Manglong in Phukama-Phrathet regierte, wahrscheinlich aus
Vorahnung, dass Siam bald genauere Bekanntschaft mit diesem
grossen Erobererkönig machen sollte.
Kun 7 Sok 1117 (der Chunlosakkharat, dem Jahre des
Schweines, im siebenten des Cyclus) erhielt seine Majestät der
zweite König (Phra Maha Uparat) auf Befehl des ersten Prügel,
weil er die Hofetikette verletzt hatte, und zwar solche Prügel,
als königlich gegeben und königlich empfangen, dass er gleich
darauf im Gefängnisse starb.
Xalu 9 Sok 1119 (der Chunlosakkharat, dem Jahre des
Ochsen, dem neunten des Cyclus) wurde der neue Uparat gekrönt.
Der Uparaga ist der zweite oder Unterkönig, wie im Staate der
Likhavi und Vaiçali, wo auf ihn der Senapati folgte.
Khan 10 Sok 1120 (der Chunlosakkharat, dem Jahre des
Tigers, dem zehnten des Cyclus) starb der König. Der Nachfolger
Chao Fa dok düa, die stürmische Zukunft voraussehend,
übergab nach kurzer Regierung das Scepter an seinen Bruder
Chao Fa Ekathat und zog sich in die Einsamkeit des Klosters
zurück.
Gerade als nach Jahresfrist die Verbrennungsfeierlichkeiten
für die Leiche des verstorbenen Königs fertig waren, erschien der
gefürchtete Manglong oder Alompra, der ohne Widerstand Siam
durchzogen hatte, mit seinen siegreichen Birmanen vor der
Hauptstadt und schloss sie ein (Pho 1 Sok 1121). Sein Tod (Ma-
rong 2 Sok 1122) befreite diesmal noch den siamesischen König
von der drohenden Gefahr, da sein Nachfolger Malok oder Mang-
lok (Naongtankri der Birmanen) sich nach Ava zurückzog,
um den erledigten Thron zu sichern. Sein Nachfolger indessen,
Sembuem oder Changphrushang, den die Siamesen Mangra
nennen, überzog Siam aufs Neue mit Krieg und bemächtigte sich
am 28. April 1767 Ayuthia’s *), aus dem die schonungslosePlttn-
*) Ce fut au mois de Mars que l’armée des Bramas s’avança jusqu’à deux
lieues de la ville. Elle fut arrêtée dans sa marche par la mort du général, qui
fut emporté par une esquinancie. On crut devoir cacher cette mort aux soldats,
et le secret n’en fut révélé que par la division qui éclata parmi les chefs, qui tous
avoient l’ambition du commandement. Mais bientôt réunis par l’amour du butin,
derung seiner Soldaten mit folgender Feuershrunst nur jene
Ruinen überliess, die in einer Wildniss wuchernden Gestruppes
B i l l i mouvement pour aller piller le plus célébré et le plus riche temple
B fût aux environs de la c ap itale. Us .'é to ie n t flattés d’y trouver le p i e d e
Hdole qui étoit d’or massif; mais le Koi de Siam avoit eu la Précaution de faire
transporter dans son palais ce monument du culte public, que des barbares, quoique
superstitieux, auroient peu respecté. L es Bramas irrites q u o n leur eu
enlevé leur proie, s’en vengerent sur les murs du temple qu Us; d e m o h r e , e t su
les débris ils éleverent un édifice consacré à des usages profanes Les autres
pagodes bâties autour de la ville ne furent point épargnées.
de briques, e t entourées de fossés, qui sembloient les protéger contre les flammes
et les assauts de l’ennemi. Les églises chrétiennes .bien différentes, n’etoient
q u ’u n assemblage de pieux et de plan ch es, qui étoient moins ^ ; ^ P
téger, qu’à faciliter le progrès de l’incendie. Mais maigre cet é ta t de foiblesse,
elles furent maintenues pa r la vigilance e t le courage
de les défendre, et l’ennemi n’y mit le pied qu’après que les-Chmois e tle sS.am o .s
eurent essuyé de fréquentes défaites. Le 7 Septembre 1766 fl s empara d n
tour fort élevée à «n d em i-q u art de lieue de la ville royale. 11 y dressa «ne
batterie de canon sur la grève, ce qui le rendit absolument le
Le danger devenant plus pressant, on n’eut plus d espoir que dans les Chretie
dont on avoit éprouvé la valeur héroïque dans la dernière révolution. On leur
confia la défense des b astions; on leur accorda tren te pièces ^ c a n o n d e s b o u
et de la poudre. Six mille Chinois furent chargés de defendre la loge Holland
et une grande pagode qui y étoit contiguë; e t pa r une faveur particulière, on leur
fit présent d’une somme de dix mille livres. L es Chrétiens n etoient que quatre-
vingt soldats pour défendre différens postes exposés aux surprises d une a
nombreuse. Cette milice courageuse n ’étoit point exerc.ee dans a iscip ine mi
h ta ire , ni dans le maniement des armes: une épée et un fusil dans leurs mains
auroit été un su je t de dérision aux yeux d’un soldat Européen. Mais maigre
leur in ep tie , ils étoient l’élite de l’armée des Siamois, e t l’on n avoit droit de
défier que de l’abus de leur courage. Les premiers jours se passèrent en escarmouches;
mais-enfin l’ennemi ayant réuni ses forces, s’empara de cinq grands
temples, qui furent changés en autant de forteresses, d’ou ils foudroyoïent es
ouvrages avancés, e t sur-tout l’église de S. Jo sep h , dont le to it fut p e rc e , sans
causer le moindre accident à la multitude qui s’y étoit rassemblée. Le 8 Décembre
on fut informé que les assiégeans se préparoient à livrer un nouvel assaut.
Aussi-tôt les Chrétiens sortirent de l’église au son des tambours et des trompettes ;
ils engagèrent une action, où ils firent un grand carnage de 1 ennemi, qui fut
plutôt vaincu pa r sa frayeur que pa r leurs armes. Ce premier succès leur inspir
le courage d’être aggresseurs à leur tour. Bs attaquent les Bramas re anc
dans une pagode, rien ne leur résiste. Bs reviennent avec un éléphant, gage
éclatant de leur victoire. L eu r nom devient redoutable à l’ennemi, e t precieux