
HÉMISPHÈRES CÉRÉBRAUX
postérieure, continu, au contraire, par une portion
de sa convexité supérieure, avec la lame externe de
1 hémisphère, et strié dans toute sa profondeur
par le rayonnement delà matière médullaire.
Ainsi le tubercule hémisphérique des oiseaux
renferme le corps strie dans son épaisseur ; sa
iimile me paraît correspondre à Taré médullaire
qui traverse sa partie moyenne (i) : sa partie supérieure
serait la masse correspondante à ce que
l’on nomme demi-centre ovale chez les mammifères.
Cette délimination est beaucoup plus sensible
chez les reptiles supérieurs que chez les
oiseaux. Si ou ouvre, en effet, chez le crocodilef le
caïman à museau de brochet et les tortues, le ventricule
hémisphérique -, on le trouve presque
comblé, comme chez les oiseaux, par un tubercule
considérable, solide, d’un gris plus blanc que
la substance corticale des mammifères. Vu -par
la partie interne, où il est entièrement libre, ce
tubercule est divisé par une rainure , qur le
sépare en deux parties, l’une inférieure, l’autre
supérieure : l’inférieure formé itn croissant, dont
l’extrémité postérieure part de la partie antérieure
de la couche Optique, dont elle est séparée
par le feuillet de l’hémisphère qui représente la
lame cornée ; dans sa concavité il embrasse les
rayons médullaires émanés de la couche optique ;
(i) PI. IV, fig. io5 , n" 6.
il s’arrête en devant à trois lignes environ de la
terminaison de l’hémisphere. Au-(Jessus de ce tubercule
se trouve un second tubercule plus considérable
, plus étendu en haut, en avant et en
arriéré que le précédent, et recouvrant en quelque
sorte ce dernier. Cette disposition est surtout
distincte chez les crocodiles et les caïmans : le tubercule
hémisphérique s’arrête antérieurement
une ou deux lignes avant la terminaison du ventricule
hémisphérique qub en cet endroit, seprolonge
dans le ventricule du lobule optiquesi prononcé
chez le caïman à. museau de brochet et la tortue
franche. Le tubercule hémisphérique de ces reptiles
est tout-à-f’ait libre en dedans, -tout-à-fait libre
supérieurement ; il n’adhère que par sa base et sa
face externe, au feuillet externe de l’hémisphère.
Le tubercule hémisphérique de ces reptiles est
donc compose du corps strié et de la niasse grise
et striée qui enveloppe ce corps , et qui correspond
au demi-centre ovale des mammifères. C’est
donc et par le demi-centre et par le corps Strié
que le ventricule hémisphérique est rempli. Déjà
chez la tortue grecque, et chez le tupinambis et le
caméléon, le tubercule du demi-centre ovale s a-
trophie , et le corps strié , réduit lui-même dans
son volume, se dessine plus nettement que chez
les crocodiles et les caïmans ; le ventricule devient
de plus en plus libre - chez les lézards , on
ne trouve plus que le corps strié formant un petit
croissant autour des radiations de la couche optique
, croissant qui rappelle celui que forment