
médian se dirigent vers Ja cinquième ou la huitième
paire.
P. Ces faisceaux et ces tubercules sont, à la
cinquième et a la huitième paire des poissons, ce
que sont le trapeze et le ruban gris pour le nerf
facial et 1 acoustique des mammifères. Les reliefs
de ces nerfs sont déplacés dans les deux classes :
ils sont en arrière de la moelle allongée chez les
poissons, et en avant chez les mammifères.
Q. Du re ste , le développement des tubercules
du quatrième ventricule chez les poissons partage
l’indépendance des rapports de la moelle allongée
avec les différens élémens de l’encéphale. Ils augmentent
, diminuent ou disparaissent, sans que
I effet de ces variations soit spécialement ressenti
par les parties constitutives de l’encéphale.
COROLLAIRES
PHYSIOLOGIQUES ET PATHOLOGIQUES
S u r là M o e lle épinière e t la M o e lle allongée.
I. Une vérité bien ancienne dans la science, et
toujours nouvelle par l’intérêt qu’elle présente,
c’est que, si l’on comprime un nerf qui se rend à
un muscle , le muscle perd aussitôt le mouvement
et le sentiment : il en est de même si on le coupe.
Ce qui prouve que c’est du nerf que le muscle
reçoit la faculté de sentir et celle de se mouvoir.
IL Mais le nerf reçoit-il ou possède-t-il cette
double propriété| Il la reçoit et il la possède. Il
la reçoit, car un nerf étant coupé, nous venons
de voir que la partie est comme séparée de ranimai
; il la possède, car si on remplace ce stimulus
de l’animal par un stimulus artificiel, la partie de
ce muscle se contracte, s’agite, entre en convulsion.
Le nerf n’a donc rien perdu par sa séparation
; sa communication avec le tronc est seulement
interrompue : ce qu’il éprouve n’est plus
perçu.
III. La moelle épinière comprimée, irritée ou
coupée , a produit des effets analogues à l’action ,
à la compression ou à l’irritation des nerfs en par