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gnifiantes et de produits qui résultent du remaniement des ponces
par les eaux *. D’après cette évaluation , les roches en fa~
veur de l’hypothèse ignée étant à celles qui conduisent h 1 hypothèse
neptunienne, dans le rapport de 6 a 1 , la probabilité
* Soit M la masse totale du terrain. On peut évaluer la masse des roches en
place = a = a/3 M.
Celle des trachytes et perlite = 5 = s/4 a == */a M.
Celle des porphyres trachytiques et molaires = c devient */4 a = l/6 M.
La somme des roches comparables aux porphyres nèptuniens peut etre évaluée
au plus à l/a c == */12 M = d.
La somme des roches, exactement comparables à celles des terrains neptu-
niens , qu’on trouve avec les trachytes et perlites est trop petite pour entrer
en ligne de compte ; elle peut compenser les produits analogues à ceux des volcans
que nous négligeons parmi les porphyres trachytiques et molaires.
La somme des roches en place, comparables aux produits volcaniques , peut
être évaluée à 2/3 b = 1fl M == e.
Celle des scories et ponces reconnaissables dans les conglomérats, peut etre
évaluée à la moitié de ces conglomérats = 7 2 (M — a ) = '/6 M = ƒ.
Il résulte de là :
La somme .des produits comparables aux roches neptuniennes = c? = > /»M,
Celle des produits analogues à ceux des volcans = ( e + ƒ ) = *7ia M.
La somme des roches en place incertaines = ( ci—d e) = 3/ia
La somme des roches résultantes du remaniement par les eaux — (M — &)
- ƒ = a/i*M.
Si on néglige la somme des roches incertaines, on trouve le rapport de 6 à i
entre la probabilité ignée et la probabilité neptunienne.
Il serait de toute absurdité de porter la somme entière 3/ia M des roches incertaines
en faveur de l’une ou de l’autre hypothèse , cependant, en la regardant
toute entière comme démontrant l’origine neptunienne, on trouverait encore
un rapport|favorable à l’hypothèse ignée, celui de 3 à 2. Mais, ^ans ce
cas, il faudrait ajouter, et avec beaucoup plus de. raison, èn fayeur de 1 hypothèse
ignée, les 2/12 M de roches qui proviennent Uniquement du remaniement
des ponces. De cette manière, on aurait le rapport 2 a 1 , qui est par cour
géquent plus favorable à l’origine ignée.
Ignée est aussi à la probabilité' neptunienne dans le rapport de
6 à 1. On sent facilement que ce ne sont là que des approximations
bien vagues ; mais nous avons vu que, dans l’e'tat de la
science, nous ne connaissons des porphyres trachytiques et des
porphyres molaires que dans la Hongrie ; partout ailleurs, on
n’a observé, que des trachytes et des perlites. O r, partout
comme'en Hongrie, la plus grande partie des variétés de ces
deux roches présentent de l’analogie avec les produits volcaniques
; il n’y en a qu’un nombre infiniment petit qui soient
comparables aux produits neptuniens ; tout le reste est incertain,
et ne ressemble à rien de ce qu’on connaît dans les diverses
formations. Il résulte de là que la probabilité de 6 à 1 que nous
avons établie pour la Hongrie, est infiniment trop faible relativement
aux terrains trachytiques des autres contrées. Concluons
donc que sous le rapport de la nature des roches, l’hypothèse
d’une origine ignée est beaucoup plus probable que-
celle d’une origine neptunienne.
2° Sous le rapport des massés subordonnées, la présence tes minerai, .
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soupçonner au premier abord ; car le terrain de trachyte, dans trachytiques suiljni
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oemme au Mexique, au milieu d’uu terrain rempli lui-même
de minerais argentifères et anrifères. La présence de ces minerais
au milieu des roches trachytiques est donc une suite nécessaire
de leur existence dans les terrains inférieurs qui ont été
travaillés par les feux souterrains. Il est bien remarquable à cet
égard que dans l’Auvergne, sur les bords du Rhin, dans les
monts Euganéens, le terrain trachytique ne renferme pas plus
de minerais de cette espèce que les roches sur lesquelles il re