
2iS TAR
dans la Lydie. Pline ep place la fource daHs le '
mont- Tniolus.
T A RN IS , fleuve de la Gaule Aquitanique ,
félon P,line & Sidonius Apollinaris. C’eft aujourd’hui
le Tarn. . s -
TARODUN UM, ville de la Germanie, près
du Danube, & au voifmage d'Am Flavioe, félon
Ptolemée.
T A R O N , nom d’une contrée de l’A fie, félon
Curôpalate & Cédrène. Ortêlius juge que c’étoit
aine contrée de la Syrie.
T A R O N A ( Tchongar ) , ville de la Cherfonefe
Taurique, au fud-e ft de Taphra, & à l’eft de
Satarcha.
Ptolemée l’indique dans l'intérieur des terres.
TAROSTA, nom d’une v ille. épifcopale fous
la métropole de Sergiopolis, félon Guillaume de
^Tyr.
. T A R O ZA ou C arosa , fiège épifcopal? fous
la métropole de Theodofcopolis, félon les notices
des patriarches d’Antioche & dé Jerufalem.
TARPÆUM ou T arpæus mons. C’eft ainfi
qu’Etienne de Byfance nomme le mont Tarpéïen
ou Capitolin. _
T A R P E , ville de l’Italie, fur le mont Tarpéïen
ou Capitolin , félon Etienne de Byfance.
Cet auteur dit que les anciens la nommoient Saturnin.
g .
TARPE TE S, peuples de la Sarmatie aùatique,
-fur lé hord dti Pont-Euxin , félon Strabon.
TA R PH A R A , ville de l’Arabie heureufe, félon
Etienne de Byfance.
TAR PH É , ville de Grèce, dont parle Homere
dans l’énumération des vaifîeaux : Paufanias n en
parle pas. Etienne croit que c ’eft .la même que
JPharyza ou Pharyges ; mais Strabon les .diftingue.
A u refte, je ne connois la pofition d’aucune des
deux.
Par là place qu’elle occupe dans Homere entre
d’autres villes , on peut croire qu’elle appartenoit
aux Locriens-Epicnémidiens.
TARPHE, fontaine dans le pays des Locres
Epicnémidiens, & au voifmage de la ville Pkaiygoe
félon Etienne de Byfance. M v ,
TARQUINIENSES, peuples de 1 Italie, dans
l’Etriirie, félon Pline. . . . .
Au rapport de Juftin, ces peuples tiroient leur
origine des Grecs. . i ,
TARQUINII ( la Turchina ) , fur la Marta ,
qui fort du lac Vulfinienfis pour aller fe rendre à
la mer. C’étoit une des principales des Etrufci:
elle avoit donné Ton nom à la famille des Tar-
quins; & Lucius Tarquin , furnommé l’ancien,
auffi-bien que Tagès, inventeur des augures, y
étoient nés. On avoit inventé dans cette ville
l’art de faire des fiâmes de terre. Strabon ( I . v) ,
prétend qu’elle avoit pris fon nom de Tarchon,
prince Lydien fes habitans eurent de fréquentes
euerres contre les Romains, & l an de Rome
395, ils firent égorger trois cens fept prifonniers
T A R
de èuërrè faits fur l’armée de Fâbius Ambufiusf
les Romains s’en vengèrent bien dans la fuite.
Vers la fin de la république, Tarquinii fut détruite
; mais on ne fait pas précifément dans quel
temps.
T À R R A , ville de l’Afie mineure, dans la Lydie
félon Etienne de Byfance.
T a r r a , Etienne de Byfance- indique une ville
de ce nom près du mont Caucafe.
T arra , nom d’une ville de file de Crète}
félon Etienne de Byfance & Paufanias.
T arra , nom d’une montagne de l’île de Crète j
félon Plutarque, cité par Ortêlius.
TARRABENI, peuples qui habitaient par bourgades,
dans la partie occidentale de 111e de Corfe,
au midi des Cervini, félon Ptolemée.
TARRACINA. T ite -L iv e nomme ainfi un
fleuve de Tltalïe.
