
lama (i) , le pécari (2) , les didelphes, lé kan-
guroo géant (3) , lé‘ talcm (4) , le porc-épic (5),
le castor (6), le lapin (7}, la taupe (8) , le zem-
ni (9) etl’agouti (10). Répélonscncorc que ce meme
rapport sc reproduit dans les phases diverses que
parcourt l'embryon dos mammifères supérieurs;
phases pendant lesquelles le lobule optique s’atrophie
dans le mémo rapport que le lobe olfactif ;
en fin nous devons observer que chez beaucoup
de mammifères-inférieurs, chez lesquels le champ
olfactif s’efface , le lobule optique cesse de s’accroître
, comme on le remarque chez le hérisson
(1 :), levcspcrliîion marin (12), le rhinolopho
ùnifer ( i3) et les autres chauve-souris.
La couleur du lobule Optique est d’un gris
cendré chez l’homme , d’un gris rosacé chez le
d rill, le mandrill, le papion , le rhésus, la plupart
des autres singes , et chez le phoque. Chc?
(1) PI. XVI, fig. 295.
(2) PL XVI, fig. 5o<>
(5) PI. XVI, fig. 209.
(4) PL XIII, fig. 240.
(5) PI. XIII. fig. 25».
(6) PL XIV, fig. 258.
(7) PI II, fig. 52.
(8) PL XIV, fig. 260.
(9) PL XV, fig. 272.
(10) PL IX, fig. 211.
(11) PL XVI, fig. 297.
(12) PL IX, fig. 2 »4-
les carnassiers, sa teinte se rapproche de celle de
la substance corticale, ainsi que chez les rumi-
nans et les rongeurs. Chez le cheval f elle est violacée
, et d’un blanc sale à sa terminaison postérieure
; céttc môme couleur blanche se remarque
aussi chez le raton i, è t sé trouve chez d autres
mammifères, comme chez le bouc de la haute
Égypte, rapprochée de la jonction du lobule optique
avec le kiùsma.
Le nerf optique est dans un rapport très-étroit
avec le lobule optique. Chez l’homme , on rencontre
plusieurs filamens médullaires q ui, de son
épaisseur», se portent dans lekiasma des nerfs de la
vision. Chez les singes et le phoque , ces faisceaux
sont plus prononcés que chez■ l’homme : chez
beaucoup de carnassiers ils sont très-forts, comme
chez le lion, le raton; ils sont plus faibles chez
le renard , le loup et les ours : chez les rumi-
nans , ils sont à-peu-près comme chez les carnassiers
; mais chez les rongeurs, les insectivores
et les chauve-souris, le lobule optique est si.
étroitement uni avec lekiasma , qu’il semble Confondu
avec lui.
Kn mettant à découvert ces faisceaux , on met
à nu la scissure médiane qui divise la profondeur
dii lobule optique, et qui paraît être la suite du
troisième ventricule; scissure dont on voit quelquefois
les traces à l ’extérieur , tantôt au milieu ,
comme chez le cheval, tantôt ch avant, comme
chez le bouc de la haute Égypte; tantôt, et c’est