
miliaires saillantes et distinctes sur la base de l'encéphale.
3 i°. Ainsi chaque classe de vertébrés est caractérisée
par l’atrophie de l’un des élémens fondamentaux
de l’encéphale, les reptiles par l’atrophie
du" cervelet, les mammifères par celle des
lobes optiques, les poissons par celle des lobes
cérébraux et les oiseaux par celle des lobçs olfactifs.
3a°. Chaque classe a un ou plusieurs de ces
élémens, qui dominent les autres et semblent les
affaisser par cê développement. A
33“. Ainsi les lobes optiques des poissons osseux
surgissent sur la face supérieure de leur encéphale,
arrêtent la cervelet en arrière et les lobes
cérébraux en avant.
34°- Chez les reptiles les lobes cérébraux dominent
les autres lobes ; les lobes optiques restés à
leur place semblent anéantir le cervelet.
35°. Chez les oiseaux, l’affaissement médian des
lobes optiques fait surgir les lobes cérébraux et le
cervelet. Ces deux organes maintenus à distance
l ’un de l’autre chez les reptiles et les poissons,
sont par ce seul effet ramenés au point de contact.
36°. Ce rapprochement est facilité encore chez
les mammifères par l’atrophie des lobes optiques.
07*. Le cervelet ne déborde jamais en avant Jes
lobes optiques . il s’arrêté à leur niveau.
38°. 11 n’en est pas de même des lobes cérébraux;
en suivant leur marche d’avant en arrière , ils
couvrent d’abord les lobes optiques, puis ils empiètent
sur le cervelet, le cachent en partie* puis
enfin dans sa totalité.
59°. 11 en est du lobe olfactif en avant * comme
du cervelet en arrière; il s’enfonce et se cache sous
le lobe antérieur, comme le cervelet sous le lobe
postérieur.
4o°. Or on conçoit que cet effet ne peut avoir
lieu sans que les lobes cérébraux augmentent de
hauteur en même temps qu’ils se prolongent en
arrière et en avant.
4 i°. On voit ainsi comment et pourquoi tous
les lobes de l’encéphale sont à nu sur sa face supérieure
chez les poissons et les reptiles, pourquoi
jamais ils ne se recouvrent mutuellement ;
42“. Pourquoi au contraire la partie moyennp.
des lobes optiques et le lobe olfactif sont caches
chez les oiseaux;
43°. Comment et pourquoi enfin chez les
mammifères supérieurs , le lobe cérébral est le
seul que l’on distingue au haut de l’encéphale.
44°. Tels sont les caractères de cet organe dans
les quatre classes d’animaux vertébrés, et ces caractères
sont arrêtés par chacune d’elles.
_ 45°. La nature rétrograde dans ses développe-
mens; elle n’avance jamais.
46°. D,e là l’espèce de barrière posée sur les limites
de chaque classe, barrière que la nature ne
dépasse jamais ni dans l’état normal, ni dans ses