
la torpille électriques, il est oblitéré, de même que
chez l’amphisbène. Les lobes optiques sont alors
solides ainsi que les tubercules quadri-jumeaux
des mammifères ; sur le plus grand nombre des
poissons osseux le ventricule est unique aussi ;
chez quelques-uns il est double. 11 y a alors deux
cavités enchâssées l’une dans l ’autre. Nous expliquerons
bientôt la formation de ce second ventricule
, dont nous retrouverons d’autres exemples
dans le quatrième ventricule des poissons.
Le plancher du ventricule optique est formé par
la scissure deSylvius, divisé sur la ligne médiane
par une rainure ( i ) , en deux parties symétriques;
les bords de la scissure sont formés de chaque
côté par les pédoncules cérébraux, sur le milieu
et dans la profondeur desquels on voit le passage
des cordons antérieurs moyens de la moelle allongée
(2) ; au-dessus, et un peu au côté externe,
se trouvent les faisceaux olivaires (3), qu’il est
souvent difficile d’isoler. C’est sur cette partie des
pédoncules cérébraux que se développent, chez
les poissons, des tubercules particuliers , dont on
ne trouve que de faibles vestiges chez les reptiles
été rapportés d’Egypte par M. le professeur Geoffroy-Saint-
Hilairc, et conservés longtemps dans l’alcool. Cette circonstance
a peut-être influé sur l’oblitération du ventricule.
(1) PU VI, fig. i 5i.
(a) PI. VII, fig. 166, u 0 2; fig. 189, n” 1 et 6; pl. VI,
fig. 156.
(3) Pl. VI, fig. ,4 7 , n» 2.
-et les oiseaux , et qui varient de tant de manières
le plancher du ventricule optique des poissons.
Ces tubercules, que Haller nommait Tori , les
comparant sans doute au relief du soubassement
des colonnes , n’existent pas chez la lamproie, le
silure électrique, ni la torpille : ils sont peu développés
chez les rayes et les squales, compares à
ceux des poissons osseux ; le peu de relief qu’ils
font § les a fait méconnaître chez les premiers de
ces poissons. On les voit néanmoins chez l’ange et
l ’aiguillat : chez certaines rayes (1) , ils forment
un croissant dont la concavité regarde la scissure
de Sylvius, et la convexité la périphérie des
lobes : de cette der nière partent des stries médullaires
minces.
Les teri sont beaucoup plus évidens et beaucoup
plus développés chez les osseux ; ils sont
doubles chez la plupart, et leur position permet
de lès distinguer en postérieurs (2) et antérieurs
(3 ). Les postérieurs, peu développés chez les
rayes (4 ) , les pleuronectes (5) , le congre (6) , le
caranx, la tanche(7) la baudroie (S), les anguilles,
(1) Pl. VI, fig. i5a, n° 6.
(а) Fl. VII, fig. »81, n°5.
(3) Pl. VII, fig. 181, n°4.
(4) Pl. VI, fig. i 5a, n° 5.
(5) Pl. VII, fig. 173, n° 5 bis.
(б) Pl. VII, fig. .167, n* a.
(7) Pl. VII, fig. 187, n” 4.
(8) Pl. VII, fig. 180, n° 4-