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7 2 RÉSUMÉ PAR ORDRE GEOLOGIQUE.
n’admettent pas les modifications que la nature nous présente?
Il fallait dans un même bloc indiquer trois ou quatre espèces
différentes de roches, ce qui est contre le principe incontestable
que nous venons d’établir; ou bien, adopter un de ces noms
comme synonyme général, et en étendre alors l’acception beaucoup
au-delà des limites que leurs auteurs ont tracées , ce qui
nous faisait tomber dans une nouvelle nomenclature, qui n eut
été entendue de personne.
Après avoir adopté un nom pour désigner, en général, les
Dénomination roches qui forment la masse principale du terrain, il parait convenable,
pour s’entendre en peu de mots, lorsqu il est question
des grandes masses géologiques, de donner un nom au
terrain lui-mêine. J’avais d’abord pensé à admettre 1 expression
de terrain aurifère; mais plus tard, je l’ai trouvée un peu vague,
et surtout un peu forcée, lorsque je voulais comparer ce
terrain avec quelques autres que je crois analogues. J ai reconnu
alors que ce n’était pas dans la présence de l’or qu’on devait
chercher le caractère générique ; et je me suis arrêté à 1 expression
de terrain de siénite et grünstein porphyrique, qui
m’a paru assez convenable, parce qu’elle présente de suite à
l’esprit l’association qui caractérise le terrain dans les lieux où
il est le plus complet.
Étendue du ter- Le terrain de siénite et grünstein porphyrique, sans etre un
rameuHongne. pjus répantlus en Hongrie, se présente dans un assez grand
nombre de lieux, et quelquefois sur des étendues assez considérables.
On doit citer d’abord la contrée de Schemnitz, une
des plus connues en général, et qui, sous ce rapport même,
mérite le plus de l’être, puisque le terrain y est à la fois, et plus
facile à étudier, et plus complet que dans les autres localités.
On le retrouve à Kremnitz, au nord, où, sans rien apprendre
TERRAINS INTERMÉDIAIRES. Siénite et Grünstein porph. 73
de nouveau sur sa nature, on a l’important avantage de fixer sa
position, relativement au terrain de trachyte. Il en existe quelques
traces à Hochwiesen, dans la contrée de Königsberg, où
l’on découvre ses relations avec les terrains inférieurs. C’est vers
le Danube qu’il faut ensuite se porter pour l’observer de nouveau;
il constitue, au-dessus de Börsöny, une partie du groupe
de montagne, autour duquel tourne, dans cette partie, la rivière
d’Ipoly. A l’est de ce point, on en trouve quelques traces
au pied septentrional des montagnes de Matra, et au nord de
ce dernier groupe ; il en existe encore des masses assez considérables
dans les montagnes de Karancs. Hors de ces lieux, ce
n’est plus qu’en Transylvanie qu’on retrouve, à ma connaissance,
le terrain de siénite et grünstein; il constitue, dans la
contrée de Kapnik, des montagnes assez élevées, qui se prolongent
depuis Nagy Bânya jusque vers les frontières de Moldavie;
il reparaît encore dans les contrées de Offen Bânya et de
Zalathna, d’où il se prolonge à Nagy Ag. Enfin, on le retrouve
au Banat, dans tous les lieux où l’on exploite les mines qui font
la richesse de cette partie de la Hongrie.
Maintenant il convient d’étudier, avec plus de détails, les
diverses roches dont nous avons donné une idée générale. Celles
qui sont à base de feldspath compacte présentent un nombre
presque infini de variétés, au milieu desquelles il est difficile
d’établir des divisions , parce qu’il en faudrait faire, pour
ainsi dire, autant qu’on peut recueillir d’échantillons. Néanmoins
on peut distinguer quelques types particuliers, qui serviront
au moins à fixer quelques limites minéralogiques entre les
passages fréquens que l’on observe des unes aux autres : nous
établirons, en conséquence, les divisions suivantes :
Siénite à gros grains:mélange de feldspath lamelleux et d’am-
T. III. IQ
Distinction des
' variétés
de roches.