
les harengs, deviennent très-saillans chez les truites
, les saumons, la perehe (1) , le brochet (2);,
legrefin (3) , la morue (4) , le gronau (5) ,- la
carpe (6) , les spares et le ruban.
Leur forme varie singulièrement chez ces divers
poissons : chez la perche , le congre, la morue ,
l ’égrefin, ce sont deux bulbes allongés servant en
quelque sorte de pédoncule au cervelet, dont ils
embrassent la partie supérieure chez le lophius-
piscatorius (7) ; chez le cepola toenia, c’est un tu bercule
échancré en arrière : chez la tanche, le
tubercule est pisiforme et sans échancrure (8) ;
chez le merlan ils ont la forme d’un rein , dont la
partie concave regarde la scissure de Sylvius (9) ;
Cetteformeest plusprononcée encore chezle spa,7'tts
raii. Chez le brochet (10) , chaque tubercule est
divisé par un sillon dans sa partie moyenne ; il y
a alors quatre tubercules distincts en arrière du
ventricule du lobe optique : chez le gronau, les tori
postérieurs sont pisiformes , leur grosse extrémité
(1) PI. "VI;, fig.. 143, n° 5.
(а) Pi! VII, fig. . 7 0 , n° 4.
(3) PI. VII, fig. 181, n» 3.
(4) PI. VII, fig. i 65, n° 9,.
(5) PI. VII, fig. i 59 , n°4.
(б) PI. VI, fig. i 53.
(7) PI. VII, fig. 181, n' 3.
(8) PI. VII, fig. ,87.
(9) PI. VII, fig. j93.
(10) PI. VII j fig. 170, n* 4.
eât tournée en avant, leur pointeen a rriè re (i);
de cette dernière se détache de chaque coté un
faisceau, qui , d’abord réfléchi d ’arrière en avant,
embrasse le sommet des tubercules, puis se réfléchit
de nouveau, et se porte d’avant en arrière, se
dirige vers la partie supérieure du cervelet, où il
se plonge (2). Ce faisceau blanchâtre est ainsi
roulé deux fois sur lui-même avant de se porter
dans le cervelet.
Chez la carpe les tori postérieurs offrent l’une
des plus singulières complications de l'encéphale
des poissons osseux. D’abord au milieu on trouve
Un tubercule arrondi (3), qui sert en quelque sorte
de chapiteau à la moelle médullaire qui leur sert de
base; ce tubercule , arrondi en arrière , est échancré
en devant, où se trouve une rainure assez profonde.
Des côtés de chaque échancrure part une
lame épaisse, arrondie, d’un blanc grisâtre; cette
lame, roulée, se dirige en devant, puis sitôtaprès se
contourne d’avant en arrière, et forme un croissant
autour du tubercule central, qu’elle embrasse des
deux côtés (4 ). Après avoir débordé ce tubercule en
arrière , cette lame se réfléchit de nouveau de dedans
en dehors ; elle se dirige ensuite d ’arrière en
avant , en formant un second arc concentrique
au premier , q u i, de celte manière, est embrassé * 2 4
( 0 P 1. V I I , f ig . 1 59 , n ” 4-
(2) PI . V I I , f ig . 1 6 0 , n° 3.
( 5) PI . V I , f ig. 1 55.
(4) PI . V I , f ig . i 53, n* p