
MOELLE ALLONGEE.
poissons électriques , à l'insertion sur la moelle
allongée des nerfs qui se distribuent dans l’appareil
électrique.
De là, chez beaucoup de poissons, le volume
exagéré du nerf pneumo-gastrique (i) et le développement
latéral (2) 'de la partie de la moelle
allongée sur laquelle ce nerf s’insère.
De là, le renflement elliptique et très-étendu qui
se remarque sur les flancs de cette partie che£
beaucoup de poissons cartilagineux (3) et chez
quelques osseux (4).
De là encore, la manifestation de tubercules
particuliers (5) dans le quatrième ventricule des
poissons (6), tubercules si développés cher la
carpe (7) , si développés ches la morue (8), qu’on
les prendrait pour des lobules nouveaux du cervelet,
et qui correspondent au ruban gris des mammifères.
De là, enfin, les plis (9) et les replis (io) que
(1) PI. XII, fig. a3§, A.
(2) PI. XII , fig. 233, n° 2, 3 et 4>
(5) PI. VI, fig. 148 , n° 16.
(4) PI- VII, fig. 164, n° 17.
(5) PI. VII, fig. 193, n° 2.
(6) PI. VII, fig. 1^4, n° 3 , 6 et 7;
( 7 ) P I . V I , fig. i 4 5 , n° 2 ; fig„ i 5q, n* 2.
( 8 ) P I . V I I , fig. i 65, n° 2 , 3, 4 et
9 ) P I V I , f ig . i38, n° 4 b i» e t 9 .
 j io ) P I . V I , f ig . i 4o , n° 5.
'■Wzfâr'
présentent les lames postérieures de la moelle allongée
(1) chez les raies (2) , chez l’aiguillat (3) ,
l’ange (4) et l’esturgeon (5);, plis et replis dont le
but est évidemment de multiplier 1 étendue des
surfaces nerveuses pour les mettre en rapport avec
le volume des nerfs de la moelle allongée.
Avant de terminer la description de la moelle
allongée chez les animaux adultes, nous devons
ajouter un mot sur son mode, de continuité avec
l’axe nerveux du tronc : cette continuité sleffectue
de deux manières, en ligne directe et en ligne un
peu courbe. La moelle allongée se continue en
ligne directe chez tous les mammifères, comme
on l’observe de l ’homme (6) aux singes (7) > aux
carnassiers (8) , aux rurninans (9) et aux rongeurs
(10) j chez tous les poissons osseux (11) et
cartilagineux (12), et chez le plus grand nombre
des reptiles , ainsi qu’on l’observe chez la gre-r
(1) PI. VI, fig. i52, n” 1 et 2.
(2) PI. VI, fig. i 52, n° 2, 3 , 4 > »o et 11.
(5) PI. XII, fig. 236, B, X.
(4) PI. XII, fig. 237, C.
(5) PI. XII, fig. 233, 11° 2, 3 , et 4.
(6) . PI. XIII, fig. 247, n° 1.
(7j-Pl. VIII, fig. 194, B.
(8) PI. VIII, fig. 200 , n° 1.
(g) PI. XIII, fig. 249, n“ 10.
( io) PL XIV , fig. 258, A.
(if) pi. vi, fig. 148, JP®
(12) PI. VI , fig. 146,.H“ 1-