
aux lacertiens, aux batraciens, aux sauriens et aui
chéloniens ; elles deviennent plus saillantes encore
chez les oiseaux.
Dans toute cette classe, ces deuxépiphyseà sont
deux tubercules solides# arrondis, recouverts dans
leurs quatre cinquièmes antérieurs par les hémisphères
cérébraux, et dans leur cinquième postérieur
f par la commissure des lobes optiques -:(])•
Leur -écartement sur la ligne médiane est plus
grand que-chez les reptiles (:>.)'< ce qui augmente
reScavation du troisième ventricule (5); Indépendamment
de leur volume y les "couches- Optiques
des oiseaux se distinguent de celles des reptiles
par deux cordons blanchâtres ( 4 ) , situés à leur
partie interne, et qûi sont lu continuation des pédicules
de la glande pinéaïe, comme, on le voit
chez le casoar (ë} $ lé perroquet ( ^ , la bondrée
commune (j)> et l’autruche ^8). Les:niseaux
nous conduisent ainsi aux couches optiques des
mammifères.
La couche optique restée dans les trois classes
précédentes dans un état inférieur de développe-
(i) PI. III,.%• 85 , n° 7.
(а) PI. I l l , fig. 8 7 , n° 6.
(3) PI. III, fig. 84, n»8; fig. 87, n" 6.
(4) PI. III# fig. 87, n° 7.
(5) PI. III, fig. 83, n° 7.
(б) PI. I I I , fig. 84, n* 8.
(7) PI. IV, fig. 90, n° 5.
(8) PI. IV, fig. 101, n° 6.
ment, s’élève tout-à-coup chezles mammifères (1)
à son maximum de volume (2). Get accroissement
a une cause non aperçue jusqu’à ce jour,
c’est celle de l’insertion de la plus grande partie
des nerfs optiques. Les tubercules que l’on a
nommés genoux interne et externe sont évidemment
aux nerfs optiques ce que les tubercules du
quatrième ventricule des poissons sont aux nerfs
qui viennent y aboutir. Ces tubercules occupent
la partie postérieure de la couche optique ;
et comme le nerf optique va en augmentant
de volume de l’homme aux quadrumanes, aux
ruminans et aux rongeurs; de même la partie
postérieure de la couche optique suit dans son
développement la même progression (3). Une petite
bandelette d’un blanc mat sépare la couche
optique en deux parties, l’une postérieure , c’est
celle dont nous venons de parler (4 ), et l’autre antérieure,
qui parait tou t-à-fait étrangère au nerf de
la vision (5) ; la moitié postérieure est recouverte
d’une pellicule blanchâtre, qui se joint en arrière
aux faisceaux q u i, des tubercules quadrijumeaux
antérieurs, se portent vers le nerf optique. La moitié
antérieure est plus grise et moins blanche; de
(0 PL I2U % 218, n* i3.
0) PL XII > fig- 241 , n”7 et
(3) PL XI, fig . 202 , n° 5.
(4) PI. IX,- fig- 2o5 .* n * 10.
(5) PI. IX, fig. 20 5, n* 11.