
lompaTaison
les positions
lalives de diers
produits.
laves feldspathiques, qui ont coule en quelques points sur les
flancs des monts Dor, sont aux roches qui forment la masse principale
de ce groupe ; ce sont des formations postérieures, qui
souvent se sont fait jour à travers la masse trachytique, et qui
se sont e'tendues sur les roches en place comme sur leurs débris.
Les diverses contrées où se présente le terrain trachytique
n'ayant pas e'te' décrites avec assez de details, ou ne présentant
pas toutes les divisions que nous avons reconnues en Hongrie,
il est impossible d’établir rigoureusement une comparaison entre
les positions relatives des diverses espèces Ou varie'tés de roches
que nous avons indiquées; mais à cet égard même, if existe
déjà quelques faits, qui se présentent dans les autres parties du
globe aussi bien qu'en Hongrie. Le trachyte semi-vitreux qui,
en Hongrie, se trouve à l’extérieur des montagnes fermées par
les autres variétés de trachyte, et jusqu’au milieu des plaines; se
présente de la même manière près de Popayan, dans le royaume
de la Nouvelle-Grenade, où il a été observé par M. de Hum-
boldt; il y forme, de même qu’en Hongrie, de belles masses co-
lonnaires. Il parait aussi, dans plusieurs autres lieux de la Nouvelle
Espagne, être le dernier terme de la formation du trachy te :
tout le Pichencha, près de Quito, en est composé; la plupart
des volcans modernes se sont ouverts au milieu de cette roche ; la
basedu volcan de Tunguraga, une grande partie du sommet du
Chimborazo, en sont encore formés; et ce sont ces mêmes roches
queM. de Humboldt a souvent désignées sous le nom de porphyre
à base d’obsidienne. Il serait fort intéressant de savoir si cette
roehé se trouve dans les mêmes relations à Santorin, à Milo, à
Argentiera, d’où M. Hawkins a rapporté de nombreux échantillons
qui présentent identiquement les mêmes caractères.
TERRAIN TRACHYTIQUE. Comparaison des divers lieux. 533
Le perlite, dans les diffe'rens lieux où il se trouve, paraît
aussi former, comme en Hongrie, des montagnes particulières,
distinctes des masses de trachyte avec lesquelles il se lie cependant
d’une manière assez intime pour être rapporté au même
ordre de formation. C’est ainsi que toutes les observations nous
le présentent dans les monts Euganéens, et que M. de Humboldt
l’indique au Mexique ; ce sont ces roches que ce savant voyageur
désigne sous le nom de porphyre à base de perlite, et qu’il
indique à la partie supérieure des montagnes d’Oyamel et de
J a c a l , ainsi que dans plusieurs autres lieux où il lésa observées,
soit en montagnes isolées au milieu des plaines, soit à la
partie extérieure des montagnes formées de trachyte proprement
dit. Il a aussi observé dans les cavités de certaines obsidiennes
du terrain trachytique , des noyaux de véritable trachyte,
qui sembleraient y avoir été fondus, et qui annoncent par conséquent
l’antériorité de cette roche , comme nous avons pu le
soupçonner en Hongrie.
- Les conglomérats trachy tiques composés de gros blocs, qui
forment, en Hongrie, des montagnes considérables, appuyées
sur celles de trachyte en place, se présentent de la même manière
en Auvergne, et surtout dans le Cantal. Les conglomérats
formés de débris scorifiés ou de fragmens de ponces, se trouvent
partout rejetés dans le fond des vallées, et jusque dans les
plaines, où ils ont été broyés et décomposés de toutes les manières.
Partout, soit en Auvergne, soit sur les bords du Rhin,
soit dans l’Archipel grec, il renferme, comme en Hongrie, des
débris organiques plus ou moins abondans; et partout ils recouvrent
évidemment les roches trachytiques en place. Il est
vrai que relativement à l’Auvergne , M. de Montlozier a annoncé
qu’au mont Dor, la masse même des trachytes recouvre
Comparaison
des
conglomérats*