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7 8 RÉSUMÉ PAR ORDRE GEOLOGIQUE.
Dues -et très-nombreuses ). Cette pâte renferme des cristaux, de
feldspath lamelleux, qui souvent se confondent ■insensiblement
.avec elle,; il s’y joint souvent de l’amphibole ou du mica, et
quelquefois l’un et l’autre k la -fois. 11 est infiniment rare d’y
trouver du quarz„ et même je puis dire n’en avoir jamais vu
que dans les variétés colorées en vert, qui passent aux roches
suivantes ; il y est alors en petits nids, et jamais en cristaux -déterminés,
comme dans les porphyres qui se rencontrent dans
diverses formations plus au moins anciennes.
Généralement parlant, on peut dire qu’il n’y a point de pyrites
dans les roches qui présentent les caractères que nous venons
de décrire, car je n’en ai pas vu la moindre trace dans les
masses éloignées des filons ; il s’en trouve, il est vrai, en quan-r
lité plus ou moins grande, dans les parties de roches qui avoisinent
ces dépôts métalliques ; mais l’exception est alors facile à
expliquer, et n’infirme en rien la règle que nous croyons pouvoir
établir. Ces variétés se sont présentées à moi dans la plupart
des groupes que j’ai parcourus; aux environs deSchemnitz,
la pâte feldspathique est généralement grisâtre, ou légèrement
rougeâtre; dans le groupe de Kremnitz, il s’en trouve dont la
pâte est brune, quoiqu’elle ne renferme guère plus de matière
Colorante; cette dernière variété se trouve très-communément
dans les montagnes de Bôrsôny, où elle renferme beaucoup
de cristaux d’amphibole vert, fibreux, et quelquefois des grenats.
Grünstem p o r- J jj partant de ces variétés, dont la masse est assez pure, on
phyrique vert. . 1 , ' -, . • / i voit successivement des mélangés s introduire en quantité plus
ou moins considérable. L’amphibole vert et tendre devient très-
abondant , et se trouve disséminé quelquefois en particules
très-fines et très-nombreuses. En suivant graduellement les passages,
on voit la pâte de feldspath compacte pur devenir suct
e r r a in s INTERMEDIAIRES; Sicnite et Grüistein porpli.
cessivement moins apparente. D’abord, les.roches peuvent rentrer
dans, les variétés précédentes, en. ajoutant, seulement Fé-
pithète amphvbolique; mais- enfin, le mélange devient plus-
uniforme,et on; ne peut plus le distinguer qu’en, examinant, les.
esquilles mincesiàiune vive lumière, qui les rend translucides,
et permet de voir, avec la.loupe, une-grande quantité de très-
petits points, verts. Ea p âte, quoique réellement; composée,
prend alors- un aspect:assez.homogène, et on ne peut mien® la
caractériser, en la décrivant, que par l’expression pâle- verte
defeldspath compacte amphiboleux. Elle renferme des- cristaux
de. feldspath, lamelleux., assez bnllans, et-quelquefois nacrés
.dans la, casisure, qui, presque toujours.,, sont assez, nettement
terminés. ib s’iy trouve accidentellement, des. cristaux
d’amphibole et, de;mica., mais .presque toujours-en-petits, cris-.
taux, e t jamais-très-rabendans. Il y a aussi, quoique rarement,
du quarzr rougeâtre ; en petits nids;. Quelquefois.on. y- rencontre
dès- grenatS‘parfaitementi caractérisés;, .plus-.ou moins abondans-,
qui tantôt se. trouvent dans la pâte, tantôt au milieu même des
cristaux- d’amphibole, ce qui indique nécessairement que toute
la masse s?est cristallisée en même temps; La pyritè est-assez,
abondamment disséminée dans cestroebes-,. mais elle ne l’est
pas-uniformément ; les variétés dont la pâte, sé rapproche le
plus; du feldspath compacte p u r, en renferment ‘moins communément
que celles ; qui sont plus-mélangées d’amphibole, ,et qui
passent'aux variétés suivantes.
Dans d’autres-circonstances , les mélanges-donnent aux -roches. Grümiem connu
aspect1 encore différent; soit que l’amphibole soit plus noir, phoque mu-.
soit que dans le.mélange il se; joigne; imenautreisubstance qu’on
ne peut reconnaître, la paie1 devient d’une, noinfoncé. End’exa-.
minant k une vive lumière, dans- les-esquilles très-minces, on