
postérieur est un peu moins grand (1) ; il est
étendu depuis la valvule de Yieussens (2) jusqu’à
la partie [postérieure de la couche optique
(5) , qu’elle recouvre : sa grandeur absolue
varie, du reste, comme celle des lobes optiques
et des oiseaux ; elle va en augmentant graduellement
du roitelet (4) , de l’hirondelle (5) , aux pigeons,
aux perdrix, aux faisans, au poulet, à la
bondrée (6) , au perroquet (y), à l’oie,, aux canards
, à l’aigle (8), à l’autruche et au casoar (9). .
Son épaisseur est moindre que celle des parois
des lobes.
La couleur des parois des lobes est grise chez
l ’embryon du poulet jusqu’au sixième jour ; le
feuillet est alors si mince, qu’on voit au travers
le liquide dont la vésicule est remplie. Au dixième
jour, ce même feuillet est blanc : comment s’est
opérée cette conversion du gris au blanc ? le voici.
Au septième jour de l’incubation, on voit naître
en dehors de chaque lobe des rayons de matière 4
( 1 ) P I . I I I , f ig . 84, n ° 7 .
(2 ) P I . U I , fig. 84, n " 4.
(3) PI. H li fig- 83, n° 8 et 7.
(4) PI. I V , fig. 102, ri° 4.
(5) PI. I V , fig. 100, n° 4.
(6) PI. IV, fig. 90, n° 3.
(7) PI. II I , fig. 8 4 , n° 5.
(8) PI. IV, fig. 101 , n° 5.
(9 ) P I . I I I f ig . 83 , u° 6 .
blanche,, qui convergent de la circonférence au
centre. On en compte trois ou quatre ; au hui-
tièmé jour il y en a huit ou neuf (1). Ces stries
blanches sont parallèles et concentriques entre
elles : on distingue la lame qui est au-dessous et
dont la couleur grise tranche avec celle des fibres
médullaires. Au neuvième jour (2), ces fibres
se rapprochent en s’étendant; au dixième, elles
se touchent, et ne forment plus qu’une lame
blanche unique étendue sur toute la superficie
du lobe (3). Cette couleur est la même chez tous
les oiseaux adultes ; mais chez ceux-ci , celte
couche fibreuse blanche qui forme l’écorce des
lobes optiques, se continue par sa base avec le
nerf optique; sa formation est de beaucoup postérieure
à celle de ce nerf; ce qui prouve quelle
ne lui sert pas d’origine.
Les parois des lobes optiques sont formées de
quatre couches : l’une, interne, est grise (4) ; la seconde;
blanche (5), envoie quelques faisceaux sur
les pédoncules cérébraux (6) ; la troisième couche
est grise, plus épaisse que la première (7); la q.ua-
(1) PI. II, fig. 33, n°?.
(2) PL I , fig. 6 , n° 8.
(3) PL I , fig. 7 , n° 7.
(4) PL IV, fig. 101, n° 4.
(5) PL IV , fig. 101, n° 5.
(6) PL IV, fig. 91, n" 4-
(7) PL IV, fig. 101 , ti° îfi.