
la couche optique, le corps strié beaucoup plus
saillant, et les radiations qui le sillonnent, plu^
multipliées que chez les reptiles.
170. Une lame rayonnante striée, comme la commissure
de leurs lobes optiques, tapisse la face interne
de leurs lobes cérébraux, et présente en arrière
des contours qui simulent ceux de la cQrne
d’Ammon ; au milieu les rayons se réunissent à
deux pédicules qui sont les analogues des piliers
de la voûte.
i8#. Ces piliers ont cela de remarquable , qu’ils
passent au-devant de la commissure antérieure
chez tous les oiseaux, au lieu d’être situés en arrière
d’elle, comme chez tous les mammifères.
iq®. Le cervelet beaucoup plus développé que
dans les deux classes précédentes, présente au milieu
de son lobe médian un ventricule tout-à-
fait particulier.
20®. Ce ventricule occupe la place où doit
se développer le corps frangé des mammifères;
les oiseaux sont donc nécessairement privés de ce
corps.
2i®. Le corps calleux , la protubérance annulaire
et le corps trapézoïde manquent complète-
ment dans cette classe.
. 22®. Le corps trapézoïde, la protubérance annulaire
et le corps calleux sont donc les caractère^
classiques des mammifères.
23®. Les lobes optiques , que l’on nomme
chez eux tubercules quadrijumeaux j sont atrophiés
et solides comme les lobes cérébraux des poissons
24°*. Les hémisphères du cervelet et les lobes
cérébraux sont portés à leur maximum de gran-
deur, ainsi que le corps strié et la couche optique.
25®. Le corps frangé caractérise leur cervelet,
comme le ventricule du lobe médian celui des oiseaux
; ce corps et ce ventricule ne se trouvent
que dans chacune de ces classes.
26®. Le demi-centre ovale des lobes cérébraux
n’existe que ch|z les mammifères; feur grand ventricule
est divisé par une cloison qui sert en
quelque sorte de ligament à la voûté et au corps
calleux.
27®. Tantôt ce ventricule se prolonge en avant
jusque dans la cavité du lobe olfactif, comme chez
les reptiles, et alors il est moins étendu en arrière ;
sa corne postérieure manque. .
28®. Tantôt , au contraire , prolongé par cette
corne en arrière , il perd en avant la communication
précédente.
29®. Le petit pied d’hippocampe qui se développe
dans Tétui de cette corne n ’est pas particulier
à l’homme , cornmë nou§ l’avions tous cru
jusqu’à ce jour. 11 existe chez les singes et le
phoque.
3o®. Enfin , l’homme seul possède le lobule
tonsillaire du cervelet® les cordons médullaires
du quatrième ventricule , et des éminences ma