
BALEARES INSULÆ. t. I , p. l$ î , Col. a.
Ces îles fituées à l’eft de l’Hifpanie, doivent être étudiées à la fin de tout cet article!
J’y donne l’étymologie de leur nom, & la diftinélion qui fut faite entre elles, de Balearis
major, & Balearis minor. Je fais connoître les habitans par leurs moeurs , & les rapports
qu’ils eurent avec les Romains.
I T A L I A.
ïtalia. t. U, p. 10} , col. a. Voyt?K d’abord peut-être les tableaux, p. 1 1 4 & fuiv,
Je les ai compofés pour aider ceux qui voudraient étudier cette partie de la géographie
ancienne avec méthode.
Cette partie de l’Europe eft certainement une de celles qu’il nous importe le plus de
connoître dans l’antiquité.
Afin de préfenter un apperçu aflëz jufte des connoiffances géographiques, à la fin de
la république, j’ai d’abord traité de l ’Italie, d’après Strabon, puis félon Pline, enfin félon
Ptolémée. Le fécond de ces auteurs divifoit l’Italie par régions.
Mais les anciens divisèrent pendant long-temps en trois parties très-diffinftes, la Gâtée
cis-alpine, au nord ; l’Italie proprement dite , an milieu; & la grande G rè c e , au fiid. I
Si donc on vouloit étudier l’Italie d’après cette divifion, il faudrait coniulter les articles
fuivans. Mais, avant to u t, je remarque que j’ai mis après l’article Gallia trans-alpina
qui eft notre Gaule, l’article cis-atpina qui eft la partie feptentrionale de l’Italie.
J’aurais dû dire que cette Gaule cis-alpine, nommée ainfi par rapport aux Romains, était
divifée en trans-padane & en cis-padane, & qu’ elle avoit pris ces noms du Padus ou Po ,
qui la féparoit de l’oueft à l’eft en deux parties , l’une feptentrionale, & l’autre méridionale.
Entre les peuples qu’il faut connoître dans la Gaule cis-alpine, je diftingue :
i ° . Dans la Gaule trans-padane,
Les Satajfes , les Tnfubricns, les Cènomans 8c les Orobiens. Voye{ Salasses , t. III, p. '3 1
col. a.
Ces peuples étaient Gaulois, & leur hiftoire eft liée à celle des Romains, à caufe'
dé la vigoureufl réfiftance qu’ils firent pour le maintien de leur liberté. Il doit en réfulter
un grand principe en politique; c’eft de ne jamais foiiffrir qu’une puiflance augmente allez
fes forces pour fe faire craindre de fes voifins. Comment ne frémiroit-on pas d’horreur
en voyant 40000 Salaffes enlevés de leurs foyers par leurs barbares vainqueurs, & 3 600a
de ces malheureux vendus comme efclaves, pendant que 4000, incorporés dans les troupes,,
étoiènt obligés de concourir à d’autres aftes de tyrannie.
Insubrës. t. II, p. 189, col. b. Ces peuples étaient Gaulois d’origine; leur capitale
étoit ’ !Mediolamim.
Cenoma.ni. t. I , p. 463:, col. h
Cet article, ainfi que le précédent, appartient autant aux Gaulois qu’à l’Italie & aux
Romains ; malheureulément on n’a aucun détail fur leur hiftoire.
G robii. t. I I , p. 4 7 7 , col. k.
Ce peuple diffère des précédé»-en ce qu’il n’étoit pas Gaulois d'origine. L’ étymologie
de leur nom eft curieufé en ce qu’elle' annonce en grec un peuple qui vit fur les montagnes
, &C que le nom de leur v ille , Bergomum , lignifie en langue feptentrionale , en
celle tudefque, par exemple, une habitation fur les montagnes. V o y e z Bergomum. t. I,
p. 3 1 4 , col. |à
T icinum & T icinus, fleuve, t. III, p. 356 & 3 5 7 , col. b. & a.
Ces deux articles font intéreffans à caufe de la célèbre bataille de ce nom gagnée par
Annibal fur les Romains. On y apprendra de plus quelle eft l’origine du nom de Pavie
célèbre aufli dans notre hiftoire par la perte d’une bataille.
Le P o , appelé par les Grecs' Hsridanus, féparoit la Gaule trans-padane de la Gaule
cis-padane.
Padus fleuve, t. II, p. 486, col. b.
Cet article renferme un petit extrait d’un mémoire de Caréna. On y trouve quelque
ebofe d’intéreffant fur les îles Éleftrides des anciens & fur la fable dé la chute de Phaëton ;
ce fécond fait appartient à la fable, le premier à l’hiftoire naturelle.
V enetia. t. III, p. 491. Ce p a y s , qui avoit pris fon nom des Hénètes, prononcés
par les Latins, Vénètes, comprenoit à-peu-près tout l’état de-yenife aéluel. Il commençoit
au lac Benacus, t. I , p. 3 10 , col. a , & au Minciiis, t. I l , p. 3 8 5 , col. b , qui en
fortoiti
Les principaux fleuves étoient le Medoacus, t. II, p. 358 , col. a , qui en fortoit; &
le P lavis, t. II, p. 589, col. a.
Les principales villes de la Vénétie étoient Hadria, t. II , p. 8 1 , col. b ; Atefle, t. I ,
p. 1 3 9 , col. b; Patavium, t. II, p. 5 1 1 , col. a , beaucoup plus célèbre , ainfi que la
fuivante, Verona, t. III, p. 496.
C arnia & C arni. t. I , p. 4 1 7 , col. b. Ce pays peut être joint à la Vénétie. iLeft
probable que la partie méridionale portoitle nom de Vénétie, & que, pendant long-temps
au moins, ce fut la partie montagneufe oh étoient les Carni, qui porta feule le nom de
Carnie. Les montagnes' qui étoient au nord portoient le nom d’Alpes Cantiques. A la
vérité, on leur donna aufli le nom d’Alpes Juliennes, parce que Jules-Céfar y avoit fait
pratiquer une route. Feftus rapporte cependant que cette voie ne fut alors que commencée ,
mais qu’elle fut achevée par Augufte lorfqu’il voulut porter la- guerre en Illyrie.
Les villes les plusconfidérables étoient Aquiltia, t . I , p . 1 7 4 , col .a ; èc Forum Julii,
t. I , p. 663 , col. a.
N . B . I l y a u n e faute d’impreffion: ville de la Cardie , lifez de la Carnie, te Julium Camicum;
t. II y p. 240, col. b.
Histria. t. I I , p. 1 4 4 , col. a, L’Hlftrie y confinoit à l’e f l, mais n’étoit pas comprife
dans 1 Italie. Je ne la joins ici à la Carnie que parce qu’a&uellement elle eft en partie de
Fétat de Venife.
Les principales villes étoient Tergefie , t . III, p. 3 16 , col. a ; & Pola, t. I I , p. y9 1, col, b\
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