
lobes optiques , les lobes cérébraux et les lobes
olfactifs.
2°. Que les lobes optiques dominent toutes
les autres parties, et que dans leur intérieur on
trouve des tubercules striés , des radiations et des
feuillets qui ne se trouvent dans aucune autre
classe.
3°. Que le lobule optique est porté dans cette
classe au maximum de sa grandeur.
4*. Que chez les poissons seuls on trouve des
tubercules dans le quatrième ventricule, ou en
arrière du cervelet.
5°. Que les lobes cérébraux sont deux masses
solides, arrondies et entièrement isolées chez les
poissons osseux, mais réunies au contraire en un
plateau unique chez les cartilagineux.
6°. Que la lamproie et l’esturgeon forment
l’intermédiaire de ces deux étatÉ opposés des lobes
cérébraux dans cette classe.
7°. Que le lobe olfactif toujours très-développé
dans cette classe, tantôt adossé aux lobes céré-,
braux chez les poissons osseux , et tantôt tenu à
distance , est constamment pédiculé chez les cartilagineux.
8*. Enfin, quoique l’on ait avancé le contraire ,
que les poissons sont dépourvus de corps strié ,
de couche optique séparée, de voûte, de corne
d ’Ammon, de corps calleux et d’éminences ma-
millaires.
9°. L’atrophie des lobes cérébraux caractérise
ainsi tous les poissons; l’atrophie du cervelet est
le caractère de tous les reptiles.
io°. Ce que les lobes cérébraux ont perdu chez
les poissons semble acquis par les lobes optiques ;
les hémisphères cérébraux gpgnent en développement
chez les reptiles, tout ce que perd le
cervelet.
11°. Les lobes optiques ont perdu les tubercules
internes qu’ils avaient chez les poissons : les lobes
olfactifs diminuent de volume, sont à distance ou
en contact avec les lobes cérébraux ; dans tous
les cas, leur cavité communique directement dans
le ventricule hémisphérique.
12°. La couche optique et le corps strié existent
séparés; et on aperçoit déjà chez eux les premiers
rudimens de la lame cornée.
13°. Les oiseaux sont plus avancés encore que
les reptiles.
i4°. Us se distinguent d’abord par l’atrophie
du lobe olfactif, comme les reptiles par l’atrophie
du cervelet, et les poissons par l’atrophie des lobes
cérébraux.
i 5°. Les lobes optiques tout-à-fait affaissés sur
la face supérieure, font saillie sur la face latérale,
en arrière des lobes cérébraux ; ils sont réunis par
une commissure large et striée qui ne se remarque •
dans aucune autre classe.
i6°. Leur couche optique est plus développée ,
le troisième ventricule plus évasé, les pédicules
antérieurs de la glande pinéale continus avec