
qu on les considère plus en arrière et plus en de-
hors vers les parois des lobes
Les tubercules quadrijumeaux des oiseaux recouvrent
donc 1 aqueduc de Sylvius, puis ils se
portent sur les cotés des cuisses cérébrales (1),
qu ils embrassent, et avec lesquelles ils contractent
en avant une adhérence qu’il faut détruire (2)
pour découvrir les pyramides antérieures (3). Chez
certains oiseaux, ils se renflent de nouveau après
avoir ainsi adhéré aux pédoncules (4) ; de telle
sorte que , considéré par sa base , l’encéphale
de ces oiseaux, comme celui du casoar (5) et
de 1 autruche (6), offre quatre lobules quadrijumeaux
, deux antérieurs , sur les côtés de la jonction
des nerfs optiques (7), et deux postérieurs ,
dont le milieu correspond au niveau de l’insertion
de la troisième paire (8). Ces lobes sont séparés
par une rainure, qui correspond au point où leurs
parois adhèrent aux pédoncules cérébraux ; plus
la paire antérieure est développée, plus la rainure
est profonde : lorsque ces lobes s’affaissent la
(1) PI. I I I , fig. 8 4 , n” 8.
(2) PI. I I I ,% 8 2 , n“ 3.
(3) Pt. I I I , fig. 8 2 'n" 8.
(4) PI. III, fig. 79, n» 9.
(5) FJ. III, fig. 79.
(6) PI. IV, fig. 98.
(7) PI. II I, fig. 79, < 9 ; pl. IV, fig. 98, H° 12,
(8) PI. II I, fig. 7 9 , n" 5 etG. , _
rainure disparaît. On voit le commencement de
cet effet sur la cigogne blanche (1).
Tels sont les rapports naturels des lobes optiques
des oiseaux avec ceux des reptiles et les tu *
hercules quadrijumeaux des mammifères : cependant
, avant MM. Gall et Cuvier , tous les anatomistes
avaient considéré ces lobes comme les analogues
des couches optiques de l’homme et des mammifères.
Les deux anatomistes que nous venons de
citer fondèrent principalement leur détermination
sur l’insertion des nerfs optiquès, q u i, chez les
oiseaux, se continuent en totalité avec ces lobes ,
et en partie, chez les mammifères, avec les tubercules
quadrijumeaux antérieurs : je crois l’avoir
démontré anatomiquement, par la comparaison
de ces lobes chez les embryons des diverses classes,
et par les métamorphoses qu’ils éprouvent pendant
l’incubation, afin de répondre par des faits aux
objections récentes du célèbre Treviranus.
Dans l’examen de cette détermination et de l’analogie
primitive des lobes jumeaux des mammifères
et des lobes optiques des oiseaux, Treviranus
a fait une omission importante : celle de
comparer ces organes aux époques correspondantes
de la formation des embryons des deux
classes. Cette omission l’a conduit à signaler des
différences qui ne sont que le produit des divers
degrés de développement, et à donner des cxplica