
châtres de chaque côté (1) , dont la direction
est oblique, et situées très-près les unes des autres
, ce qui les distingue de celle de l’homme.
Le quatrième ventricule de l’embryon humain
est non strié jusqu’à la naissance, ainsi que celui
des autres vertébrés. Je ne les ai aperçues que du
huitième au dixième mois après la naissance; elles
se développent de dehors en dedans ou de la circonférence
au centre. Leur nombre et leur direction
sont très-variables. Le plus grand nombre
que j’ai rencontré est de d ix , cinq de chaque
côté, ou six d’un côté et quatre de l’autre. Le
plus petit chez l’adulte est de deux, le nombre
moyen est de six. Sur trois nègres je n’en ai
trouvé que trois; sur deux négresses, deux seulement,
un de chaque côté. Les stries supérieures
sont obliques, les inférieures horizontales , quelquefois
elles sont légèrement arquées. Souvent
celles de droite correspondent à celles de gauche
sur la ligne médiane, d’autres fois elles ne se
correspondent point. Une ou deux fois j’en ai
vu quelques-unes qui s’entrecroisaient.
Le quatrième ventricule est recouvert en entier
par le cervelet chez les mammifères, les oiseaux
et la plupart des poissons ; parmi les cartilagineux,
la lamproie (2), l’esturgeon (5), le .squale bleu
(1) PI. V, fig, 121 , n° 1 bis.
(2) PI. X I , fig. 228, n° 1.
(3) PI. XJI, fig. 235, B.
et le squale griset ont la partie inférieure à n u ; les
individus de ces deux dernières espèces sont remarquables
, parce qu’ils se rapprochent beaucoup des
reptiles sous ce rapport * et surtout de la tçrtue
franche ( 1 ). Tous les reptiles ont leur ventricule découvert
inférieurement, ce qui dépend, chez eux ,
du peu d’étendue de leur cervelet. Les crocodiles ( 2)
et le caméléon (3) sont les seuls animaux de cette
classe chez lesquels j’aie trouvé le quatrième ventricule
entièrement recouvert par le cervelet.
Pour saisir maintenant la raison des rapports .
des divers élémens du cervelet avec les autres
parties de l’encéphale, il est nécessaire de se rappeler
que des trois pédoncules qu’on y remarque
de chaque côté, le supérieur est en rapport avec
les tubercules quadrijumeaux postérieurs, l’inférieur
avec le cordon restiforme , et le moyen
avec le corps ciliaire des hémisphères. Ces trois
pédoncules se réunissent séparément, deux en
avant en contournant la moelle alongée, et un
en arrière, en suivant la marche ordinaire des
commissures.
La commissure du pédoncule inférieur est
formée par le corps trapézoïde ; celle du pédoncule
supérieur , par la valvule de Vieus-
| p PI. V, fig. 119, n” 4.
(2) PI. V, fig. 115 et 116, n° 2.