
sure antérieure. Cette différence tient, du n e part,
au reculement de la commissure antérieure ehez
les oiseaux; elle provient de l’autre, de ce que ,
par ce reculement, les piliers de leur lame rayonnante,
au lieu de passer en arrière de cette commissure,
comme chez les mammifères, se placent
au contraire en avant. Ce déplacement de
la commissure et des piliers est la différence la
plus notable du troisième ventricule dans ces deux
classes.
L’hypophyse cérébrale (glande pituitaire) est
encore plus isolée de l’encéphale que la glande
pinéale. Logée chez les mammifères et les oiseaux
dans une fossette particulière, protégée par une
lame de la dure-mère, qui lui forme une espèce
de ten te , elle communique avec la base du cerveau
par un cordon creux que l’on a nommé sa
tige. Organe impair .chez les mammifères, les oiseaux
et beaucoup de reptiles, elle est double chez
les jeunes embryons et quelques poissons.
L’hypophyse est ronde chez l’homme, les singes,
les phoques, la plupart des carnassiers et des ru -
minans. Chez les carnassiers inférieurs, comme
la fouine et le putois, elle prend la forme d’un
champignon, sa queue étant formée par la tige.
Chez les rongeurs, les chauve-souris et le héris-^
son, le disque de son plateau est plus aplati
que chez les animaux précédens. Quant à sa
structure, elle est formée, chez les mammifères,
d’une couche de njatière grise, et d’un petit amas
de matière blanche, qui occupe ordinairement le
milieu.
Chez beaucoup de carnassiers , comme chez
l'ours (1) , le noyau de l’hypophyse (2) est environné
par deux lames qui l’enveloppent comme
la coquille d’une amende (3) : la tige marche
entre ces deux lames , et va s’implanter à sa
partie supérieure. Chez le castor, la forme de l’hypophyse
est celle d’une bouteille, le col étant représenté
par sa tige (4); sa structure est la même
que chez l’ours (5) : le noyau est libre et comme
enchâssé (6) dans les lames ; le pédicule forme une
espèce de gaine qui reçoit 1’infundibulum (y) : les
lames ne descendent pas jusqu’à la partie inférieure
du noyau (8), dont une partie est à nu*
comme on le voit, l’hypophyse étant à sa position
(9). Chez certains ruminans^ comme chez
le lama , la disposition est à^-peu-près semblable :
le noyau, à-peu-près pyriforme (10) , est situé au
milieu d’une cavité formée par les deux lames
qui le circonscrivent (11) : /’infundibulum paraît
(I) PI. XII, fig. 339, n° r, 3 et 3.
(3) PL XII, fig. s38 , n° 3.
(3) PI. XII, fig. 238, n" 1 et 2.
(4) PI. XIV, fig. s 58, n" 3.
(5) PI. XIV, fig. s63, n» 1, a et 3.
(6) PI. XIV, fig. 263, n* 2.
(7) PI. XIV, fig, 263, n* 2. ‘
(8) PI. XIV, fig. s63, n° 1.
(9) Pl. XIV, fig. 258, n* 3.
(10) Pl. XVI, fig. 293, n*4.
(II) Pl. XVI, fig. 293, n° 2 et 3.