
le lézard gris (1). Chez les batraciens (2) , ils sont
plus globuleux et moins allongés que chez les
reptiles précédens; chez le tupinambis (3) ils ont
la même disposition que chez la grenouille ; enfin,
chez les sauriens, les crocodiles (4), le caïman à
museau de brochet , le caméléon (5) et la tortue
franche (6), on les voit se rapprocher de plus en
plus de la forme qu’ils affectent chez tous les
oiseaux.
Che? les reptiles, de même que chez les pois^
sons, tantôt le lobe olfactif est ramené au point
de contact, de même que chez les poissons os-,
seux, comme on le voit chez la grenouille (7), le
caïman à museau de brochet et la tortue fram
che (8) ; tantôt il est tenu à distance ainsi que
chez les cartilagineux ; le plus grand nombre des
reptiles est dans ce dernier cas, comme on l’observe
ehez tous les ophidiens (9) et les lacertiens ;
mais le résultat relativement à l’accroissement des
lobes cérébraux, n’en est pas le même que chez
les poissons. Ainsi, dans cette dernière classe, c’e|J»
(1) pi, y , fig. 128, n° 4-
(2) PL I , fig. x6, n° 4-
(3) PI. V, fig. 114, n° 9.
(4) PI. V j fig. » «6, 11" 5, .
(5) PI. V, fig. 111, n° 7.
(6) PI. V, fig. 11 g, n° xiv
(7) PI. I , fig. 26, n» 5.
(8) PI. V, fig. 122, d° i 5 et 16,
(9) PI. Y, fig. 109, 110, 126, 127, 128 et 133.
lorsque le lobe olfactif est adossé aux lobes cérébraux
, que ces derniers sont les plus descendus ,
tandis que chez les cartilagineux leur accroissement
commence avec son éloignement ; chez les
reptiles c’est presque l’inverse. Ainsi les plus
petits lobes cérébraux dans cette classe sont chez
les ophidiens; les plus développés sont chez le
caïman à museau de brochet et la tortue franche,
reptiles chez lesquels le lobe olfactif e s t, pour
ainsi dire , confondu avec le lobe cérébral. Les
crocodiles , lé. caméléon , le eaïman à lunettes (1) ,
la tortue grecque (2) , font néanmoins exceptiofi à
ce principe.
La masse du lobe cérébral diffère beaucoup
chez les diverses familles de reptiles , et cette dif->
férençe^ tien t, comme nous l’avons vu , aux conditions
diverses de la coquille du lobe et de son
noyaü intérieur. Constamment, l’enveloppe ex-^
térieure se détache du pédoncule cérébral, immédiatement
en avant de la couche optique ; elle se
recourbe ensuite de dehors en dedans , et enferme
la masse du corps strié. D’où il suit
que jamais, dans cette classe ni dans les. suivantes,
le corps strié ne se trouve hors de son
enceinte , comme l’ont dit quelques anatomistes.
La couche optique peut ne pas être recouverte
dans son entier par cette enveloppe, comme on
m
(1) PI. V, fig. i 35, n° 9v |
(2) PI. V, fig. 125, n° 11 et 12.
BS