
étaient en agilatioh ou en repos. Dans ceux où
protubérance était plus affectée d’un côté que de
1 autre, le nerf facial était paralysé du côté opposé
, la commissure des lèvres déviée, la. narine
immobile ; le bégaiement avait lieu.
P.ur la plupart, tous les muscles inspirateurs
étaient immobiles, et la respiration était interrompue.
par la cessation d’action des puissances
inspiratrices, effet bien différent de la : paralysie
des poumons produite par l’altération du
corps restiforme ou de 1 olive. tFai vu souvent
alors le rire sardonique coïncider avec l’agitation
générale. Le rire sardonique était évidemment
1 effet de la convulsion du nerf facial.
Dans les encéphalites aiguës (fièvres.ataxiques) ,,
1 inflammation de la protubérance annulaire produit
la rigidité de tous les membres, la contraction
permanente des pupilles.
Si la protubérance est plus enflammée à droite
quà gauche, il y a rigidité plus grande du côté
gauche et constriction plus prononcée de l’iris à
droite. Si l’inflammation est plus forte à gauche ,
les. symptômes sont inverses.; l’iris gauche est
la plus resserrée , et les membres droits les plus
contractés. Souvent aussi il y a rigidité des mâs-
ehoires. Les phénomènes qui se développent du
cote de liris sont expliqués par l’action de la
cinquième paire , et ceux des mouvemens par
celle de la protubérance.
Dans ces cas, et surtout lorsque 1 irritation se
PHYSIOLOGIE ET PATHOLOGIE; 6 ’5 t/
propage jusques sur le bulbe rachidien, on observe
le vomissement, et les irrégularités de la
respiration et de la circulation qui accompagnent
si fréquemment les encéphalites.
Tels sont les phénomènes que développent les
maladies organiques de la protubérance annulaire
; la physiologie expérimentale les produit
en grande partie sur les animaux. L’irritation
artificielle produit la contraction des pupilles ,
l’agitation convulsive et générale de tous les
muscles, leur paralysie complète, la paralysie
des muscles inspirateurs , le vomissement $ et
sa cessation par l’aplatissement du bulbe rachidien.
L’irritation de la protubérance du côté
droit détermine des convulsions à gauche , et le
resserrement de l’iris à droite ; l ’inverse a lieu
quand on irrite le côté gauche.
Quand on a détruit complètement la protubérance
et le bulbe rachidien, l’animal est complètement
insensible; il est complètement immobile:
on peut l’irriter de toutes les manières, il est
insensible a tout ; état qui reproduit si exactement
ce que nous ont présenté nos malades.
La respiration s’arrête , et elle s’arrête par la cessation
seule des puissances inspiratrices, tant que
les cotes de 1 olive et la base du pont ne sont
point intéressés dans la section. C’est d’après ces
résultats que Lorry décida que la moelle allongée
était le seul organe actif du cerveau, et