TAR R A CO ( Tarragone ) , ville de I’Hifpanie
citérieure , chez les Cofetani. Cette ville étoit ancienne
au temps des Romains. Des auteurs Ef-
pagnols n’ont pas craint d’en trop reculer la fondation
, en l’attribuant à Tubal. D’autres, avec
avec plus de vraifembîance, T’attribuent aux Phéniciens,
qui la nommèrent Tarcon, d’où les Romains
firent Tarraco. Elle avoit déjà été détruite
lorfqu’elle fut rétablie par les deux Scipions. Publius
& Cornélius y établirent une cour de Juftiçe
( conventus), avec une colonie. Strabon dit que
fon port n’éteit pas bon ; mais que fa fituation
rendroit cette ville intéreffante pour le pafiage des
généraux en Hifpaiiie. On fait que, devenue ca- .
pitale d’une très-grande partie de cette région ;
elle lui donna le nom à’HiJpanie Tarragoümift. Les
eaux y étoient- excellentes pour l’apprêt du fin ,
auquel elles donnoient un luftre éblouiffant.
Augufte étant paffé en Hifpanie à l ’occafion de
la guerre contre les Cantabres, tomba malade à
Tarraco, où l’on porta fi loin l’adulation pour fa
perfonne, que ce fut, dit-on , dans cette ville que
l’on éleva le premier autel en- fon honneur.. Soit
politique , foit raifon ,. Augufte ne parut pas infiniment
fenfihle à cette flatterie, qui alîoit jufqu’à
l’impiété ; & , dans la fuite, les Tarraconois étant
venus lui annoncer, comme un préfage heureux,
qu’il croiffoit un palmier fur l’autel qu’ils lui avoient
élevé. « C’eft une preuve excellente ,. dit-il, de
» votre aflkluité à y brûler de l’encens v. .
Les Tarraconois ne furent guère mieux traités
par Galba, l’an de J. C 68, par un a&e d’adulation
à-peu-près pareil. Ils-hii avoient-offert une
couronne d’or , en l’annonçant du poids de quinze
livres ; Galba la fit fondre', & comme il. en man-
quoit trois onces,, il les leur demanda, & fe fia
fit donner.
Ce fut pendant le féjour q.u’Adrien fit. à Tarraco,
•- vers l’an 12.1_.ou 122 de J. C . , qu’il rétablit, à
fes frais , le temple bâti dans cette ville en l’honneur
d’Augu^e j fous Le règne de Tibère.
T A R
■ On a plufieurs médailles de Tarraco, la plupart
fepréfentant la tête d’Augufte, & d’autres ou il
e(t affis. Des deux TT qui fe Ufent au travers, le
P, Flores prend l’un pour la lettre .initiale de la
ville, & l'autre pour celle du mot Tag.ua-, ayant
rapport’ à la Togo, habillement romain que l’on y
avoit adopté: Lé V cft la première lettre de Fielrix,
ou la nsprlcujc, épithète qui lui t^voît été donnée
à caule de fon attachement au parti des Romains.
TARRACONENSIA SVGA, nom que Sy-
donius Àppollinaris donne à des montagnes de
l’Hifpahie'. Cet auteur compare à du miel le fel
que l’on trouve dans ces montagnes.
T A R R A G A , lieu de l'Hifpanie, au fud de
Pompclo. - f
TARRAGENSES, peuples de i’Hifpanie cite-
rieure : ils, étoient alliés des Romains, félon Pline.
T ARRAS, ville fituée fur la côte occidentale
de l’île dé Sardaigne, entre le port Coracodes 8c
l’embouchure du fleuve Thyrfus , félon Ptolemée.
TARRUM ( Nador) , v ille. de l’Afrique, dans
la Mauritanie céfarienfe, fur le mont Malethu-
balus, félon Ptolemé. Cet auteur la place à deux
dègrés au midi de ViElorïa.
TA RU A L TÆ , peuples de l’Afrique , dans la
Lybie intérieure, félon Ptolemée.
T A R S A , village bien peuplé de l’Afie, au voifmage
de l’Euphrate, à .150 ftades ap-defleus de
Samo fata, félon Etienne.de Byfance.'
TARSATICA , nom d’une ville de l’Illyrie,
félon Ptolemée 8c Pline.
Dans l’itinéraire d’Antonin, cette ville eft nommée
Tarfadcum ou Tharfadcum, 8c elle y eft indi-
diquée fur la route d'Aquilèe à Sifcia, en prenant
par la Liburnie, entre ad Titulos 8c pd Turrts.
TARSËIUM , ville fituée près de colonnes
d’Hercule, félon Polybe, cité par Etienne de
Byfance.
