
cervelet, très-petit encore , sc bombe légèrement
à sa partie moyenne , ce qui lui donne une forme
globuleuse lorsque l’on insuffle le quatrième ventricule
; à la loupe, on distingue sur la superficie
de l’organe une ou deux petites rainures très-
superficielles. Ces rainures sont beaucoup plus
distinctes chez le caméléon (1) , le crocodile vulgaire
(2) , et le crocodile à deux arêtes (3) , reptiles
chez lesquels le cervelet a pris beaucoup plus
d’étendue que chez les précédons : chez les croforrne
conique et creuse du cervelet appartient à la seconde
formation de cet organe chez les vertébrés supérieurs, disposition
sur laquelle le professeur Roiando vient de donner des
aperçus très-intéressans.
Quand on a soulevé le cervelet d’arrière en ayant, on
observe sur les côtés du quatrième ventricule deux tubercules
volumineux, comme on en remarque si fréquemment
chez les poissons. Ces tubercules correspondejit à l'insertion
des nerfs acoustique et facial; ils sont, je pepse, les analogues
du toenia grisea des frères Wenzel. L’ouverture du
quatrième ventricule se prolonge en arrière du cervelet; le
rapprochement des deux tubercules précédens sur la ligne
médiane le divise en deux parties : une antérieure, plus
large; une postérieure, plus étroite. La cinquième paire est
énorme; le volume xje chacun de ses ganglions dépasse de
beaucoup celui de chaque lobe optique ; le volume de ce
nerf coïncide avec l’étendue considérable de la face chez ces
animaux.
(') PI . V , f ig . 111 , n° 4-
(2) P i . V , fig- 1115, n° 5 b
i,5) P L V , f ig. ! l6 , 11" %.
CERVILKT, 349
«odiles sur-tout, le quatrième ventricule en est
recouvert en totalité. Les- petites rainures sont
plus visibles quand on considère l’encéphale par
sa partie latérale (1), que lorsqu on 1 examine supérieurement.
Chez les ophidiens, les lacertiens
et les batraciens, le cervelet ne s’élève jamais au
niveau des lobes optiques ; ceux-ci le dominent
dans toute son étendue (2). Chez le caméléon et
les crocodiles , le cervelet se rapproche plus que
chez les reptiles précédens du niveau des tubercules
quadrijumeaux (3).
Telle est la forme générale du cervelet chez les
reptiles : cet organe affecte chez le tupinafflbis
et les tortues une disposition qui s’en écarte et
qui se rapproché dé celle que nous rencontrons
chez quelques poissons cartilagineux.
Chez le tupinatribis , le cervelet a la forme dé
deux triangles (4) adossés au niveau de la partie
postérieure des lobes optiques. Le triangle postérieur
se place au-dessus du quatrième ventricule
(5), l’antérieur recouvre la partie postérieure
des lobes optiques (6) , sa pointe se prolonge
jusqu’en avant de ces lobes (7). Cet effet est * 5
( 1 ) P L V , f ig . » i 3, n° 7.
(2 ) P L V , f i g . 1 0 9 , 1 0 0 , 1 2 6 , i 32 e t i 33.
( 5) P L V , f i g . 1 1 5 e t 1 1 6 .
(4) PL. V , fig- u 4 > n° 6 e t 1.
( 5) P L V , f ig . 114 » n ° 6 .
(6 ) P L V , f ig . 1 1 4 , n° i .