
filets extrêmement minces de substance mé.Initia
ire. Ainsi réunies, les deux ailes simulent assez
bien la tente du cervelet ; elles forment un véritable
plafond, étendu jusqu’au tiers antérieur de
la commissure des lobes optiques (1) , et couvrant
toute la surface supérieure de la couche optique.
Le froncement des rayons postérieurs est
rejeté en dehors et un peu au-dessous de l hémi-
sphère, comme le sont chez les mammifères inférieurs
, la lame cornée et la partie la plus interne
de la corne d’Ammor».
Immédiatement au-dessous de cette tente, ou
de cet te. voût,e (carc’esl véritablement une voûte),
on trouve , comme chez les mammifères , un lacis
vasculaire des plus richement organisés : c’est le
tronc des plexus choroïdiens, qui de là pénètrent
dans le troisième ventricule et le ventricule hémisphérique,
de même que chez les mammifères.
Ce* lacis vasculaire forme une membrane
sur laquelle repose cette partie delà voûte, toujours
aussi comme la voûte de la classe supérieure.
Au milieu de ce lacis se trouvent aussi la glande
pinéale et ses pédoncules que la tente rayonnée
recouvre, ainsi que le troisième ventricule. L’aile
postérieure de la lame rayonnante des oiseaux représente
donc la partie postérieure de la voûte
des mammifères, à l’époque embryonnaire, où
(i) PI. III, Og. 83, n" 5 et 6.
elle n’est pas réunie sur la ligne médiane. Les
fibres transverses que Tort trouve quelquefois en
arrière sont évidemment les premiers rudimens
des faisceaux de la lyre.
L’aile antérieure de la lame rayonnante se dirige
en avant, et occupe les deux tiers de la face
interne de l’hémisphère (i). Scs fibres sont d un
blanc plus brillant que les postérieures , et la
matière grise intercalée est moins abondante. Partant
de la partie antérieure du pilier, ses faisceaux
divergent en manière de flammes (n) ; les
plup antérieurs s’étendent jusqu à la base du petit
lobe olfactif ( 3 ) et vers sa partie inférieure.
Ces fibres représentent la cloison transparente
dont elles ont tout-à-fait la direction. Quand
les deux hémisphères sont appliques 1 un contre
l’autre, c’est un double diaphragme qui isole les
deux ventricules latéraux ou hémisphériques. En
dehors, comme chez les mammifères , se trouve le
corps stiiédes oiseaux; enfin, les piliers de la lame
rayonnanfc ressemblent tellement aux piliers antérieurs
de la voûte, chez 1 autruche , le perroquet,
les cigognes , le casoar, et le plus grand
nombre des oiseaux, qu’on est surpris que cette
analogie n’ait pas encore été signalée. La seule
différence qu’ils offrent (différence à laquelle per-
(j) PI. III, fig. 83, n° 12.
(2) PI. III, fig- 84, n* n .