
Analogie du 1° P a r les analogies minéralogiques des roches, on trouve
Irachyte cellu- - Q ° ■*. • , ,
icus ei des pro- les plus grands rapports entre certaines variétés de roches du
duils de volcans. 1 ° f . terrain trachytique et les produits évidemment volcaniques.
Les variétés de trachytes poreux, celluleux, scoriacés, ne
peuvent être rigoureusement comparées qu’aux roches qui sont
journellement produites par les volcans actifs, ou à celles qu’on
trouve dans les volcans éteints évidens. On observe de part et
d’autre cette structure scoriacée, cette âpreté particulière, qui
caractérisent les produits du feu; tous les pores sont allongés
dans le même sens, au moins sur un petit espace, les cellules
sont tordues, déchiquetées, sillonnées et cordelées sur leurs pa-
rois. Plusieurs variétés de trachytes qui présentent ces caractères
ne sauraient être distinguées des laves du Vésuve, dont
les époques de coulées sont les mieux connues. Rien de cela
n’existe dans aucun des terrains évidemment étrangers au feu;
et en admettant même, d’après les probabilités, que les amyg-
daloïdes de transition ou secondaires soient des produits nep-
tuniens, On ne peut nullement comparer leurs variétés celluleuses
à celles des trachytes : aucune d’elles ne présente ces
caractères, plus faciles à sentir qu’à décrire, qui distinguent les
véritables scories.
L’abondance du feldspath vitreux fendillé, passant à la ponce,
donne à certaines variétés de trachytes la plus grande ressemblance
avec diverses variétés de laves du Vésuve et de l’Etna,
prises parmi celles dont les époques sont connues. On ne trouve
dans les terrains évidemment neptuniens aucune roche qui présente
les mêmes caractères,
AmHic du Les roches vitreuses du terrain trachytique se lient et pas-
^de,eproduits sent par toutes les nuances aux ponces parfaitement caractéri-
de roicans. ^ j | | précisément comme il arrive dans les courans d’obsidienne
les mieux reconnus, et jamais on n’a observé de passages semblables
dans les roches vitreuses qui se lient à la formation de
grès rouge. De plus, les ponces, dont on n’a jamais trouvé aucune
trace dans aucun terrain dont l ’origine aqueuse n’ait pas
été contestée, se trouvent, au contraire, très-abondamment
parmi les produits des volcans actifs. On sait que dans diverses
éruptions, le Vésuve a rejeté une grande quantité de ponces;
les Volcans de l’Islande en ont immensément fourni; et la fameuse
éruption sons-marine de 1783 en a produit une grande
quantité, qui nageaient sur l’eau et étaient portées par les vents
sur les plages voisines *. L’éruption qui a eu lieu à l’ile de Sum-
bawa, le 11 mai 1815, a rejeté de même une immense quantité
de ponces et de scories'; la surfaee de l’Océan, entre Sumbawa
et Célèbes, en était couverte, et elles y formaient des îles flottantes
de plusieurs milles de long **,
Ces globules vitro-lithoïdes, compactes ou striés du centre à . , .
la circonlerence, qui se trouvent en si grande abondance a u 6“ "!,“
milieu des roches vitreuses du terrain trachytique, ont la plus
des
lithoï—
rec ceux
des obsidiennes
en coulées
et des verres-’
artificiels.
•Bibliothèque britannique. Janvier i8 i5 .
** Annales de physique et chimie, tom. i l , 1816, pag. 591.
Je ne veux citer que l:e& époques des volcans évidens, que personne ne peut
révoquer en doute. Je ne tarirais pas en exemples si'je voulais'prendreje.,
farts nombreux offerte par les pays où se trouvent encore des volcans actifs
<jm attestent l’origine ignée de beaucoup de produits plus anciens; mais je
sais que I on prétend que ces volcans, que l’on ne peut contester, n’ont d’autre
rapport avec les roches qui les entourent, que de s’être ouverte au mil;,.,
d eUes postérieurement à leur formation par l’eau. Les exemples que je pourrais
citer n’auraient dès lors aucune valeur auprès des géologues neptuniens,
-puisquils rentreraient dans l’ordre des faits que nous voulons parvenir à ex-
Jïliqueï. r