
l ^ S MOELLE ÉPINIÈRE.
TABLEAU COMPARATIF
Des .Dimensions de lu moelle épinière chez les
Poissons.
NOMS DES ANIMAUX.
MESURES
de la
MOEIXE EPINIERE.
mètres.
Lamproie de rivière ( Petromyzon flu-
0,00276
Requin (Squalus carcharias). • • • • 0,00700
Aiguillât ( S . acanthias )...................... 0,00600
Ange {S. squatina). . . . . . . . • 0 ,oo65o
Raie bouclée {Raya clavata ). -. . • • 0,00900
Raie ronce (R . rubus). . . . . . . .
• a 0 0
000
Esturgeon (Acipensèr sturio). . . . . 0,00400
Brochet ( Èsox lucius ). . . , ............... 0,00600
Carpe ( Cyprinus carpio). . . . . . . 0,00200
Tanche ( C. tinca). ............................. o,oo3oo
Morue (Gadus morrhua)..................... 0,00575
Egrefin ( G. egtefinus )......................... o,oo5oo
Merlan (G. mertangus ). . . . . . . . o,oo3oo
Turbot {Pleuronectes maximus). . . . o,oo5oo
Sole {P. solea). ......................... ... o,oo233
Anguille{Muræna anguilla). . . . . . 0,00250
Congre [M. conger). . . -. . . . . . 0,00700
Perche ( Perça fluviatilis )....................... 0,00200
Gronau ( Trigla lyra). . ................... ... 0,00400
Baudroye {Lophius piscatorius). . . . 0,00400
CHAPITRE IV.
Anatomie comparative de la Moelle allongée dans les
quatre classes d’animaux vertébrés.
La moelle allongée commence où finit la moelle
épinière; mais quel est le point de son départ?
quelles sont ses limites? L’anatomie n’a pu les
assigner avec quelque certitude, parce qu’elle
manque de lignes de démarcation distinctes : de
là , l’arbitraire des auteurs dans les dimensions
assignées à cette partie. Haller qui, le premier,
lui a consacré ce nom , la prolongeait sous le pont
de varole, et fixait ses limites du trou occipital à
la partie antérieure de la surface basilaire; il la
faisait ainsi commencer à l’origine de la huitième
paire , et finir un peu en arrière des tubercules
quadrijumeaux et de l’insertion de la troisième
paire crânienne. Après bien des variations à ce
sujet, les anatomistes en sont revenus à l’opinion
de Haller; mais ils y ont compris à tort la protubérance
annulaire, q u i, selon nous , ne peut être
séparée du cervelet.
Quels que soient les noms divers par lesquels
les auteurs ont désigné cette partie, tous se sont
accordés à la distinguer de la moelle épinière, à
cause de la diversité de structure ; tous l’ont re