
»cision de voire diagnostic dans les maladies or-
»ganiques de l’encéphale. Je rapportais à cette
» occasion l’entretien que nous eûmes dans une des
» salles de votre division au sujet d’un apoplecti-
» que âgé de cinquante an s, entré de la veille dans
»l’hôpital.
»Pourriez-vous déterminer, me dîtes-vous, le
»siège positifquedoitoccuperl’épanchement chez
»ce malade? Non, répondis-je ; et il y a u r a itc e
»me semble, de la témérité à prononcer d’une
» manière affirmative. Eh bien ! reprîtes-vous, je
» suis ce médecin téméraire. Je pense que l’épan-
» chement est dans le cervelet. J ’en ai pour garant
» l’érection du pénis, symptôme qui en effet avait
» beaucoup fixé votre attention et la mienne. Cette
» preuve ne me parut pas d’abord sans réplique ;
»mais, comme vous annonçâtes en même temps
» que le malade n’avait pas plus de trente-six heu-
» res à vivre malgré tous les secours de la médec
in e , j’attendais l’examen du cadavre avec im-
» patience, et., à mon grand étonnement, je vis
» votre diagnostic parfaitement justifié.
»Je ne rapporterai pas ici tous les symptômes
»apoplectiques que présentait ce malade ; ils
» étaient les mêmes que ceux des apoplexies céréb
ra le s , mais déplus le pénis était gonflé, tendu,
»rouge, en un mot dans l’état d’érection. Yoici
» en abrégé ce que nous trouvâmes à l’ouverture
»du cadavre.
» Développement considérable des parties géni-
» taies ; taches brunes sur le gland et sur les bour-
»ses; membres rigides et dans l’extension. Les
» tégumens du crâne n’offraient rien de remar-
»quable. Les sinus étaient gorgés de sang; trois
»onces environ de ce liquide s’écoulèrent à
»l’ouverture de la tête. Les vaisseaux de la pie-
» mère étaient gonflés ; la substance grise du eer-
»veau était rougeâtre , injectée ; mais on ne
» reconnut dans cet organe aucune trace d ’épan*
»chement ancien ou récent. Il n’en fut pas de
» même pour le cervelet ; indépendamment de
» l’injection de cet organe , nous remarquâmes
» dans la partie centrale du processus vermiculaire
» supérieur, un large foyer s’étendant à droite et à
»gauche vers les hémisphères du cervelet ; un
» caillot sanguin le remplissait. Les processus cere-
» belli ad testes étaient très-rouges ; le quatrième
»ventricule contenait du sang. Les poumons
» étaient gorgés de sang ; les organes de l’abdomen
» n’offraient rien de remarquable. »
Une fille livrée de bonne heure aux plaisirs
vénériens, se prostitue pour assouvir ses désirs, et
se livre à toutes les manoeuvres de la masturbation
, pour suppléer à l’insuffisance des cohabitations
journalières des hommes. Elle tombe dans
la nymphomanie ; honteuse elle-même de son état,
elle supporte que l’on brûle le clitoris, ce qui
n’a aucun résultat avantageux. Elle m eu rt, et
on trouve une irritation chronique avec induration
du lobe médian du cervelet : de petits foyers