
optiques. Les segmens sont en général proportionnés
au volume du cervelet. Leur nombre est
variable comme celui des sillons.
Tous ces sillons convergent les uns vers les autres
en se détournant sur la face latérale du cervelet
(1) ; ce qui donne à cet organe, placé sur le
côté, l’aspect des cannelures de certaines coquilles
bivalves (2).
En général, plus les oiseaux sont grands, plus
les sillons sont nombreux. Cette règle éprouve
néanmoins beaucoup de variations à cause de la
différence de largeur des segmens , et du rapprochement
plus ou moins grand des sillons entre
eux. J ’ai compté huit sillons chez le pinson, le
moineau, le verdier, le chardonneret, le rouge-
gorge , l’hirondelle (3) ; neuf chez le roitelet (4) ,
dix chez la fauvette, le rossignol, le canard
musqué ; douze chez le canard ordinaire, la ber-
nache, la bondrée commune (5), le pigeon , les
perdrix; quatorze chez le co q , la poule, le faisan
doré et argenté , le grand milan, l’épervier, le
perroquet d’Afrique (6), l’aigle royal (7), l’au(
1) PI. IV, fig. 97, n* 4.
(а) PI. IV, flg. 104, n" 4-
(3) PI. IV, flg. 106, n° 8.
(4) PI. iv , flg. 108, n* 7.
(5) PI. IV, flg. 89, n° 6.
(б) PI. III, flg. 84, n° 2.
truche de l’ancien continent ( 1 ) , les cigognes
blanche (2) et noire, le pygargue, la buse commune;
seize chez le casoar (3) , le fou debassan,
et dix-huit chez le perroquet amazone. On voit,
d’après ce tableau, que le nombre des sillons du
cervelet donnerait un rapport très-imparfait du
volume de cet organe chez les oiseaux.
Mais ce nombre , qui , du reste , est sujet à
beaucoup de variations chez les individus de même
espèce, est toutefois important à constater , à
cause de ses rapports avec les radiations médullaires
de cet organe. Le nombre de ces radiations
est toujours dans un rapport rigoureusement proportionnel
à celui des sillons. Plus les sillons sont
prononcés, plus les segmens qu’ils circonscrivent
sont larges, plus sont fortes et étendues les
radiations médullaires du cervelet, ainsi qu’on
le remarque chez le casoar (4J , le perroquet
(5) , la bondrée (6) et l’aigle royal (y), après
avoir incisé verticalement le cervelet d’avant en
arrière, et dans toute Son épaisseur.
La couche extérieure du cervelet des oiseaux
(1) PI. IV , fig. 9 6 , n° 4.
(а) PI. IV, flg. 104, n° 4-
(3) PI. I II, flg. 77, n° 3.
(4) PI- I I I , fig- 83, n” 3 et 4.
(5) PI. I I I , flg. 84, n° 2.
(б) PI. IV* flg. 9 0 , n° 2.
{7) PI. IV, flg. ip 1, n®3
IL *4