
fan> port : elle étoit devenue Ion entrepôt pouf le
commerce maritime.
Syr is , petit fleuve de l’Italie, dans la Lucanie ;
ilcouloitde l’oueft à l’eft, & fe jetoit dans le golfe
de Tarente à la ville de fon nom.
SYRIUMç fleuve de l’Â fie , dans la Bithynie,
félon Pline.
SYRMÆUM, champ de l’Arabie heureufè,
entre lé pays des Nomades & celui des Naba-
théens, félon Etienne de Byfance.
SYRM ATÆ , nom d’un peuple qu’Etienne de
Byfance place fur le bord du Tanaïs. Il ajoute que
ce peuple étoit aufli nommé Sauromatoe.
SYïMVIATÆ. Pline place un peuple de ce nom
fu r ie bord du fleuve Oxus.
S YR N A , ville de l’Afie mineure, dans la
Carie,. félon Etienne de Byfance.
SYRNEUM PROMONTORIUM ,. promontoire
de PAfie mineure , fur le Bofphore de
Thrace, dans -la partie feptentrionaîe du pomon-
oire Ætherodon.
SYRNIS,. ville de l’Inde , en-déçà du Gange,
& dans le voifinage du fleuve Indus, félon Pto-
îemée.
SYRNOS . île de la mer Egée, à quatre-vingt
milles d’Andros, félon Pline.
SYROÇILICES, peuples de I’Afte mineure,
félon Pomponkis Mêla.
SYROMEDIA , contrée de l’Afie , dans la
Médie. Elle s’ètendoit le long de la Perfe, félon
Ptolemée.
SYROPÆONES, peuples de la Thrace, félon
Hérodote.
SYROPHÈNICIA. C ’a- é té , à une certaine
époque, une des divifions de la Syrie. ( Voye\
.St r i a ) .
S YR O S , nom de l’une des Ses Cyclades. Elle
étoit fituée vers le 3.7e degré 30 minutes de latitude
, au fnd-oueft de file de Ténos,. au fud de.
celle d’Andros, à l’oueft de celle de Délos, & au
nord-oueft de celle de Pares.
Syros ne fut point célébré par fa puiffance, ou.
par le commerce de Ces- habitans;; mais cette île
dpnna le jour à Phérécide, qui fat le maître de.
Pythagore. -
1 Sy r o s , îte fituée fur la cote de la Carnanie,
félon Etienne de Byfance.
Sy r o s , ville de liie de même nom, l’une des
Cyclades.
Cette ville étoit fîtiiee fur le bord de k mer..
S y r o s , ville de l’Afie mineure, dans la Carie,.
. félon Pauiànias.
Sy r o s ou Syp .us , fleuve du Péloponnèfe, dans
FAtcâdie.. Ce fl'euve fé mêle avec- le Malluns, &
iis vont- enfemble fê perdre dans l’Alphée, félon
Patifanins..
SYROTA , nom d’une île fituée entre la Sicile
& la côte. d’Afrique, félon i’itinéraire. d’Antonin.
SYRTES ( les. Syrtes.). En général Ôrf éoïlnorf ^
dans la géographie ancienne, fous le nom de
Syrtes, deux golfes qui fe trouvent fur la côte
feptentrionaîe de l’Afrique : l’une entre le 7e degré
30 minutes, & le9e de longitude: l’autre, entre
le 13e & le 15*. La première étoit appelée Syrüs
minor ; elle étoit fur la côte de la Byfacène ; la
fecon.de, appelée .feulemen t Syrtis, ou Syrtis majoré
étoit fur là côte de la Cyrénaïque, c’eft actuellement
le golfe, de la Sydre. La petite Syrte fe
nomme golfe de Gabts ou Gapes.
Si ce nom n’a pas une étymologie orientale?
plus ancienne , il parost au moins venir du grec
evçeiv , trahere. La raifon en eft bien fenfjble pour
ceux qui fréquentent cette côte. Par un effet phy-
fique, dont le développement ne feroit pas ici à
fa place, la mer tend continuellement à entrer
dans ces Syrtes, & à fe porter vers la côte: les
vaiflcaux y courent les plus grands dangers : quand
ils n’y naviguent pas avec de grandes précautions,,
ils font jetés à la côte , où fe trouvent des écueils.
