
Rolando , qui pense que les cordon^ postérieurs
sont les parties mobiles de la moelle épiqière , ,et
les antérieurs les parties sensibles,
IX. Parmi les cas nombreux de j»alàdie$ de la
moelle epiniere que j ai observés, je jp’ai jamais
vu se justifier les opinions de Ballingieri sur la
moelle épinière. Je n’ai pas vu que les cordons
antérieurs ou postérieurs fussent plus spécialement
affectés aüx mouvemens d'extension ou de flexion.
X. Dans les cas où 1 altération coinniençe vers
le centre de la moelle épinière, j’ai remarqué que
le mouvement n’était affaibli que lorsqu’elle se
rapprochait de la périphérie.
XI. Dans les cas opposés, ç’est-àHÜre lorsque
c’est par la périphérie que commence l,u qufladie,
tou jours les mouvemens sont lésés,
XII. Dans les expériences sur les animaux, plus
on descend dans l’échelle, plus les différons effets
de l’irritation ou de la section de la moelle épinière
sont marqués.
XIII. Dans toutes les expériences et dans tous
les cas pathologiques, l ’action de la mpelfe épi-
mère a été directe ; c’est-à-dire que les convulsions
ou la paralysie du sentiment et du mouvement
.correspondaient toujours au côté de fa mpéUe
épinière ble,ssé ou altéré.
daai ieur plus^rand détail dans un ouvrage qui suivra celui-
ci-, et qui sera destiné spécialement aux maladies du sj itème
trerveux.
XIY. L'action de la moelle épinière est intimement
liée à l’intégrité d a a circulation. Si on lie
l’aorte abdominale, on suspend le mouvement et
le sentiment dans les extrémités inférieures. Il en
est de même, si on intercepte la marche du sang
par la ligature de la veine cave inférieure.
XY. Après avoir suspendu la sensibilité et la
contractilité dans les muscles inférieurs par la ligature
, on rétablît 1 une et 1 autre de ces facultés ,
soit en injectant de 1 eau tiède dans la rte re , soit
par la transfusion du sang d’un autre animal. En
comprimant simplement la rte re , on produit le
même effet qùe la ligature ; en lâchant la compression
, le mouvement et le sentiment se rétablissent
, lentement si la compression est lâchée
graduellement ; si on lâche brusquement la compression
et que le sang entre rapidement dans
l’artère, les mouvemens reviennent d’une manière
convulsive* comme tétanique; l’animal pousse des
cris aigus.
XYL Haller n’admit aucune corrélation entre
la sensibilité et la contractilité : il fut inévitablement
conduit, par cesidées, a nier toute influence
de la moelle épinière et du système nerveux sur
l’action du coeur. Legallois rétablit cette influence:
Wilson Philipp la combattit aussitôt et fit revivre
l’opinion de Ilaller. M. Flourcns a beaucoup éclairé
cette question, et les contestations-quelle-a-'Tait
naître , èn montrant que plus on <se rapproche de
la naissance des animaux , moins la circulation