hypothetischer zu machen. Da ich vor Allem nicht den Vorwurf auf mich laden
möchte, auf falsche Fährte geleitet zu haben, hielt ich es für besser, mich möglichst
frei von Veränderungen zu halten, die immer zweifelhaft bleiben müssen,
bis Zeit und Müsse gründliche Specialuntersuchungen ermöglichen werden.
Bei einigen bleibe ich ohnedem selbst unsicher, da ich mir mitunter, besonders
in Birma, das nur auf kurze Zeit entlehnte Buch rasch vorlesen lassen musste,
und nach dem Gehör niederschrieb, was in der ersten Zeit, wo ich noch ein Anfänger
in der Sprache war, leicht täuschen konnte. Rasch angefertigten Copieen
ist nur wenig zu trauen, während die Abschreiber da, wo man ihnen nach ihrer
Bequemlichkeit genügende Zeit lä s s t, durch gegenseitiges Vorlesen eine hinlänglich
genaue Correctur üben (besonders in den besseren Klöstern). In solchen Fällen,
wo mir die Schreibart aus den mitgebrachten Manuscripten oder den selbstgemachten
Copieen vorliegt, habe ich das Muster von Lepsius allgemeinem Alphabet gewählt,
als das am weitesten verbreitete, obwohl es in den indo-chinesischen Sprachen
nur sehr ungenügend das Erforderliche auszudrücken vermag. Ueberhaupt bleibt
es fraglich, ob eine genaue Transcription jener sich in Betonungen bewegenden
Sprachen durch unsere Consonant-Alphabete je möglich sein wird. Zu der Unsicherheit
des lautlichen Schwankens kommt hinzu, dass im Birmanischen eine
Menge Worte anders geschrieben, wie gesprochen werden, und im Siamesischen
findet sich bei manchen Worten eine angehängte Reihe stummer Buchstaben, die
für die etymologische Herleitung von Bedeutung sind,“ aber in der Aussprache nicht
auftreten. Finale Buchstaben haben im Siamesischen einen verschiedenen Werth,
je nachdem das Wort voll oder kurz prononcirt wird, und im Birmanischen ändern
sie sich je nach dem Einfluss, den dieComponentender Sylbe darauf ausüben. Die
Vocale selbst wieder modificiren im Birmanischen ihren Laut in Abhängigkeit von
dem vorhergehenden oder nachfolgenden Consonanten, zwischen denen sie stehen.
Alle diese von unseren Grundsätzen der Orthographie so ganz abweichenden Unregelmässigkeiten
werden leicht erklären, wie das Buchstabiren der übersetzten
Worte bunt wechselt, .und obwohl ich selbst am meisten die Nothwendigkeit eines
geordneten Systems fühle, so wünsche ich doch keines aufzustellen, bis meine
Vorarbeiten nicht hinlänglich gediehen sind, um eine wirkliche Beseitigung der
Schwierigkeiten hoffen zu lassen.
Précis historique de la nation annamite.
Dès le premier volume des annales chinoises (tara hoàng ngû dî ngoai Ky),
au règne de Xuyên Hué qui partagea l’empire avec les trois premiers empereurs
de Chine ou leur succéda immédiatement, il est parlé de la nation des Giao-chi
comme limite méridionale de l’empire.
Sous la troisième dynastie chinoise, celle des Chu, qui régna depuis les temps
de Samuel jusqu’à l’année 249 avant Jésus-Christ, la nation fut désignée sous le
nom de Hoàn-chu, son chef conservant le titre de Giao-chi quân, commandant
des Giao-chi.
Au temps de la grande dynastie des Han, depuis l’an 206 avant Jésus-Christ
jusqu’à l’an 221 après, il est question de la première maison régnante des Giao-
chi, la maison Triêu, qu’on voit perdre le pouvoir vers l’an 106 après Jésus-Christ.
Depuis lors, la terre des Giao-chi fit partie de l’empire chinois durant plus de
800 ans. C’est vers l’an 600 de notre ère que les empereurs de la dynastie des
NgÔ bâtirent la ville de Ke-cho ou La-thanh, la première ville du royaume et
capitale du Tong-king.
Quand la dynastie Nam-tong, précédant celle des Mongols en Chine, réunit
sous un même sceptre toutes les provinces de l’empire, vers l’an 960, le premier
roi d’une seconde maison annamite, la maison Dinh, régna sur ses nationaux sous
le nom de Tien hoàng, e t abandonna Ke-cho ou La-thanh de fondation impériale
pour aller fonder Hué-Lu plus à l’ouest.
Après cette maison, on vit s’élever, en 981, un grand roi, le premier de la
maison Le, sous le titre de Dai-Hành. Il régna vingt-quatre ans e t il travailla
fortement à l’affranchissement de son pays ; mais ses enfants se faisant la guerre
après sa mort, un grand mandarin, du nom de Hô qui Ly, fit-revivre l'influence
chinoise, s’empara du trône vers l’an 1010 et reb âtit Ke-cho, qu’il nomma Tang-
long, pa r suite d’un songe dans lequel il avait vu un dragon se dresser devant lui.
Ce fut sous l’un de ses arrière-petits-fils, Ly-anh-duc, en 1139 , que le nom
de Giao-chi fut changé en celui d’Annam ou d’Yên-nam.
Huê-tông, le dernier prince de cette famille Ly, régnait au commencement
du treizième siècle j sans enfant maie, il laissa la couronne a sa fille, Ba-trieu-
hoàng, qu i, en 1226, épousa le nommé Tran, qui devint le chef de cette
maison.
L a maison Tran s’illu stra , dit-on, par des combats contre les Mongols,
mais elle fit le malheur du peuple. En 1419, pa r suite des plaintes du peuple
portées jusqu’à Pékin, l’empereur de Chine, de la dynastie des Minh, fit venir à
sa barre le roi Trong-tièn-dê, qui se noya en route. Le royaume fut alors gouverné
pa r des délégués impériaux e t les cabales des maisons Ly et Tran.
On voulut changer certaines coutumes, abolir l’usage de se noircir les dents,
de porter les cheveux longs, etc. ; on excita pendant environ douze ans de grands
mécontentements parmi le peuple, qui trouva un vengeur dans Nguyên-Tiên, l’ancêtre
des rois actuels.
Cet homme, plein d’énergie et de résolution, parvint, à force de constance e t
d’efforts, à affranchir sa nation du joug odieux de la Chine et à placer sur le trône
un descendant du grand homme Lé-dai-hanh, dont Ly avait usurpé le trône, et
qui est connu dans le royaume sous le nom de Lé-loi. Cet événement eut lieu
en 1428.
Nguyên-tiên et ses descendants portèrent les titres de quoc-cong (mérite du
royaume), de thai-su (grand-duc), de hung-quoc-cong (élévation de mérites) ;