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sentent de part et d’autre de la niasse centrale, composée de
granité, gneiss et micaschiste, tant du côté de la Hongrie que
du côté de la Moravie. Chapitres II et XX. Ils se prolongent
par le comitat de Trentsen, et vont rejoindre les montagnes de
même nature qui se trouvent dans le comitat d’Arva, et qui
sont le prolongement de la grande masse, dont les couches sont
appuyées sur le groupe primitif de Tatra. Chap. XI. Les terrains
intermédiaires, qui semblent dépendre plus particulièrement
de ce groupe, constituent toutes les montagnes qui se
trouvent à la droite du Yag, et dont les couches plongent généralement
vers le sud. Les mêmes dépôts se retrouvent au nord
de ce groupe, sur les frontières de la Pologne, de sorte que la
masse primitive s’élève comme une grande île au milieu d’eux.
La haute chaîne de montagnes qui se pr olonge depuis Neusohl
jusque dans les comitats de Gomôr et de Zips, est encore dans
le même cas ; les granités, gneiss et micaschistes, etc., constituent
les plus hauts sommets, depuis le Prassiva jusqu’au Kra-
lova Hola; mais les dépôts intermédiaires, en recouvrent les
flancs sur des épaisseurs plus ou moins considérables. Ils existent
sur les pentes nord, où ils forment la gauche de la belle
vallée de Liptô, et où ils constituent des montagnes très-étendues,
Ils se prolongent à l’ouest, où ils se lient ‘avec les montagnes
du comitat de Thurotz, et entourent ainsi les montagnes
primitives; ils s’étendent vers Neusohl, d’où ils se prolongent
sur la pente méridionale du même groupe, à la droite de la
vallée de Gran. Les mêmes terrains se retrouvent à la gauche,
et vont alors s’appuyer sur les montagnes primitives de Vepor
et de Polana. Chap, Y.
On trouve des traces évidentes du terrain intermédiaire dans
la contrée de Schemnitz; ce sont les calcaires des vallées dp
Glasshütte et d’Eisenbach; mais tout porte à croire aussi que
le terrain même dans lequel se trouvent les grands dépôts aurifères
, qui font la richesse de cette contrée, se rapporte à cette
grande époque de formations, comme nous l’avons déjà remarqué
dans les détails, chapitre IV , et comme nous le verrons
bientôt, en rassemblant par ordre tous les faits qui y ont rapport.
En suivant vers l’est les hautes montagnes, depuis Neusohl
jusque dans les comitats de Gomôr et de Zips, on retrouve çà
et là des lambeaux de calcaire compacte, gris ou rougeâtre,
qui ressemble à celui qui existe dans les montagnes précédentes;
dans quelques points, on voit des calcaires alterner avec des
grauwackes schisteuses, et lorsqu’on arrive à l’extrémité du
groupe, sur les bords du Hemat, on retrouve les grauwackes
grossières et schisteuses, les calcaires subsaccaroïdes et compactes,
en un mot, tout le terrain de transition, appliqué
sur les hautes masses formées de roches anciennes, et qu’il enveloppe
encore sur une très- grande étendue, depuis Iglô jusque
dans le comitat de Torna, chapitres X et XII.
Quelques lambeaux de calcaire, qui paraissent aussi appartenir
aux terrains de transition, s’élèvent çà et là sur les bords
du Poprad, au milieu des masses de grès qui forment les hautes
montagnes situées entre la Hongrie et la Galicie. C’est probablement
encore à ce même groupe qu’appartiennent les calcaires
de la montagne de Barko, près de Homona, dans le comitat
de Zips, et de Varallya, dans le comitat de Ungh. Chap.
XI. Au-delà, on ne trouve plus que du grès houiller jusque
sur les confins du Marmaros et de la Transylvanie, où se présentent
de nouveau les calcaires et les grauwackes, appliqués
sur les montagnes anciennes. Il parait qu’en Transylvanie il s’eu
T. III. q