
missure antérieure passe derrière les piliers antérieurs
de la voûte, et concourt à la formation de
l’ouverture comparée, on ne lait pourquoi, à la
vulve. Les oiseaux n’ont pas cette ouverture, ce
qui tient à la position inverse des piliers de la lame
rayonnante. En effet, des différences très-remarquables
résultent de cette variation de la position
de la commissure antérieure dans les deux classes.
Chez les mammifères, les pédoncules antérieurs
de la glande pinéale , après avoir débordé la couche
optique, viennent s’adosser aux piliers delà
voûte; chez les oiseaux, au contraire, les pilierS
de la lame rayonnante étant postérieurs à la commissure,
c’est vers cette dernière que se portent
les pédoncules de l’épiphyse cérébrale. Ântérieu -
rement le troisième ventricule est borné chez les
mammifères par les piliers antérieurs d’abord ,
puis par la commissure au milieu; chezlés oiseaux,
c est la commissure, puis les piliers qui limitent
cette cavité. Ce reculemént de la commissure des
oiseaux fait aussi que dans toute la classe l’entonnoir
est situé immédiatement au-dessous d’elle,
taudis qu il en est éloigné chez les mammifères.
De la commissure molle.
On a nommé commissure molle, ou mieux commissure
grise des couches optiques, un petit amas
de matièregrise formant une espèce de diaphragme
horizontal dans le troisième ventricule : elle part
du milieu de la profondeur de la couche optique,
et ne s’étend qu’à sa surface interne. Elle manque
quelquefois chez l’homme. Chez les mammifères,
elle va en croissant des quadrumanes aux rongeurs;
chez ces derniers, la moitié du troisième
ventricule est comblée par sa présence. Elle offre
néanmoins beaucoup de variétés dans son volume
chez tous les mammifères.
La commissure grise est plus faible ohez les
oiseaux que chez les mammifères ; elle est aussi
située plus bas que dans cette dernière classe.
Chez les tortues , les crocodiles, les caïmans, elle
est plus forte que chez les oiseaux, et située aussi
plus bas que chez les mammifères ; chez les batraciens
et les ophidiens, elle est plus épaisse que
chez les reptiles précédens. Chez les poissons cartilagineux
> elle paraît avoir comblé en entier le
troisième ventricule^ d’où résulte le non-isolement
des couches optiques ; d’où résulte aussi le re-
culement de l’entonnoir et son embouchure dans
la partie antérieure du ventricule optique.
De la bandelette demi-circulaire.
Un sillon assez profond en avant, plus superficiel
en arrière, sépare la couche Optique du corps
strié chez les mammifères. Un ruban médullaire
étroit, mince, d’une couleur plus ou moins grisé
chez l’homme et les singes , les carnassiers et les
ruminans, blanc chez les rongeurs, vient occuper
ce sillon et s’interposer ainsi entre la couche optî