Les anciens en ont parlé comme de deux
parties de la côte d’Afrique qui méritoient la plus
grande cïrcenfpecHoii de la part des navigateurs*
Mêla dit, en parlant de la petite Syrte r Syrte
finiLs efl centurn ferè milita paffum quà marc accipit
patenS ; trecenta, quà cingit. Verum. importuofus
atque atrox, & ob vadorum frequemium brévia magif-
que etiam ob alternas-motus Petàgi ad fluentis &
refiuentis infeflus L. 1 , c. 7 , n. 17.
- Scholtius fait cette remarque, fur le mot centurn
ferè m i l i t a il dit : Minor Syrtis Plinio quàquer
C. M. paff. adüu ; C. C. C.- ambitu. Straboni veto-’
( lib. ult. ) aditu LXXV. ambitu, C. G. M. hakcrc
(V o y e z l’édition de Weffeling, page 40.)
Mêla parknt enfuite de la grande-Syrte, dit:
Tum Leptis altéra & Syrtis’ , nomine atque ingendo.
par priori : celerum altero . ferè fpatii quà dehiflit
quàque fkxum agit, amplior. Ejus promontorium efl'
Bryon ab eoqut incipiens or a , quam Lolaphagi tenuijfi.
dicunwr y ufque ad Phycunta ( & idpromontorium efl ),
imp'ortuofo littore. pertinet.
Par rapport: à cette Syrte r la note citée précédemment
ajoute.- Major veroD. C. X X V y ambitu.
eidemPlinio &Marciano capelloe, adituCCC XIII, M..
paff.. diverfo à Mêla numéro ,, ifcic!.
On trouvoit fur la côte d’Afrique qui entoure
la petite Syrte , en commençant, par. la partie de
l’ouefc appelée Byfaciurn & Emporia, à partir du
,petit promontoire ,. où. fe trouvoit Caputuada, au
nord de l’île Çercinq, les lieux, fuivans : Ufilla,
Taphrura Thcnoe, ville plus considérable que les;
lieux précédens». Macomades; minores , Pictntu m „
Pmfidium, Tacape, lieu coniidérable. Agma, à l’ex-
: trémité du nord-eff, étoit l’île de Menix.
Sur les côtes de la grande Syrte é to ien ten commençant
au n o rd -en ,. le Cephahz promontorium ,
appelé aufli Triaorum promontorium :: puis. Ci fa Ri—
- rnniana x Ciflernce „ Afpis poilus au fond. du. golfs y
jjjiphrantus Turris, Prcctorium, Macèfhades ’Syrtis
Bernia, Hadiana & Arfinoe.
SŸR TIDÆ, îles dont parle Tzetzès, fur Ly-
cophron, Ortélius croit qu’il eft queftion des îles
Abfyrtides.
' SYRTIS. Ariftote nomme ainfi laxcôte de l’Italie,
qui eft baignée par la mer Ionienne, & par la
mer de la Japygie. Pour le farplus voyez Syrtes.
SYRUM ou SYROS , ville de l’Afte mineure ,
dans la Carie, félon Paulanias.
SYSCIA ou Sis Ci A, ville de la haute Pannonie,
fur le Sailüs J lu confluent de la rivière Colapis •
& au midi de l’île Segefiica, félon Ptolemée.
L’itinéraire d’Antonin la met fur la route de
Sirmium k (Smona, entre Quadrata & Variante.
SYSCIUM, montagne fituée dans les environs
de l’Epire, félon Dicearque , cité par Ortélius.
SYSPIERITIS, nom d’une contrée que Strabon
femble placer dans la grande Arménie.
SYTHAS , fleuve du Péloponnèfe, dans la
Sicyonie. Il fe perd dans la mer, félon Paufanias«
SYYERÜS, fleuve de Grèce, dans l’Attique«