. Ç ’eff un étrange déplacement
dans Ptolemée, de faire les Vdauni ou Vellàvi
voifrns des Aufcii.
VELLAUNODUNUM. Céfar partant d'Agé- |
dincum, gu de Sens, & y laiflant1 les bagages de
fon armée, pour fe rendre en diligence à Gma-
bùm , ou Orléans, rencontré fur fa route, & le
lendemain de fon départ, altéra die, une ville
■ des Senones, nommée Vtllaunodmum; 8c, après
l'avoir reçue à compofition , il arrive en deux
joprs à Gtnabum, Dans les éclairciffemens géogra-
phiques fur l’ancienne Gaule , qui ont paru en
*741 > la fituation de VelLmnodunum eû établie à
Beaune en Gâtinois. On remarque en effet, que
cette pofition eff cOmprife dans le diocèfe de Sens,
Oppidum Senonum Vdlaudurium , & qu’elle fe ren-
contrc fur .la rpute direfte clé Sens à Orléans.
Sa diftance à l’égard de Sens de 40 & quelques
milles romains, -.convient à deux jours de marche
d une année fans bagages, Si qui faîfoit diligence,
y egece dit prêcifément que la marche commune
du foldat romain en cinq heures d’été, qui valent
environ flx Sc un quart de nos heures aftro-
nomiques, & égales en toutes faifons , étoit:
de 20 milles;& , en l’accélérant, qu’elle étoit d e :
24, la diftance de Beaune à Orléans n’étant que
d environ 30 milles , la route en deux jours n’eft
que plus facile à admettre le nom de Bdna,
fous lequel il eft fait mention de Beaune villa
Belna, Empago Vajlinenji Cita.
VELLEIACIUM , ville de l’Italie, an milieu'
! des collines de la Gaule Cifpadane, félon Pline.
VEL LICA, ville de l’Hifpanie, dans l’intérieur
de la Tarragonorfe * félon Ptolemée.
Selon Florus, Augufte battit les Cantabres fous,
les .murs de P'ellica.
VELLOCASSES, peuples de la Gaule Belgique,
félon Céfar. Ils font indiqués dans la Lyonnoife*,
par Pline & Ptolemée. Cette différence vient de
ce qu’Augufte tira quatre peuples , les Vellocafes
compris, d'e la Gaule Belgique, pour les mettre,
dans la Lyonnoife.
V E L P I, montagnes de la Cyrénaïque, aux
confins de 1 A frique propre. C ’eftfur ces montagnes,
qn’habitoieht les Macatuta , félon Ptolemée.
V E L TÆp eu p les de la Sarmatie Européenne ,
dans .use partie du golfe Vénédique.
VELUCA , ville de l’Hifpanie citérieure , chez
les Anvaci, félon Ptolemée. .
V EM AN IA , lieu de la Rhétie , fur la route de
la Pannonie dans les-Gaules, en paffant par So-
piano., entre Campodunum & Brigantia., félon l’itinéraire
d’Antonin.
Ptolemée nomme ce lieu Viana.
VEMPSUM, ville de l’Italiedans le Latium',
félon Ptolemée.
VENAFRUM ( Venafro ) , ville d’Italie , dans
la Campanie, au nord, vers le Samnium,• elle
devint une colonie romaine. Elle étoit renommée
par fes oliviers & par fes huiles.
VEN AM I, peuples de la Gaule Aquitanique,
félon Pline.
" VÈNARIA <m V eneria , île de la merdeTyr-
rhène, félon Pline & Marcian d’Héraclée.
’ VENASII; peuple de l’A fie , dans la Cappa-
doce, félon Strabon.
VENAXAMODURUM, ville de la Rhétie,
félon la notice des dignités de l’empire.
VEN DE LIA, ville de l’Hifpanie citérieure,
chez les Autrigones, félon Ptolemée.
VÊNDENIS , ville de la -haute Mcefie, Sc
éloignée du Danube , félon Ptolemée.
VENDUM , nom de l’une des quatre villes
que poffédoient les Japodes, dont le pays s’éten-
doit depuis les Pannonies jufqu’à la mer Adriatique,
félon Strabon.
VENDUPALIS, fleuve de l’Italie, dans la
Ligurie , félon une ancienne infcription, citée par
Ortélius.
VENECA , ville de l’A fle , dans l’intérieur de
la Médie, félon Ptolemée.
VENEDI, peuples originaires de la Sarmatie,
qui habitoit d’abord fur le golfe Vénédique, dont
ils occupoient toute la côte : de-Ià ils paffèrent
dans la Germanip avec les Slaves, où ils habitèrent
les terres que les Germains avoient abandonnées
, félon Ptolemée, L. 111, c. f. -
Jornandès, de Reb. Getic. dit que ces peuples ,
avant cette migration, furent vaincus Si fournis
par Herman ric.us , roi des Geths.
VENEDICI MONTES * monta gnes de la Sarmatie
européenne, félon Ptolemée.
VENEDICUS SINUS , nom de la partie de la
mer Baltique où fe trouvent les embouchures
du Turuntue, du Çhéfinus, du Rubo, Si du Chronus ,
félon Ptolemée. C’eft la partie de cette mer
au- deffus de la Viftule.
