
nouille (1), les vipères (â) èt lés tortues (3).
Chez l'es oiseaux, au contraire, il y a une courbure
légère à Tendroit de la jonction (4); cetté
courbure existe Chez tous les oiseaux à ufi degré
à-pèu-près semblable à celui que l’on voit che&
l’autruche (5) , le casoar (6) , lé perroquet (y) et
la cigogne (8) : elle est dans cette clasSe l’effet de
là concentration générale de l’encéphale. On ne
doit pas la confondre avec celle qiii Se remarqué
chè£ les embryons (9) des mammifères (10), à
l’époque ou la tête est profondément fléchie sur le
thorax. Celte courbure existe aussi, à un degré
plus faible, chez certains reptiles, notamment chez
le caméléon (11) et lé caïman (12).
Après avoir ainsi analysé toutes les parties constitutives
de là moelle allongée dans les différentes
classes , on explique , d’une p a rt, les tentatives
infructueuses qui ont été faites pour exprimer ses
( 1 ) P L V , f ig . 1 31 , n° j *
(2 ) P L V , f ig . 1 2 7 , n" 1
(3) P L V , f ig . 1 2 2 , n* ]
(4) P L IV , f ig . 1 0 4 , n ” 12 .
(5) P l . I V . » f ig- 97? n ’ 1
(6 ) P L I I I , f ig . 7 8 .
17) P l - I V , fig. 9 6 , n° 1 e t 10
(8 ) P l . I V , fig. 104, n° 1 2 .
(9) P*- I I » f ig . 63> n" 2 e t 3.
(» » > P L H , f ig . 6 4 , n°" 2.
( 1 1 ) P L V , f i g . n 3 , n° 1 . •
( , 2 ) P L V ;, f ig . i 3o , n" 2.
rapports en masse ; on juge, de l’autre , combien
ces rapports doivent être variés. On a dit quelle
était développée en raison directe de la moelle épinière
, ce qui e st, en général, exact chez les poissons
(1) et les reptiles, mais ne l’est plus chez les
oiseaux , dont la moelle allongée suit d autres rapports
que la moelle épinière ; ne l’est également
plus chez les mammifères, puisqu’on a vu que
l’olive , l’un de ses élémens principaux, suivait un
rapport inverse.
Il en est de même des hémisphères cérébraux
et du cervelet : ces parties augmentent
ou diminuent en masse, tandis que le plus souvent
la moelle allongée reste invariable. I n é galité
de ces rapports résulte, comme nous
l’avons d it, de l’inégalité de développement de
ses diverses parties , et souvent aussi du volume
différent des nerfs crâniens, qui font prédominer
certaines parties et en atrophient d autres
: c’est ce balancement alternatif qui rend
les rapports en masse impossibles à déterminer.
Des résultats positifs ne peuvent donc naître de
la comparaison en masse de la moelle allongée;
il faut les chercher dans les rapports spéciaux de 1
(1) L’esturgeon , dont le volume prodigieux du nerf
pneumo-gastrique fait prédominer beaucoup la moelle allongée,
et qui a une moelle épinière si grêle , fait une exception
tranchée,à ce rapport.