
les singes (comme chez le mandrill ( i) et îq
drill (2) ) et chez les phoques (3) , ce lobe recouvrir
et cacher le lobe olfactif, puis le lasser un
peu à découvert, comme chez les carnassiers et
les ruminans , puis enfin le mettre tout-à-fait à
n u , comme chez le lapin (4), les didelphes (5) ,
l'agouti (6) , la marmotte (7),, la taupe (8), le
zemni (9), le lerot (10) , le hérisson (11), le.ves-
pertilion murin (12) et le rhinolophe uni-fer ( i 5).
L’effet de la diminution et de la retraite du
lobe antérieur est donc de découvrir le lobe olfactif,
et de le dégager de dessous la partie antérieure
de l’hémisphère où il est si profondément
caché chez l’homme. L’effet de la diminution
de l’hémisphère en arrière va être de dégager
le cervelet, de le retirer de dessous le lobe postérieur,
puis lorsqu’il sera tout-à-fait à n u , de (I) *3 4 5 7 8 9 10 12
(I) PL VIII, fig. 19I, E.
fa) PI. VIII, fig. 197, E.
(3) Pl. IX, fig. 208, E.
(4) Pl. I l , fig. 57 , n° 5.
(5) PL II, fig. 54, n” 8.
(t>) PL IX, fig. 211, E.
(7) PL IX, fig- 207, N, E.
(8) Pl. XIV , fig. 206, N , E.
(9) PL XV, fig.' 270, F, E.
(10) PL XV, fig. 276, B, E.
(II) PL XVI, fig. 296, F, E.
(12) PL IX, fig. 2i5, O, E.
f , 3) PL IX, fig. 206, N, JL
dégager encore les tubercules quadrijumeaux.
Suivez en effet cette coïncidence de la diminution
du lobe sphénoïdal avec l’hémisphère en arrière;
vous verrez coïncider avec son plus grand développement
l’existence du lobe postérieur de 1 homme
et des quadrumanes, et vous trouverez, comme chez
le drill et le mandrill, le cervelet entièrement recouvert
par lui. Puis chez le phoque, 1 affaissement
subit du lobe sphénoïdal mettra à nu une partitj;
du cervelet ( i ) , par la retraite et la diminution du
lobe postérieur de l’hémisphère : puis chez les carnassiers
vous verrez le lobe postérieur disparaître
à mesure q\je 1® lobule sphénoïdal saffaisse ,
comme chez la loutre (2) ,1e lion (3) , la marte (4),
le raton (5), le coati (6) et l’ours (7) ; et ce raccourcissement
de l’hémisphère découvrira la moitié
et ensuite les deux tiers du cervelet, puis le
mettra entièrement à nu chez les ruminans: car le
lobe sphénoïdal s’atrophiant de plus en p lu s, de
plus en plus aussi les hémisphères se raccourcissent
, et leur prolongement en arrière diminue.
C’est ce qu’on remarque chez le cheval (8), le
(1) PL IX, fig. 209, A, C.
(2) PL XI, fig. 220, A, C, n* 3.
(S) PL XIV, fig. 264, A, C.
(4) PL XV, fig. 278, A, c , C.
(5) PL VIII, fig. 202, C.
(6) PL XII, fig. 240, n° 3.
(7) PL XI, fig. 23o, B, H.
(8) Pt. XV, fig. 274, E, A, C.