
de l'encéphale dont il aura, pour ainsi dire, partagé
le sort? C’est évidemment le lobe olfactif,
qui est si réduit dans cette èlassc, que beaucoup
d anatomistes l’ont méconnu et le méconnaissent
encore. Observons , à l’appui de cette assertion ,
que les oiseaux chez lesquels le lobe olfactif devient
le plus saillant sont précisément ceux chez
lesquels le lobule optique olfrc lù plus de volume,
ainsi jqn ou peut s’tin convaincre par leiahieri de
la base de l'encéphale du perroquet (1), de l'autruche
(a) , et sur tout du casOnr (SÏ.' II esta remarquer
que Haller avait pris les lobules optiques,
dans cette classe, pour les éminences nlamiHaires,
et que Malacarne leur avait donné îc nom d'apophyses
meduf/aines des nerfs oplie/ues.
La forme du lobule optique des. oiseaux n’offre
pas les mêmes variations que nôûs avons remarquées
chez bs nïammilôres; il e s t, en général,
arrondi, quelquefois ovalaire , eomniè chez l'autruche,
et le plus souvent divisé en deux par un
sillon sur la ligne médiane, comme on l’observe
sur-tout chez le casoar. Son aspect est rosacé chez
tous les oiseaux ; je ne lui ai vu une couleur grisâtre
que chez le perroquet. Ce lobule est solide ,
blanchâtre intérieurement, et sa substance ée continue
immédiatement avec l'entrecroisement des
(i) PL IV, fig. 96, n° 6 et i 5.
(a) PI. IV, fig. 98, n°7 et 11.
(3) Pt. III, fig. 78, n° 9 et 12.
nerfs optiques; continuité qui semble contredire
C.e que nous avons remarqué sur scs rapports
avec les nerfs de la vision.
Chez les reptiles , le tubercule optique e st, en
général, plus restreint que chez lés oiseaux ; chez
les serpens, les couleuvres, les batraciens et les
lézards, il est très petit, et occupe l’aTigle rentrant
formé par l'entrecroisement des nerfs optique?.
Chez le caméléon (1) , il est plus volumineux et
plus arrondir èhez les crocodiles et les caïmans ,
il forme un globe saillant en arrière des nerfs
optiques et en avant de la mrôclie allongée. Chez
la toi'luc franche , son volume est considérable ;
sa (orme ést celle d’un ovale- allongé. Chez les
Crocodiles (2) , les caïmans et les tortues , son
volume est proportionné à celui dos;lobes olfactifs.
Chez les tortues, èa masse est presquè' soude
, excepté au centre , de même que cirez
les oiseaux. Chez les crocodiles ,:-et sur-tout le
caïman à museau de brochet, e’Kst une vé iouie
membraneuse c fe o s e q u i communique, en haut
dans le troisième ventricule, en bas dans la lige
pituitaire ou de liiÿpopbysè; la membrane nerveuse
qui la forme, m’a paru composée de deux
couches blanches, dans l'intervalle desquelles est
une petite quantité de matière grise.
En outre,, j’ai trouvé chez quolques lézards et
(1) PI. V, fig. 112.
(2) PL V, fig. 117 et 118, a” 4,