T A R S I, ville de l’Afie, dans la Syrie, félon
Héfychius, cité par Ortêlius.-
TAR SIA , contrée de l’Afie mineure, dans le
Voifmage de 'la Bithynie, félon Conftantin Porphyrogénète.
T a r s ia , nom d’une ville de l’Afie mineure,
félon Nicétas.
T a r s ia , promontoire de l’Afie, dans la Car-
manie7, 8c fort avancé dans le golfe Perfique, félon
le journal de la navigation de Néarque, où il eft
Indiqué à moitié chemin entre Sidodona 8c Catoia.
TARSI AN A , ville de l’A fie , dans l’intérieur
de la Carmanie, entre Chodda 8c Altxandria, félon
Ptolemée.
TARSIUM, ville de la baffe Pannonie , éloignée
du Danube, 8c fituée entre BaJJîana 8c Sir-
mium, félon Ptolemée.
vT a r s iu m , Arrien nomme ainfi le promontoire
que Néarque appelle Tarfia. ( Voyc^ ce mot).
TARSIUS, nom d’un fleuve de l’Afie mineure,
dans la Troade.
T A R SÙ R A , fleuve de l’Afie, dans la partie
de la Colchide, qui étoit à la droite du Phafe.
Arrien place l’embouchure de ce fleuve entre
celles du Singamcs 8c de TTlippus.
TARSUS, ville-de l’Afie, dans l’intérieur de
la Cilicie, 8c traverfée par le fleuve Cydnus. Il
en eft fait mention par Denys le Périgète, Ptolemée
, Pomponius Mêla, Pline 8c Strabon. Ce
dernier ajouté qu’elle étoit très purifiante 8c très-
peuplée -, que Tes habitans excelioient dans l’étude
de la philofophie 8c de toutes les fciences qui
étoient cultivées chez les Grecs; 8c qu’en cela,
ils furpaffèrerit Athènes,., Alexandrie 8c toutes les
autres académies du monde.
Selon Etienne de Byfance, cette ville étoit une
colonie de l’Argolide. Pline la qualifie de libre ,
8c dit qu’elle jouiffoit de fa liberté fous les Romains.
Quelques auteurs 'difent que Tarfus mérita le
titre de colonie Romaine, à caufe de fon attachement
pour Jules Céfar.
On lit dans Xénophon, que Syennefis, roi de
Cilicie, avoit un palais à Tarfus; qu’à l’approche
de Cyrus, Syennefis 8c les habitans s’enfuirent
dans un lieu fort, fur les montagnes.
Les troupes de Cyrus pillèrent la ville ainfi que
le palais du roi. Ce prince y féjourna vingt jours,
8c y eut une entrevue avec Syennefis, qui lui
donna de grandes fommes d’argent pour payer fon
armée. Les Grecs refufoient d’aller plus loin ; mais
Cyrus leur ayant promis une augmentation de
paye, ils le fuivirent. -
TARSUS ou T arsea , ville de l ’A fie, dans la
Bithynie, félon Etienne de Byfance.
’ T arsus , contrée de l’Afie , dans la Bithynie^
félon Etienne de Byfance.
T arsus , nom d’un lieu de l’Inde, félon Ifidore
de Charax.
TARTANIUS AMNIS, fleuve dont il eft fait
mention dans un fragment de l’hifkrire de $al-
lufte. Il femble que ce fleuve étoit aux environs
de la Bithynie.
TA R T A R U S , fleuve de la Phtie , près la ville
de Melita, félon Antonius Liberalis.
T a r ta ru s , fleuve entre le Mine tus à l’oueft,'
8c YAthefis à l’eft.
TARTESIORUM-SALTUS, forêt de l’Hif-
panie, félon Juftïn.
TARTESSUS, ville de l’Hifpanie, dans la partie
appelée Bétique. Elle étoit fituée entre les deux
bras par lefquels le fleuve B cens fe jette à la mer.
Strabon (Z . ///. ) , 8c Paufanias (Z . v /, c. /p ) ,
s’expliquent ainfi formellement fur la ffiuation de
cette ville. Pomponius Mêla n’en parle point; mais
il fait mention de deux canaux par lefquels le
Bétis fe jettoit dans la mer : Ubi \ion longe, à mari
grandem lacum facit, quafi ex uno fonte geminus
exoritur quantufque fimplici alveo venerat tantus 'fin-
gulis effiuit ( Pomp. Mêla, de fitù ort. L. 111, c. 1).
| De ces deux bras, l’un a tout-à-fait difpanty