
B6i ( ij, la morue (2); du reste, cette partie,
èomriié toutes celles de l’encéphale, en général,
présenté dans cette classe de grandes varià-
tiôns.
Lés olivés ou lés -cordons qui leur correspondent,
diffèrent donc beaucoup, dans les trois
classes inférieures, de ce qu’ils sont chez les
âtàmooifères • chez ces derniers, leurs faisceaux
offrènf des variétés essentielles à constater ; chez
1 homme (3) et les singes, ils embrassent le corps
irâhg;é grisâii'e, én formant un arc autour de
lui ; aux deux extrémités de ce corps, les faisceaux
des olives sé croisent manifestement en haut et
ëii bas chez l’homme, les singés , les céfacées et le
pfioqüe ; chéi lés carnassiers, les rumiuans et les
rongeurs, fès faisceaux ne font que s’adosser en
fbrïhunt un entrelacement sans croisement distinct
: cet té disposition a été indiquée chez
rfiomhïé par Sànctorini, MaLtcarne, Vieq-d’Âzyr,
ProchaSkar, Rolando. Les faisceaux des olives suivent
dans le pont la marché indiquée par Reiï,
Gall et Tiedemann. Quelques fibres externes se
rendent vers les tubercules quadrijumeaux (4);
la plus grande partie se porte de Ja base des tubercules
vers le centre du lobe cérébral , pour
(1) PI. VII, fig. j76, B.
(a) PI. VII, fig. 162, A.
(3) PI. XIII, fig. 247, n” 1a.
(4) PI. XIV, fig. 289, n* 3, x3 ëi 14.
aller sé perdre dans la radiation de l’éminence
mamillaire. Les,fibres qui se dirigent vers les
tubercules quadrijumeaux sont plus prononcées
chez les rongeurs et les ruminans que chez
les singes et l’homme; chez les cétacées, elles sont
aussi prononcées que chez les ruminans. Les faisceaux
principaux des olives, qui se rendent dans
la radiation mamillaire, vont en décroissant dé
l’homme aux singes , aux phoques , aux cétacées
, aux carnassiers , aux ruminâïis et atii
rongeurs!
Chez les oiseaux (1 ), deux ou trois petits faisceaux
des cordons olivaires se portent, comme
chez les mammifères, dans les hémisphèrès cérébraux
; mais la presque totalité des olives pénètre
dans les lobes optiques (2), où elles s’épanouissent.
11 en est de même chez les reptiles (3) : à
peiné trouve-t-on un petit faisceau, chez les tortues,
le crocodile et la grenouille, qui, des cordons
olivaires, se dirige vers les lobes cérébraux:
Chez les poissons osseux et cartilagineux, tfitit
rapport est rompu entre ces lobes et les cordons
olivaires; ces derniers s’épuisent en entier dans
les lobes optiques, de la manière que nous
l’avons représenté chez le merlan (4) , chez les
(1) PL III, fig. 82, n° 4-
(2) PL III, fig. 82, n° 8.
(3) PL XIV, fig. 288, n° 1 et 5.
(4) PL VI, fig. 147, n°a et 9.