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au griinslein
porphyrique*
508 R É S U M É P A R O R D R E ' G É O L O G IQ U E ,
jaspes opales dans les conglomérats ponceux des monts. Dor et
du Cantal. Il en existe aussi dans les conglome'rats ponceux des
Lords du Rhin : il s’en trouve dans les monts Eugane'ens, en
infiltrations dans le perlite, et dans les roches feldspathiques
qui lui appartiennent : il en existe également dans les champs
Phlégréens, dans les îles Ponces et de Lipari, dans File d’Is-
chia. Les îles delà Grèce, M ilo , jtrg e n lie ra , Scorgoti'sa et
Santorin même, en renferment aussi une très-grande quantité
qu’on trouve également dans les conglomérats : c’est ce dont je
me suis assuré dans les collections déposées à Freyberg par
M. Hawkin.il semble donc que cette modification de la matière
siliceuse est particulièrement propre à la formation trachyli-
que, comme le silex paraît propre à la formation de calcaire
secondaire, et le jaspe aux terrains primitifs ou de transition.
C’est ainsi que les minéraux de différens genres semblent être
cantonnés chacun dans une formation particulière ; ce qui est un
des faits les plus importans de la géologie-
§ IX. D E L A P O S I T IO N D U T E R R A IN D E T R A C H Y T E D E L A H O N G
R I E . , R E L A T IV E M E N T A U X T E R R A IN S d ’ü N A U T R E O R D R E . :
Nous avons déjà fait voir, tom. Ier, pag. 268, que le terrain
de trachyte, dans la contrée de Schemnitz, enveloppe de toute
part le terrain de siénite et grnnstein porphyrique, auquel il
est en général superposé. La superposition se conclut d’abord
de la stratification du terrain siénitique, comparée avec sa position
géographique , relativement au terrain de trachyte; d’où
il résulte évidemment que les couches de la première espèce de
roche passent nécessairement sous les masses de la seconde ;:
c’est ce qu’on voit surtout sur le revers occidental des montagnes
de Schemnitz. Mais indépendamment de ces données, qui
sont déjà suffisantes, on voit encore la superposition immédiate
dans la vallée de Kremnitz, et d’une manière tellement distincte,
qu’on peut poser un doigt sur là masse inférieure, et un
autre sur celle qui la récouvre. On retrouve des traces de cette
disposition dans le groupe trachytique de Dregely, et il en
existe d’autres dans le groupe de Matra.
Mais si le terrain trachytique se trouve plus particulièrement s uperposilion
, .. . 1 . au micaschiste.* en rapport avec le terrain de siemte et grunstem porphyrique,
il n’est pas moins vrai qu’il repose quelquefois aussi sur des terrains
d’un autre genre. D’un côté, il paraît qu’il se trouve immédiatement
sur le micaschiste , au pied des montagnes d’Os-
troszky, ce qui n’a rien d’étonnant, puisque les terrains les plus
récens se trouvent souvent appliqués sur le granité même; d’un
autre côté, il paraît reposer sur des terrains de transition : du Superposition
. v •, t t i / a -i ", au terrain de moins est-il a remarquer qu en Hongrie les depots trachytiques transition.
enveloppent souvent les montagnes de calcaire de transition,
précisément comme ils enveloppent celles de siénite et grün-
Stein porphyrique ; c’est ce que l’on voit dans les vallées de
Glasshütte et d’Eisenbach, pTès de Schemnitz, et aussi dans la
contrée de Neusohl. Cette circonstance permet, sous le rapport
de la position géologique, de comparer les terrains trachytiques
de la Hongrie avec ceux du Siebengebirge, qui reposent
évidemment sur la grauwacke.
Les conglomérats trachytiques, qui en général sont liés inti- Sopetposiiions
mement avec le trachyte en place, m’ont présenté, ep Hongrie,
divers genres de superposition ; je les' ai vus d’abord reposer
clairement sur les terrains de transition j. soit sur la grauwacke,
soit sur les calcaires qui en dépendent. C’est ce qui a lieu dans
plusieurs points du comitat de Zolyom, aux environs de Libe