VENELI ou V enelle, peuple qui habitoit dans
la partie maritime de-la Gaule Lyonnoife, & qui
avoit pour capitale la ville de Crociatonum, félon
Ptolemée.
Ce peuple eft nommé Venelli par Pline.
VEN EN I, peuple de l’Italie, dans la Ligurie,
félon PI ine.
VENERIA ou A p h r o d ï S IUM ( Faradcefe ) ,
ville de l’Afrique, qui étoit fituée fur le bord de j
la mer, au nord-nord-oueft d'Adrumeturn.
Ptolemée parle de cette ville.
VENERIS ÆNADIS TEMPLUM, nom que
l’on donnoit à un temple que les Troyens bâtirent j
l'honneur de Vénus , lôrfqu’ils arrivèrent fur «la
côte de l’Epire, & qu’ils eurent pris terre dans
la péninfule appelée Leucas,. félon Denys d’Haly-
earnaffe.
Ce temple étoit fur le promontoire d’Aftium.
V eneris A rsinoes Fan um, temple de l’Egypte,
fur le promontoire Zephyrium, entre Canope &
Alexandrie, félon Strabon.
V eneris A ureæ C ampus, champ de l’Egypte,
dans le territoire de Memphis, félon Diodore de
Sicile.
V eneris Insula , île du golfe Arabique, fur
la côte d’Egypte, félon Pline.
t V eneris La c u s , nom d’un lac que Pline indique
à Hierapolis de Syrie. Cétoit un étang fort
poiffonneux, dans la ville même d'Hierapolis , près
du temple de Junon, félon Lucien
V eneris Mons , montagne de l’Hifpanie , au
midi du fleuve Tagus , & au voiflnage du pays
des Carpetani, félon Àppien. ’
V eneris Portüs , port de la Gaule Narhon-
noife, fur la mer Méditerranée, entre les promontoires
des Pyrénées, & au nord de Cervaria,
felqn Pomponius Mêla.
Ce port étoit fameux par un temple de Vénus
que l’on y avoit élevé.
V eneris Pôr tus , port de l’Italie, dans la
Ligurie, aux confins de l’Etrurie , entre Segejla Si
Portas Delphini, félon l’itinéraire d’Anton in.
V eneris Po r tu s , port de l’Egypte, fur le
golfe Arabique, félon Agatarchides.
C ’étoit autrefois un fameux entrepôt, que l’on
nommoit Myos hor/tws ou Mûris Statio ; il fut en-
fuite'appelé Magnus Portus, Sc enfin Veneris Portus,
félon Ptolemée. Cet auteur dit que ce port étoit
près du promontoire Drepanum.
VENETHAL , fiège. épifcopal, fous la métropole
de Scrgiopolis.
VENETI ( les Venètes ou Hénetes ) , peuple*
d’Italie , dans la Vénétie. Us étoient d’origine
celtique. Quelques hiftoriens les font defeendre
d’une colonie de Troyens qui étoient venus s’ÿ
établir après la ruine de leur patrie ; mais Hérodote
dit que c’étoit une nation, illynque , ce
qui eft plus vraifemblable.
V eneti, peuples de la Gaule Celtique, danr
l’Armorique, qui habitoient dans la péninfule au-r’
deffus desNamnètes, félon Céfar, de Bdl.Gaïl. L.nr,
c. 8 , qui leur.donne la gloire d’être les plus puiflans
de tous les peuples qui habitoient fur cette côte , St
qui dévoient cet avantage à la' grande quantité d$
vaiffeaux qu’ils avoient, à la fcience & à la pnw>
tique de la navigation,
Ptolemée, L. 11 , c. 8, nomme leur ville Dario«*.
rigum.
La cité de Vennes étoit plus puiffànte fur mer
qu’aucune autre, & les Veneti fe diftinguoient
par leur habileté dans la marine, félon. Céfar :
il emploie aufîï pour défignér Jeur territoire le
nom de Venetia, qui n’eft pas la formé ufitée à
l’égard des cités de la Gaule. Strabon a mal
connu les Veneti, en les dïfant Belges, ainfi que
les OJifnui. Les Veneti font cités dans Pline, &
les îles adjacentes à leur continent font appelées "
par lui Venetico infulo. Le nom des Veneti eft
oublié dans le texte grec de Ptolemée. mais non
pas dans la verfion latine, qui, n’étant pas récente
eft regardée à-peu-près comme un texte.
VENETIA ( la Vénétie ). Cette contrée d?
l’Italie commençoit à l’eft de la Gaule, à-peu-près au
lac Bïndcus &.au Mincius qui en fortoit. Ses bornes
n’étoient pas trop diftinâes au nord-eft.
Ses rivières principales, outre le Pô , étoient
YAtheJis , le Medoacus major Si le P lavis.
Ce pays étoit très-fertile en pâturages ; on y
trouvoit de nombreux troupeaux de chèvres, IJ.
fourniffoit aui£ d’exc.dleas chevaux,'
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