
\ariél<? de g
touiller.
Argile
sehisteuse.
plus ancienne. Leurs débris se trouvent dans le grès rouge qui
couvre le grès houiller proprement dit.
,r!a Les grès houillers ne présentent pas ici un grand nombre de
variétés; on ne peut guère les distinguer qu’en grès grossiers, en
grès fins et en grès charbonneux. Les premiers, que l’on peut
observer particulièrement dans les environs de Yasas, dans les
collines qui séparent la vallée où se trouve le village, de celles
où sont les exploitations, présentent un agglomérat de grains
de quarz et de feldspath plus ou moins distincts, et dont la
masse offre quelquefois une apparence porphyroïde; les couleurs
qu’ils affectent sont le blanc-jaunâtre ou le gris : ce qui
paraît tenir particulièrement au mélange des matières charbonneuses
; ils forment des couches plus ou moins épaisses, qui alternent
à plusieurs reprises avec les variétés fines et avec les
couches de houilles. Les grès fins ne diffèrent des précédens
qu’en ce que les particules de quarz et de feldspath sont
broyées très-fin, et il en résulte des couches particulières qui
alternent avec celles-de grès grossier, auxquels elles passent par
toutes les nuances. Elles sont plus ou moins mélangées de parties
tout-k-fair terreuses ; leurs couleurs sont le blanc jaunatrê ,
le gris et quelquefois le rougeâtre.
Les variétés charbonneuses, qui sont toutes plus ou moins
schisteuses , ordinairement très-micacées, ne se présentent que
dans le voisinage delà houille, dont elles séparent les difïerens
bancs. Elles sont toujours composées cle particules très-fines,,
toujours mélangées de matières entièrement terreuses; il arrive
même, quand ces matières sont très-abondantes, que la massé
qu’elles composent est une véritable argile schisteuse charbonneuse.
En un mot, on observe ici, entre les couches de houille,,
toutes les matières qui se présentent partout ailleurs. J’ai aussi
TERRAINS SECONDAIRES. Grès touiller de FüiiEUil'clicn 187
observé, au milieu même du terrain houiller, une couche intercalée
d’un calcaire argileux fétide, rempli de petites paillettes Caka,rc
excessivement fines de mica, et qui passe a une marne argilo-
sableuse, par laquelle elle se confond insensiblement avec les
couches de grès adjacentes. Ce calcaire semble représenter ici
le calcaire fétide que nous avons déjà observé dans les Kar-
pathes.
La houille est très-abondante au milieu de cés dépôts de Houaie.
grès ; elle se présente d’abord en petites veines et en rognons
dans les couches du grès, et particulièrement dans les variétés
grossières ; mais-, elle forme en outre des couches considérables,
dont plusieurs sont exploitées avec beaucoup davantages, et
fournissent toute la houille qu’on emploie en Hongrie. On en
voit plusieurs couches successives qui ont été coupees à pic,
avec tout le reste du terrain, dans le haut de la petite vàllee où
se trouvent les exploitations. J’ai remarqué aussi, dans les débris,
une-assez grande quantité d’impressions végétales; mais
je n’ai rien vu de caractérisé : ce ne sont que des empreintes
de tiges èylindriques, striées dans leur longueur. La houille
même renferme des débris végétaux carbonises -, à textuie
fibreuse, comme on le voit souvent dansles mines de Fresnes,
d’Anzin, etc., qui fournissent une grande partie de l’approvisionnement
de Paris.
Au-dessus de la masse des grès houillère proprement dits, ères ronge,
se présentent des dépôts encore assez considérables de véritables
grès rouges, qui constituent principalement les montagnes
assez élevées qu’on trouve au nord de Vasas, ainsi que
quelques collines au nord et à l’ouest de Fiinfkirchen. On peut
distinguer dans ces grès des couches qui sont entièrement composées
de gros grains de quarz hyalin, réunis par un ciment