
roitelet au casoar, c’est-à-dire des plus pelits aux
plus grands oiseaux.
Leur couleur est d’un blanc mat analogue à
celui de la moelle allongée et de la moelle épinière
, couleur qui les distingue de celle du cervelet
.et des hémisphères cérébraux.
De même que ceux des reptiles, les lobes opti-
tiques des oiseaux sont creusés d’uu ventricule.
La capacité de ce ventricule, .assez grande relativement
à letendue des sacs membraneux dans lesquels
il est renfermé, est toujours proportionnée
au volume de ces lobes, des nerfs optiques et de
1 oeil ; tres-petit chez le roitelet, l’hirondelle, le
serin , le moineau , il devient très-spacieux chez
la bondrée (1), l’aigle (2) et le casoar (3). Les
deux ventricules s abouchent dans la scissure de
Sylvius par un petit canal court dirigé transversalement
a la scissure, et que l’on distingue facilement
surla section lo n g itu d in a le l'encéphale,
ainsi qu’on le voit chez le roitelet (4), chez l’hirondelle
(5) et chez le perroquet (6).
L’ouverture de communication, très-étroite chez
(1) PI. IV, fig1 2 * 4 5 6 1. 88, n° 4.
(2) PI. IV , % t o i , n° 4.
P PI. I I I , % 8 3 , n” i 3 . :
(4 ) PI. I V , %. , o 7 , n» 3.
(5) PI. IV, fig. 93 , n° 3.
(6) PI. III, fig. 86, n ’ 3.
les petits oiseaux , s’agrandit comme les lobes :
chez le roitelet, le serin, le pinson , le chardonneret
, elle reçoit à peine une soie de sanglier ;
chez l’oie, le canard, le coq-d’inde, le milan ,
les aigles, on peut y introduire la tête d’une épingle;
chez le casoar et l’autruche elle a donné passage
à un petit stylet. Si après avoir découvert le
ventricule par sa partie supérieure , comme je l’ai
fait chez le casoar ( 1 ), on insuffle l’ouverture mise
à nu, alors on dilate la scissure de Sylvius, le
ventricule du côté opposé, on soulève la lame
transverse des lobes et même la valvule de Vieus-
sens, ce qui prouve la libre communication de
toutes ces parties.
Le plancher des ventricules des lobes optiques
est formé par une couche grise, cotonneuse, qui
est évidemment la continuation de celle du quatrième
ventricule. Le milieu de ce plancher offre
une rainure assez profonde, qui forme l’axe de
la scissure de Sylvius. Celle-ci est très-longue chez
les oiseaux; elle s’étend du quatrième au troisième
ventricule, et présente, de chaque côté ,
à l’union du tiers postérieur avec les deux tiers
antérieurs, un renflement grisâtre, que Collins
considérait comme le corps génîculé interne des
mammifères, et que depuis Haller et Malacarne
on avait pris pour les tubercules quadrijumeaux
(1) PI. III, fig. ,3 , n*. 38.
IL.