
le cas le plus fréquent, en arrière, comme cher
quelques carnassiers et chez certains ruminons,
tomme cette petite rainure postérieure est le caractère
d’après lequel on a assimilé ce lobule aux
éminences mamillaires , il est essentiel de faire
remarquer les variations quelle présente.
En o u tre , en arrière de la profondeur du lobule
optique, se trouve un petit amas de matière bîan,
c -e, assez apparent chez les singes, les carnassiers
et les ruminaps, qui me paraît être le rudiment
des éminences blanches , dont la saillie a été couverte
par le développement du lobule optique: Cet
effacement des éminences mamillaires est le résultat
du balancement alternatif des élémens de
1 encéphale, dont uous avons déjà rencontré un si
grand nombre d ’exemples. L’accroissement du
lobule optique atrophie leminencemamillaire ; de
même que dans l’embryogénie de l’homme, ces
éminences ne se montrent que lorsque le lobule
optique est réduit dans ses dimensions. Rappelons,
en effet, que ce n est que dans le cours du
septième mois dela vie utérine que ces éminences
deviennent distinctes.
Avant de passer à l’examen du lobule ou tubercule
optique chez les oiseaux ,/nous devons
dire que, chez les mammifères, son volume suit
celui du nerf optique de l’homme aux rongeurs.
Ce rapport général éprouve cependant de singulières
exceptions : indépendamment de celles des
cétacés dont nous avons parlé, de celles, des mammifères
privés des nerfs de la vision , et qui montrent
l’inverse des cétacés , on trouve chez le raton
( i ) , le castor (2) et le porc-épic (3) , des nerfs
optiques très-grêles à côté des lobules optiques les
plus forts qui existent dans cette cla’sse ; ces exceptions
nous préparent à l’explication de ce tubercule
chez les oiseaux.
Chez tous les oiseaux le lobule optique existe,
et il existe à la même place que chez les mammifères
, en arrière de l’entrecroisement des nerfs
optiques ; mais, loin d’avoir suivi le développement
du nerf optique si prépondérant dans celte
classe , il s’est, au contraire, réduit dans ses dimensions,
comme ôn peut le remarquer chez le
roitelet (4) , l’hirondelle (5) , la boudrée com-
ïiiune (6) , le perroquet (7) , les cigognes (8) ,
l’autruche (9) et le casoar (10J. Si dans cette
classe, comme on le voit manifestement, le lobule
optique a perdu son rapport de développement
avec le nerf de la vision, quel est l’élément
(1) PI. VIII, fig. 20p.
(2) PI. XIV, %. 258.
(3) PI. XIII, fig. s5i.
(4) PI. IV, fig. 94.
(5) PI. IV, fig. 92.
(6) PI. IV , fig. 88.
( 7 ) P I . IV - , f i g . 9 6 .
(8) PI. IV, fig. io3.
(9) ph IV, fig. 98.
(10) PI. III , fig. 78 ef 79.