
comme enchatonné à sa partie supérieure (i),
La tige creuse de l’hypophyse s’implante le plus
généralement dans cette classe sur la partie
moyenne du tubercule optique, comme on le remarque
chez le lion (2) et le castor (3) : quand
cette insertion se déplace, elle tend constamment
à se rapprocher du kiasma des nerfs optiques,
ainsi qu’on le voit chez le chameau (4), le cheval
(5) et le lama (6) ; enfin chez le hérisson (7) et
le pécari (8), l’hypophyse vient adhérer à la partie
postérieure du kiasma. Il est à remarquer que
plus l’hypophyse se rapproche du nerf optique,
plus sa tige se raccourcit.
La glande pituitaire existe chez tous les oiseaux.
Chez les gallinacés elle est ronde : chez quelques-
uns, comme chez la poule , elle paraît composée
de deux ou trois petits tubercules étroitement
unis entre eux. Chez les cigognes elle est presque
lenticulaire. Sa couleur est d ’un gris analogue à
celui desganglions intervertébraux. La tige esttrès-
courte, unique et creuse, comme chez les mammifères;
elle s’implante, comme chez ces derniers,
(i) PI. XYI, %. 393, n° 5.
(а) PI. XIV, fig. 266, n° 2.
(3) PI. XIV, fig. 158, n* 5.
(4) PI. XIII, fig. 249, R-
(5) PI. XV, fig. 375, K.
(б) PI. XVI, fig. 295, n0 17.
(7) PI. XVI, fig. 297, n»4. '
(8) PI. XVI, fig, 5oo, n;
sur le milieu du lobule optique, mais un peu plus
près delà jonction des nerfs visuels. Tréviranus
a vu des filamens médullaires unir la tige au
kiasma; je les ai cherchés en vain chez la poule,
les oies , le dindon, le çanard, les perdrix et le pigeon.
Le troisième ventricule se prolonge dans la
tige , de même que chez les mammifères.
L’hypophyse est en général très-petite chez les
reptiles : chez les grenouilles, elle-est arrondie,
très-petite, d’un rouge jaunâtre; chez les ophidiens
et les lézards , elle est grise ; son volume
est plus considérable chez le caméléon, les crocodiles
et le caïman à museau de brochet ; chez
ce dernier, elle est d’un gris rosacé ; sa tige est
courte, mais très-distincte; elle s’implante à la partie
moyenne du lobule optique ; sa cavité communique
dans celle dece lobule, et parson intermède
dans le troisième ventricule. Chez les grenouilles ,
les serpens et les vipères, je n’ai vu à la place de
la tige qu’un filament très-mince; c’est sur les
côtés de ce filament, et en arrière du lobule optique
, que se trouvent les deux bandes médullaires
que Tréviranus a décrites chez la grenouille, et les
dieux petits tubercules blancs que Malacarne a
rencontrés chez les lézards et quelques vipères;
ces deux petits tubercules , ainsi que ces filamens,
sont flottans sur la base de l’encéphale ; ils n ’ont
aveccedernier aucune communication immédiate.
Ces deux petits tubercules seraient-ils des appendices
de l’hypophyse? Seraient-ce les deux lames