
hauteur coïncide donc avec le plus grand développement
du lobule sphénoïdal.
5 . Au contraire, avec le développement du lobule
de l’hippocampe , coïncide la diminution
dans tous les sens de l’hémisphère.
6. Le lobe olfactif suit le* rapport direct du lobule
de l’hippocampe et le rapport inverse du
lobule sphénoïdal.
7. Le lobule sphénoïdal est développé en raison
directe du corps calleux , et inverse de la voûte et
de ses dépendances.
8. JD’où il suit que le lobule de l’hippocampe
doit suivre la raison directe de croissance de la
voûte , et l’inverse de celle du corps calleux.
g. Le lobule sphénoïdal est développé en raison
directe des hémisphères du cervelet, en raison
inverse de son lobule médian et des tubercules
quadrijumeaux; d’où il suit qu’il est développé
aussi en raison directe de la protubérance annulaire,
en raison inverse du trapèze, dé la moelle
épinière, du nerf de la cinquième paire, du nerf
olfactif et du nerf de la vision.
10. Le corps calleux , suivant le rapport du
lobule sphénoïdal, est donc aussi développé en
raison inverse des nerfs des sens , de la moelle
épinière, des tubercules quadrijumeaux, du lobe
médian du cervelet, du trapèze, et en raison directe
des hémisphères du cervelet et de la protubérance
annulaire.
11. Le lobule de l’hippocampe étant l’antagoriisie
dû lobule sphénoïdal est donc développé en
raison inverse de la protubérance annulaire et des
hémisphères du cervelet, et en raison directe des
nerfs des sens , de la moelle épinière, des tubercules
quadrijumeaux , du lobe médian du cervelet
, et du trapèze de la moelle allongée.
12. Le lobe olfactif répétant le lobe de l’hippocampe,
on voit donc q u ’il doit être développé
en raison inverse de la protubérance annulaire
et des hémisphères du cervelet, en raison
directe de son lobule médian , du trapèze , des tu bercules
quadrijumeaux, des nerfs des sens et de
la moelle épinière, Lous ces rapports se suivent,
se lient ; s’enchaînent dans la classe la plus parfaite
par son organisation; et cette liaison, ces enchaî-
nemens constituent la science.
i i é s u M â
i)ES CARACTÈRES PROPRES A L’ENCÉPHALE DES QUATRE
CLASSES D’ANIMAUX VERTÉBRÉS.
De l’examen que nous venons dé terminer, il
résulte donc :
1®. Que l’encéphale des poissons est le plus
simple de celui des vertébrés, quoique formé de
ses quatre élémens fondamentaux , le cervelet, les